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« Magnifiquement écrit, saisissant de vérité, inoubliable, La Nature des choses s’immiscera dans vos rêves et vous hantera. »
Megan Abbott, l’auteur d’Avant que tout se brise
« Sublimement sauvage. »
Paula Hawkins, l’auteur de La Fille du train
« Un chef-d’œuvre. »
The Guardian
Dix femmes emprisonnées au milieu du désert australien. Dix femmes au crâne rasé, vêtues d’habits étranges. Trois geôliers, vicieux et imprévisibles, pour les surveiller. Un jour, la nourriture vient à manquer. Pour elles comme pour eux. Et les proies se changent en prédatrices.
Traduit de l’anglais (Australie) par Sabine Porte.
Un livre assez étrange qui avait un potentiel certain. Malheureusement, l'auteure a du mal à mener son histoire où elle le souhaite. C'est flou, brouillon et la fin n'apporte aucune réponse. C'est dommage car avec un tel sujet, j'attendais énormément.
L'auteur nous livre ici, la déchéance des corps et des âmes de ces femmes pour lesquelles le seul crime est d'avoir souffert dans leur corps du viol et de l'exploitation sexuelles des hommes.
Toutes ces femmes ont eues une vie publique qui a explosé dans le déballage d'affaires sexuelles.
Elles sont enfermées dans un endroit on ne sait pas trop dans quel but ni par qui.
Ce n'est pas un livre d'action comme peut le laisser croire le résumé mais plutôt une introspection sur leurs vies et leur qualité de Femme. C'est un livre féministe. C'est un livre dérangeant.
Je referme mon livre avec un sentiment de frustration et d’inaboutis et ma première pensée est « tout ça pour ça ? ». Vraiment passer à côté d’un roman à ce point quel dommage. Pourtant le sujet en lui-même était on ne peut plus prometteur. Dix femmes retenues prisonnières dans le désert Australien, dans des conditions inhumaines, rasées, assoiffées, battues et j’en passe, il y avait matière à nous sortir un scénario infernal, une intrigue puissante et bien que nenni, tel n’a pas été le choix de l’auteure. Charlotte Wood c’est contenté non sans un certain talent d’explorer la longue descente aux enfers de ces femmes, d’un point de vue psychologique. On va suivre leur pensées, décousues au début à cause des drogues qu’elles ont reçues puis de plus en plus réalistes et terre à terre face à leur volonté de survivre à tout prix. Leur transformation est lentement décrite en trois grandes saisons Eté, Automne, Hiver. Les trois odieux geôliers qui sont chargés de leur garde vont s’avérer dépourvus lorsque la nourriture vient à manquer. C’est ce qui nous est dit dans la quatrième de couverture donc on attend avec hâte d’arriver à ce moment là pour savoir de quelles façons cela va maintenant influencer les choses. Malgré cela le scénario reste d’une lenteur désespérante, on n’avance pas, on ne trouve aucune réponse à nos questionnements et pire, il n’y a même pas de suite en vue, pas le moindre tome 2 pour rattraper le coup. On ne sait pas comment elles ont été choisies ni pourquoi ? Qui est l’énigmatique Hardings que l’on attend désespérément ? Je ne dis pas qu’il n’y a pas de bons passages, ceux où la nature du bush est décrite semblent presque poétiques, les descriptions sont du grand art et la plume fluide de l’auteur se lit aisément mais cela est resté insuffisant à mon goût pour me faire apprécier ma lecture, je reste avec une profonde insatisfaction et quand j’apprend qu’il y a une adaptation cinématographique en vue , je me dit que je n’irai certainement pas voir ce film si c’est pour qu’il se finisse en queue de poisson comme le livre. Si j’ai pu aller jusqu’au bout de ma lecture c’était parce que j’attendais un dénouement qui n’est jamais venu aussi je laisse ce livre à ceux et celles qui aiment les fins énigmatiques, ce qui vous l’aurez compris n’est pas mon cas. Bonne lecture.
Premier roman de l'auteur à être publié en France par les éditions du Masque que je remercie pour ce livre arrivé dans mon escarcelles.
J'étais ravie de découvrir ce livre qui promettait un bon moment de lecture avec une 4ème de couverture intrigante...
Au début on plonge facilement dans cette histoire de ces dix femmes emprisonnées au milieu du désert australien. L'intrigue plante un décor noir, dans un bush australien aride, sec à l'image de la sécheresse et la rudesse humaine à laquelle sont confrontée ces femmes, dont le seul tord est d'être femme indépendante, dans un monde dominé par les hommes, par l'image que la société des femmes qui ont la mauvaise idée d'assumer leur sexualité... Aventure avec un homme politique, participante à l'émission « The Voice » séduite par le producteur, « Escort girl »...
Ces femmes, qui se veulent sur un pied d'égalité avec les hommes, mais que la société juge... Car ce qui n'est pas choquant pour un homme, l'est pour une femme... Le qualificatif est toujours négatifs vis à vis d'une femme qui aura eu une aventure sans lendemain... Ou aura eu une aventure avec un homme marié... Elles sont punies pour ces comportements... Du moins, c'est ce qu'elles pensent.
Le thème en lui-même est très intéressant et pose une vraie question sociétale.... Pour autant, ce livre qui a remporté plusieurs prix en Australie, a également causé de vifs débats...
J'ai été assez déstabilisée par les choix de l'auteur qui, sans jamais dévoiler le comment, distille une histoire intrigante, entièrement dans la suggestion... Le lecteur est mis à contribution et son imagination est titillée car plusieurs suggestions sont proposées à travers les pensées de ces femmes, mais sans jamais apporter une réponse claire...
Une lecture qui oblige le lecteur à ne pas être passif, à ingurgiter les informations... Le cerveau est en ébullition et on ressort de là un peu vidé.
Vidée, frustrée de ne pas en savoir plus sur ces femmes, mais épatée par la description que l'auteur fait des sentiments humains et surtout du désir de vivre coûte que coûte...
Les descriptions sont parfois à la limite du supportable mais mettent l'accent sur l'état d'esprit des protagonistes qui vont se retrouver enfermés, tout autant ces femmes que leurs geôliers... Et les rapports de force vont s'inverser...
Je m'attendais à un thriller mais je me suis trouvée embarquée dans un huis clos déstabilisant tout en suggestion et dans lequel la nature humaine est montrée telle qu'elle est... Dure, noire et animale...
Couronné par de nombreux prix littéraires en 2016, dont le fameux prix australien Miles-Franklin, La Nature des choses, cinquième roman de Charlotte Wood, s’impose comme un grand roman féministe doublé d’un huis clos captivant.
La mise en place de l’histoire se fait très rapidement, sans réel préambule, avec pour seule entrée en matière le réveil de deux jeunes femmes dans une cellule au fin fond du bush australien. À partir de là, les choses vont très vite, les deux jeunes femmes sont démunies des quelques possessions qu’il leur reste, on leur fait enfiler des vêtements rudimentaires – une simple robe difforme au tissu grossier -, on les tond et on les traîne dans une salle où elles découvrent huit autres femmes. Prisonnières elles aussi.
L‘évolution psychologique mise en scène par Charlotte Wood est tellement criante de vérité qu’elle en est parfois gênante, voire terrifiante. L’auteur met ses personnages en situation, les enferme dans un huis clos déshumanisé dans lequel elles sont traitées comme des animaux, sous le joug de geôliers (deux hommes et une femme) violents et cruels, à la limite de la folie parfois. En tant que femmes, les dix prisonnières qui sont liées entre elles par les scandales sexuels auxquels elles ont été mêlées, sont traitées comme des traînées, punies pour leurs écarts et comportements passés dans une société qui ne pardonne pas aux femmes leurs frasques et erreurs. Acculées au pied du mur, maltraitées, affamées, très vite, alors que la pénurie de nourriture vient agir comme un déclic, les mentalités évoluent. Les névroses apparaissent et la véritable nature humaine ressurgit tandis que la question se pose quant à la place de la femme dans le monde, dans la société, vis à vis des hommes, de la biologie, de la religion et de la sexualité surtout.
La Nature des choses est un roman frappant, on s’y retrouve confronter à ce que l’humain a de plus bestial, à cette instinct viscéral de survie qui change les gens, les transforme. Mais plus qu’un roman sur l’Homme, le récit de Charlotte Wood est un roman sur les femmes, qui dénonce la façon dont elles peuvent être traitées, perçues ou conditionnées mais qui révèle aussi leur force et leur animalité. À travers ce huis clos psychologique et profondément féministe, Charlotte Wood jongle avec les images et allégories et rend la femme maître de son destin.
Basé sur les pratiques scandaleuses dans une prison pour adolescentes de 14 à 18 ans (le "Hay Institution" qui a -heureusement- fermé ses portes en 1974), Charlotte Wood a transposé son roman dans un ancien camp de tondeurs de moutons, au fond du bush, à notre époque. Le livre à remporté plusieurs prix littéraires en Australie mais y a également causé de vives discussions.
L'auteure dénonce une contradiction toujours actuelle dans notre société d'aujourd'hui, encore (trop) dominée par les hommes. Si on pardonne de façon générale plus facilement à la gent masculine les frasques extra-conjugales, ces mêmes actes sont étiquetés comme mauvais et vulgaires quand c'est la femme qui en prend l'initiative. Et pire, si ces femmes deviennent victimes et osent s'en ouvrir au monde...
Comme ces dix filles dont il est question dans ce récit et dont le "on" (influent) a voulu se débarrasser.
Il n'est jamais clairement écrit ce que ces jeunes femmes ont vécu, seulement suggéré, par bribes, en sautant de l'une à l'autre. On n'apprend presque rien sur leur vie antérieure sociale, exception faite pour Yolanda et Verla, les protagonistes principales. Mais là aussi, si peu, que le lecteur peine à s'y attacher... et s'en détache d'ailleurs complètement quand, dans la deuxième partie du livre, la faim les pousse, dans un instinct de survie, à des activités obsessionnelles.
C'est alors que mon intérêt est tombé tout à fait. A l'instar de ces jeunes femmes j'avais l'impression de tourner en rond... sans répit.
Et il y a une chose qui m'a franchement agacée. Au début de leur emprisonnement, quand elles disposent encore de toutes leurs forces et vigueur, elles ont, plusieurs fois, l'occasion de s'en prendre à leurs deux geôliers masculins (sensiblement de leur âge et tout sauf musculeux), mais non !, elles subissent sans réagir (ou à peine) les brimades et humiliations, physiques comme morales, jusqu'à n'être plus que des déchets humains.
Ce n'est que la belle plume descriptive de C. Wood (on ressent les sévices subis, on meurt de soif, on se sent crasseux, on avale la poussière, comme les lapins... tellement on ressentît la faim)... qui sauve finalement ce récit, sans réelle histoire, ni épilogue.
Contre toute attente, j'ai beaucoup aimé ce roman sombre et cru.
Tout commence lorsque Yolanda et Verla se réveillent, groggy, dans un endroit délabré au fin fond du bush australien. Dix jeunes femmes se sont fait enlever et se retrouvent à la merci de trois gardiens, qui n'hésitent pas à recourir à la violence, ne leur expliquent rien et les traitent pire que des animaux : elles ont des laisses, des habits et une alimentation rudimentaires, aucune hygiène de quelque sorte que ce soit.
L'auteure nous laisse dans un flou contextuel tout au long du roman. C'est frustrant, mais cela permet d'immerger totalement le lecteur dans cet endroit surréaliste où les règles du monde civilisé n'ont plus cours.
La psychologie des personnages est très bien amenée, on comprend leur évolution, pourtant étonnante pour certaines filles.
Ce que j'ai le plus aimé, c'est de voir comment finalement, l'humain s'adapte à tout et surmonte des choses totalement folles. Dans la crasse, la douleur, la peur, la honte... les filles survivent et s'endurcissent, leur mental évolue. Adorant les histoires de survie en tout genre, c’est particulièrement cet aspect que je retiens !
La narration est sans pathos, sans pour autant être sèche. On lit avidement les événements, se demandant comment tout cela va bien pouvoir se terminer...
Le point final nous laisse terriblement sur notre faim. Ce n'est pas plus mal, car après une telle histoire, aucune fin ne semble pertinente...
Je dois dire que pendant ma lecture, j’étais assez dubitative. Mais finalement, si je me fie à ce que j’ai ressenti, l’auteure a su totalement me captiver, me surprendre et me faire croire à son histoire.
J'ai aimé la couverture du livre noire avec des lapins dorés en filigrane. Très élégante. Le titre aussi : La nature des choses (traduction très proche du titre original : The natural way of things). Un volume d'environ 270 pages comportant trois parties intitulées : Eté, Automne, Hiver. Très laconique. On comprend que l'action se déroule sur neuf mois, le temps d'une conception.
Le premier chapitre met en scène Yolanda Kovacs, 19ans et 8 mois, une mère, Gail, un frère, Darren et un petit ami, Robbie.
Le deuxième chapitre introduit Verla Learmont, jeune elle aussi en costume de pionnière des années 50 ou en vêtements d'Amish et un homme.
Dans le troisième chapitre, l'homme aux dreadlocks, Teddy, tond Yolanda dans une autre pièce puis la pousse dans une troisième où il y a plus de filles chauves et apeurées.
Ce n'est que le début de leur détention dans le désert au milieu de nulle part et entouré d'une clôture électrique fort efficace.
C'est fort. La description est minutieuse et n'épargne aucun détail sordide.
Elles ne comprennent pas les raisons de leur détention . Elles cherchent ce qu'elles ont fait de mal dans leur passé, elles l'évoquent entre elles.
Leurs geôliers sont deux : Boncer et Teddy et il y a aussi une très jeune fille qui joue le rôle de l'infirmière.
Ils attendent l'arrivée de Hardings et ce, presque tout le long du livre comme une délivrance.
J'ai beaucoup aimé ce roman pour la force qui s'en dégage, et aussi les deux héroïnes, Yolanda et Verla qui s'entraident et cherchent ensemble une solution.
Je ne le considère pas comme un thriller mais plutôt comme un huis clos, une réflexion sur le temps qui passe...
Tout d’abord je remercie les éditions Lattès et NetGalley pour m’avoir fait découvrir ce livre.
Si le résumé annonce l’arrivée de prédatrice il n’en est rien. L’histoire est plate. L’auteure commence son action lorsque les femmes sont déjà capturées. Elles doivent construire une route pour une société qui doit venir (les libérer ou pas). Il n’y a pas vraiment d’histoire. Nous suivons le quotidien de ces femmes qui sont toutes liées par un scandale sexuel. Le roman aurait pu devenir intéressant quand la nourriture vient à manquer mais non. On est toujours dans le même état d’esprit. Les personnages sont ennuyeux. Par certains aspects ce livre est presque dégoutant (la capture des lapins) et bizarre. Je pense que le plus dérangeant est le fait que l’on n’apprenne rien. Si vous cherchez des réponses à leurs captures vous iriez plus vite en envoyant un mail à l’auteure.
Une grosse déception pour un livre qui s’annonçait comme un excellent thriller.
Un livre assez étrange qui avait un potentiel certain. Malheureusement, l'auteure a du mal à mener son histoire où elle le souhaite. C'est flou, brouillon et la fin n'apporte aucune réponse. C'est dommage car avec un tel sujet, j'attendais énormément.
Résumé
« Magnifiquement écrit, saisissant de vérité, inoubliable, La Nature des choses s’immiscera dans vos rêves et vous hantera. »
Megan Abbott, l’auteur d’Avant que tout se brise
« Sublimement sauvage. »
Paula Hawkins, l’auteur de La Fille du train
« Un chef-d’œuvre. »
The Guardian
Dix femmes emprisonnées au milieu du désert australien. Dix femmes au crâne rasé, vêtues d’habits étranges. Trois geôliers, vicieux et imprévisibles, pour les surveiller. Un jour, la nourriture vient à manquer. Pour elles comme pour eux. Et les proies se changent en prédatrices.
Traduit de l’anglais (Australie) par Sabine Porte.
(Source : Le Masque)
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