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Liste des commentaires

Commentaire ajouté par TontonChlinger 2024-02-28T10:00:01+01:00
Bronze

Récit journalistique pourrait-on dire, un documentaire qui traite des intrigues visant à la dépossession des Amérindiens.

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Commentaire ajouté par LaurenaLJ 2024-01-11T23:44:36+01:00
Argent

A la fois très bien documenté et parfaitement narré, ce récit, résultat d'une très longue enquête, est mené à la perfection! L'auteur, visiblement aussi bon enquêteur qu'écrivain, nous offre ici un très bon tableau d'un pan de l'histoire américaine dont j'ignorais tout jusqu'ici. Pourtant riche en détails, cette histoire aux accents de polar, n'en est pas moins captivante et très accessible!

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Commentaire ajouté par RedSugar 2022-03-12T21:07:28+01:00
Pas apprécié

Je me suis ennuyée. La narration ne donne pas envie de savoir la suite et j'avais énormément du mal à continuer que j'ai fini par abandonner après l'avoir mis en pause plusieurs semaines... Le sujet était pourtant intéressant.

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Commentaire ajouté par gribouille 2020-08-03T16:47:39+02:00
Lu aussi

Plus un documentaire qu'un roman mais très intéressant.

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Commentaire ajouté par Armide 2020-02-29T16:46:19+01:00
Bronze

Une enquête totalement passionnante sur des faits réels, et qui met en lumière la triste façon dont sont traités les Amérindiens... Quelques longueurs dans le récit (surtout sur la création du FBI), mais une lecture très intéressante dans son ensemble.

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Commentaire ajouté par alfred-papivore 2019-08-19T15:54:23+02:00
Or

Un récit (et non un roman) documenté glaçant, passionnant et émouvant sur la spoliation et le meurtre organisé dans les années 1920 d'une tribu indienne riche par des blancs cupides et dénués de scrupule, au cœur d'une Amérique à la justice naissante et balbutiante. La précision des faits, exclusivement sur la base de témoignages, et la neutralité apparente de l'auteur apporte à ce livre un style très original. A lire et à méditer.

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Commentaire ajouté par Phil_33 2019-05-24T00:53:00+02:00
Or

NON, je ne peux pas leur faire ça ! J’avais commencé mon commentaire sur un trait d’humour, un sarcasme sur la façon dont sont considérés les peuples amérindiens, les “Native Americans”, ces “citoyens de seconde zone”. Mais devant les centaines d’assassinats dénoncés dans cet ouvrage, ce serait trop leur manquer de respect.

Quand les colons d’Amérique déployèrent leur expansion dans les grandes plaines de l’Ouest américain ils eurent devant eux un immense espace vierge, fertile, accueillant, juste peuplé de troupeaux de bisons paissant paisiblement dans les hautes herbes, à perte de vue… Il y avait bien là quelques habitants, plus belliqueux, bizarrement décorés de couleurs formant des dessins étranges et coiffés de plumes. Les premiers récits de missionnaires les décrient comme : « le peuple le plus heureux du monde […] Ils savaient ce qu’était la liberté car ils ne possédaient rien et rien ne les retenaient. » Ils avaient un instinct grégaire et vivaient là depuis des siècles, se nourrissant de chasse et de cueillette. Des sauvages, quoi ! Qui défendaient leur territoire et qu’il fallait tuer pour prendre leur place, comme on le faisait avec les bisons. Le peuple heureux du Kansas, qui nous intéresse, s’appelle les Osages.

Lassé de faire la chasse aux indiens, car depuis que Christophe Colomb a cru découvrir les Indes, l’andouille, on les appelle des indiens (c’est malin !), on a pris le bison par les cornes, si j’ose dire, et on a gentiment demandé aux Osages de quitter leurs terres ancestrales du Kansas pour s’installer sur un territoire inhospitalier, désolé, aride et caillouteux, impossible à cultiver, que personne ne voulait, qui deviendrait, plus tard, l’Oklahoma. Lors d’une assemblée, le chef Osage dit : « Mon peuple sera heureux sur ces terres. L’homme blanc ne peut y planter ses choses en acier. L’homme blanc n’y mettra pas les pieds. L’endroit est montagneux […]. L’homme blanc n’aime pas ça, et viendra pas s’y égarer. […] Alors ils achetèrent cet endroit pour soixante-dix cents l’acre, au début des années 1870, et entreprirent leur exode. »

Mais cet exil s’est rapidement mué en aubaine : en effet, il s’est avéré que le nouveau territoire Osage se situe sur le plus grand gisement de pétrole des USA et les chercheurs d’or noir sont contraints de louer les terres à la tribu indienne et de reverser des royalties sur leurs profits. Voilà les Osages prospères au point d’être « alors considérés comme le peuple le plus riche par individu au monde », même si le gouvernement fait tout pour réduire leurs profits (mise sous tutelle, assimilation forcée, etc.), les Osages demeurent immensément riches, de quoi attiser convoitises et haines.

Les « millionnaires rouges » ont d’énormes voitures, des maisons cossues, se font servir par des domestiques blancs et ne reculent pas devant les mariages mixtes dont les lits de noce sont confortablement capitonnés de billets de banque ! Et curieusement, très rapidement, de nombreux conjoints Osages tombèrent malades et décédèrent laissant des veufs, ou veuves (blancs) éplorés… mais riches.

Mais qui s’inquièterait de la disparition intempestive de « peaux rouges » ? Les représentants de l’ordre en place, n’étant pas en mesure (ou empêchés) de résoudre ces énigmes.

C’est sans compter avec la fortune des Osages qui se tournent vers les meilleurs avocats, les meilleures agences de détectives privés, et vers le gouvernement fédéral qui, au début des années 1920, va créer le BOI (Bureau of Investigation qui deviendra le FBI en 1935) avec pour directeur, un certain Edgar J. Hoover.

Ce livre rapporte donc le long et méticuleux travail d’enquête des agents du BOI pour confondre un certain nombre de responsables des meurtres d’Osages commis dans cette période qualifiée de « règne de la Terreur », entre 1920 et 1923, et également les recherches parallèles de David Gann, l’auteur, pour reconstituer ces enquêtes.

David Grann est né en mars 1967 à New York, il est diplômé du Connecticut College en 1989 et débute sa carrière de journaliste au Mexique, puis collabore à plusieurs journaux, comme le New York Times Magazine, The Atlantic, le Washington Post, le Boston Globe ou le Wall Street Journal. Il est, depuis 2003, reporter au New Yorker. Il vit actuellement à New York avec sa femme, et ses deux enfants.

Dans une interview aux “Inrockuptibles”, en mai 2018, il confiait avoir découvert les meurtres d’Osages en visitant le Osage Nation Museum en Oklahoma, il y a plusieurs années, où il y avait une photo, prise en 1914, qui montrait un rassemblement a priori innocent de colons blancs et de membres de la nation Osage dont une partie en avait été découpée. La directrice lui a assuré que s’y trouvait une figure si effrayante qu’elle avait dû la supprimer. Elle a pointé l’emplacement vide et dit : “Le Diable se tenait exactement là.” Il s’agissait d’un des colons qui avait participé au meurtre systématique des Osages pour leur argent issu du pétrole. C’est le point de départ de ce le livre qui lui a pris près de cinq ans. Il lui a fallu du temps pour retrouver les descendants des meurtriers et des victimes. Ce qui l’a surpris et choqué est l’ampleur des meurtres (plusieurs centaines). On ne peut pas saisir l’histoire des Etats-Unis sans comprendre le traitement des amérindiens par les colons. Les meurtres d’Osages représentent une part importante de cette histoire : ils éclairent le péché originel sur lequel le pays est né. Et c’est un pan longtemps négligé de l’histoire américaine qui doit être reconnu (Pour mémoire, voir “Contre-Histoire des États-Unis” par Roxanne Dunbar-Ortiz).

Jamais il ne m’a été donné à lire un texte aussi désagréablement écrit (au moins dans les deux premiers tiers). Est-ce dû à la traduction ? Je ne crois pas. J’accuserais volontiers l’auteur. Il m’apparait que les phrases se suivent de façons quelque peu désordonnées, leurs sens passant du coq-à-l’âne avec peu de rapport entre elles. La qualité des textes semble très inégale, suivant les passages. Tout se passe comme si on avait affaire à une juxtaposition de rapports de police rédigés par des personnes plus ou moins douées pour l’écriture…

Considérons que l’important est le fond et non la forme…

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Commentaire ajouté par Irene-Adler 2019-01-06T13:33:21+01:00
Or

L’Oklahoma est une terre aride, sans perspectives intéressantes, d’ailleurs, ceux qui y firent la première ruée, surveillés par Lucky Luke, quittèrent vite cette terre de misère.

Quoi de plus naturel, alors, pour le Gouvernement Blanc d’y parquer les Osages, peuplade Indienne, qui, comme les autres tribus, gênait ces messieurs dans leur grands projets d’aménagement du territoire ?

Allez hop, cassez-vous là-bas, bande d’emplumés ! (ceci est la pensée de l’époque et non la mienne, je précise pour ceux/celles qui ne l’auraient pas compris).

Mais si la terre de l’Oklahoma n’est guère propice à la culture, son sous-sol est riche d’une substance noire et puante : le pétrole ! Sortez les derricks et faites revenir Lucky Luke pour s’y balader à l’ombre de ces derniers.

Je plaisante, pourtant, il n’y a rien qui prête à rire dans ce roman mais je me devais d’évacuer la tension et la rage dirigée contre "ma race" (les Blancs) et le gouvernement américain.

Après les avoir retiré de leurs terres, on a balancé les Indiens dans des coins de misère, on leur a enlevé les bisons, la possibilité de les chasser, de vivre dignement, de continuer leurs rites, on les a rationné, le Gouvernement n’a pas payé pas l’argent qu’il leur devait (ou alors, il l’a fait en ration de bouffe merdique), on a voulu les assimiler de force à nos coutumes de Blancs et si des Indiens sont devenus riches grâce au pétrole, on a estimé qu’ils n’étaient pas capables de gérer leur argent et donc, on les a mis sous tutelle de curateurs ultra véreux et voleurs…

Je ne vous dis pas le nombre de fois où j’ai vu rouge… Dans ces pages, la cupidité, le racisme, la mauvaise foi, l’injustice, la jalousie et l’envie de ce que l’autre possède sont légion, comme si toute une partie des salopards de l’Amérique s’étaient donné rendez-vous sur cette terre dont personne ne voulait avant.

Pourtant, les Osages avaient bien négociés les droits de l’exploitation du pétrole, ils avaient été malins car leur vision était sur le long terme et avaient blindé la chose en faisant en sorte que les parts de chaque membre ne soient transmissibles que par héritage.

Trop malins sans doute, ce qui a énervé l’Homme Blanc, obligeant les Osages à avoir des curateurs Blancs. Quand Homme Blanc pas content de voir Or Noir filer entre ses doigts, lui toujours faire ainsi pour spolier l’Autre.

Ce roman qui a tout d’un roman noir n’est pas une fiction, hélas, tout ceci est réel : le pétrole sur leurs terres, ainsi que les meurtres crapuleux qui touchèrent des Osages et les différentes enquêtes qui eurent bien eu lieu mais se soldèrent par un grand point d’interrogation tant on leur mettait des bâtons dans les roues ou des couteaux dans le dos.

À la manière de Truman Capote, pour son roman "De sang-froid", David Grann nous plonge dans l’histoire en temps réel, nous présentant les différents protagonistes, leurs assassinats, les peurs des autres, les enquêteurs qui piétinent ou qui disparaissent mystérieusement, jusqu’à ce qu’on balance un certain J. Edgar Hoover à la tête de l’enquête.

Enfin, pas vraiment lui, mais les hommes de son Bureau Fédéral d’Investigation qui devront autant jouer à Sherlock Holmes qu’a James Bond afin de s’infiltrer sans se faire remarquer. Et dans ce rôle, Tom White fut extrêmement bon enquêteur.

Chaque fois qu’un personnage entre dans la danse, l’auteur nous offre une courte biographie de ce dernier, allant même jusqu’à nous parler de son enfance, de ses parents, de ce qu’il a vécu, le tout au détriment de l’intrigue puisque nous en perdons un peu le fil mais l’avantage est que l’auteur nous y replonge assez vite.

Ce procédé ne m’a pas dérangé, il m’a permis de mieux faire connaissance avec tout le monde et j’ai eu l’impression de découvrir l’Amérique par le petit bout de la lorgnette, mais cela pourrait rebuter les lecteurs qui chercheraient un récit linéaire et dont la bio de chacun serait intégrée au texte, fondue dans l’histoire.

Les recherches qu’a dû faire l’auteur furent colossales, ça se sent bien dans son texte et en plus de la bio du personnage et ses actions, nous avons souvent eu droit à une photo de lui et de sa famille, renforçant encore plus le caractère Historique de cette enquête.

Lorsque j’eus terminé ma lecture, je ne savais plus trop où je me trouvais tant j’avais été abasourdie, dégoûtée, ébranlée, choquée, déroutée par ce que je venais de lire.

Mélange entre le roman noir et historique, entre le récit vrai et le polar whodunit, ce roman inclassable ne laissera sans doute personne indifférent.

Roman saisissant de par le portrait de la communauté Osage qu’il nous offre et cette plongée dans un chapitre de l’Histoire sombre des États-Unis où les oppresseurs américains Blancs spolièrent les oppressés Osages avec une froideur et une mauvaise foi qui donne envie de gerber.

Glaçant, lorsqu’on finit les dernières pages et que l’on se rend compte que tout ne sera jamais vraiment élucidé et que des meurtriers courent toujours. Enfin, non, maintenant, ils ne courent plus, mais ils n’ont jamais été inquiétés.

Un dernier roman fort que j’ai lu avant de basculer en 2019… Si quelqu’un a un "Oui-Oui" à me prêter, je le lirai volontiers !

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Commentaire ajouté par waimea47 2018-03-27T14:13:12+02:00
Argent

Ce livre est bien écrit, documenté et nous retrouvons de nombreuses photos (qui en revanche, malheureusement ne sont pas de très bonne qualité). Il est aussi intense, avec du suspense et fait penser à un thriller bien que ce soit historique. On apprend beaucoup, on voit les gens sous un autre angle et on se rend compte de ce que la cupidité peut engendrer.

mon avis complet: http://limaginationdevorante.over-blog.com/2018/03/chronique-18-la-note-americaine-de-david-grann.html

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