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Liste des extraits

- Tiens ! Cadeau.

- Tu fais ça souvent ? l'interrogea le fils Cloony, interloqué.

- Tous les week-ends. Dépeçage de kaufnacs, éviscération de muflons. Ensuite, on se couvre de sang et on danse nus jusqu'à l'aube.

Amir mit un peu de temps à détecter qu'il se moquait de lui.

- Sérieusement. Peux-tu me dire qu'elle est ta fonction ?

- Puisque tu insistes. Informaticien.

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Elle se leva et entrebâilla la vitre de la véranda. Plus bas, au trentième étage, un orchestre jouait à la terrasse d’un café. Transportée par la mélodie, elle ferma les yeux. Des bras aimants enlacèrent sa taille. Joue contre joue, elle sentit le souffle chaud de Rajan dans son cou.

— Je suis désolée.

— Tu n’y es pour rien.

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Extrait 3

À son réveil, un jeune homme était assis non loin d’elle. Sa silhouette était toute en rondeurs. Ses cheveux brun filasse juraient avec son visage poupon. Ses immenses yeux marron laissaient deviner un caractère bon vivant.

— Je m’appelle Morgause, annonça-t-il d’une voix rassurante. Si tu…

— Qui suis-je ? Pitié ! Je ne sais plus. Aide-moi !

Un triste sourire se dessina sur les lèvres du garçon.

— Tu es Cassandre Solys. Tu as quinze ans et tu es originaire d’Huma. Comme tu n’as plus de famille, Lady Marlyse, qui dirige cette maison d’accueil sur Héra, t’a recueillie… comme elle l’a fait avec moi et les autres orphelins.

Elle éclata en sanglots.

— Pourquoi est-ce que je ne me souviens de rien ?

— Je suis désolé. Tu es amnésique.

— Amnésique ?

Quel mot terrible, porteur de tant de souffrance et d’interrogations !

— J’ignore si c’est réversible, mais tu dois te faire à l’idée que ta vie commence ici et aujourd’hui.

— Je ne comprends pas… Pourquoi un orphelinat sur Héra ? Je n’ai rien à faire sur cette planète.

Morgause fuit son regard.

— Tout ce que je peux te dire, c’est que nous sommes sous la protection de Lady Marlyse. Elle est puissante. Elle a des arrangements avec le gouvernement d’Huma. Les adolescents qu’elle accueille s’en sortent toujours, alors je suppose que c’est l’une des raisons qui t’ont conduite ici.

— Mais… je…

— Tu n’as pas le choix. Tu ne pourras partir avant d’avoir atteint ta majorité.

À mesure qu’elle découvrait la vérité, au lieu de s’apaiser, sa peur grandissait. Néanmoins, ce garçon était comme elle et nullement responsable de sa condition.

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Extrait 2

Loin d’inspirer la perfection, cet homme n’était pas dénué de charme. Ses lèvres pleines étaient bien dessinées, son nez légèrement busqué lui conférait du caractère. Il lui fit penser à Rama, héros de la mythologie indienne dont elle avait pu admirer les gravures au musée.

Kendalh se présenta puisque pour une raison inconnue cet individu la snobait.

— Scenti Kendalh Moonroe, scientifique à la SIMRA. Et voici Mé-Boh.

— Du clan Wolf, précisa ce dernier.

Sans la brillance du crépuscule, ils auraient été plongés dans le noir au fond de cette grotte humide et le malaise qui régnait n’était pas dû qu’au climat.

L’homme leva vers eux des yeux d’où perçait l’envie de la contredire.

— Mon nom est Rajan Kan et j’ai le regret de vous annoncer que vous êtes mes prisonniers.

Il n’avait pas l’air désolé du tout. Kendalh avisa la sortie.

— Vos prisonniers ? Vous plaisantez, j’espère ?

Non seulement il ne respectait pas l’étiquette, mais il se moquait d’elle. D’autant qu’une personne s’exprimant avec un accent si marqué ne pouvait être décemment prise au sérieux. Avait-il envisagé des cours de diction ? Puis, dans un éclair de lucidité, elle s’écria :

— Vous êtes un égoutier !

En guise de réponse, l’individu se contenta d’un rictus méprisant. Kendalh avait vu juste. Elle côtoyait son premier spécimen humain.

— Un égoutier ?… Un égoutier ! s’alarma Mé-Boh en virant au gris de sa pilosité. Mais le pilote doit s’impatienter…

— S’il est toujours de ce monde, siffla Rajan.

L’anifah geignit et ses oreilles tombèrent sur ses joues. Kendalh prit une profonde inspiration.

— Qu’attendez-vous de nous ?

— De vous ramener auprès des miens, admit l’égoutier sans cacher son aversion pour eux.

— Nous allons mourir, répéta Mé-Boh, ramassé dans un coin. Périr dans d’atroces souffrances ! À petit feu, torturer de la pire manière qui soit… et personne ne retrouvera jamais nos corps. Au lieu d’être inhumés, nous allons nous décomposer lentement. Grignotés par les vers et…

— Pour nous échanger contre une rançon ? s’enquit Kendalh en ignorant les lamentations de son ami.

Rajan la considéra un moment.

— Vous le serez bien assez tôt… Scenti.

La façon avec laquelle il avait prononcé Scenti était irrévérencieuse.

— Assez bavardé !

— Je ne veux pas crever ici ! chouina Mé-Boh.

En les voyant se liquéfier, Rajan se radoucit.

— Je vais seulement récupérer vos outils de communication.

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Extrait 1

"Une lumière verte s’activa, signe que les scientifiques pouvaient quitter leur siège. Via le pont intermédiaire, ils se rendirent dans l’antichambre où ils passèrent leur combinaison spatiale. Ainsi parés, ils migrèrent vers la sortie extravéhiculaire. En tête de file, leur cheffe les prévint de l’ouverture des sas extérieurs. À l’idée de fouler le sol terrien pour la première fois, Kendalh se sentit toute chose. Les homogènes étaient physiologiquement incapables de pleurer. Néanmoins sous le coup d’une émotion forte, leurs iris variaient d’intensité en passant du clair au foncé. À cet instant, les yeux de Kendalh étincelaient comme des grenats. Elle observa le reste de l’équipage. Rouck ne lui avait pas encore adressé la parole. Lui aussi était troublé.

Kendalh se remémora ce qu’on lui avait enseigné durant les séances d’entraînement et de simulation. Elle fit abstraction de la fournaise et posa un pied devant l’autre. Le ciel était partiellement dégagé. Elle s’éloigna du groupe. Le reflet lumineux sur les dunes éblouissait. Le vaisseau dans son dos, elle trouva un rocher sur lequel récupérer. Le moindre déplacement dans ce monde revenait à courir un marathon sur sa planète natale. Le concept de gravité prenait tout son sens. Son corps et la Terre s’appelaient l’un l’autre comme s’ils cherchaient à fusionner. La voyant peiner pour se mouvoir, Rouck prit de ses nouvelles. Leurs Processors permettaient de communiquer. Rassurée d’entendre sa voix, elle voulut lui répondre, mais les mots se perdirent dans sa gorge.

Un dispositif de sécurité la prévenait des changements qui s’opéraient en elle, d’une légère augmentation de sa fréquence cardiaque et de sa ventilation pulmonaire, d’une hausse de sa tension artérielle. Son regard se posa sur les contours d’une ville autrefois somptueuse, traversée par un fleuve sacré. Autour d’elle se mêlaient désolation et splendeur des vestiges du passé. C’était fabuleux ! Plus spectaculaire que ce qu’elle s’était imaginée. Elle vida son esprit des pensées négatives et se concentra sur l’Inde des Maharadjas.

Une tempête de sable à l’haleine fumante la surprit. Kendalh se remit d’aplomb et jeta un coup d’œil vers ses camarades. Se déplacer avec pareille armure n’était pas chose aisée. Le ciel prêt à leur tomber sur la tête, en quelques minutes, des tourbillons de vents avaient déformé les nuages. Suffisamment loin pour ne pas représenter une menace, les tornades étaient colossales. Kendalh plissa les yeux pendant que l’horizon s’éclaircissait.

Kendy.

Encerclé par des collègues, un Scenti peinait à se relever.

Rouck !

Dans leur casque, la radio émit un signal.

— Expédition annulée ! Scenti Yamine est en arythmie. Revenez tous au vaisseau !"

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