L’humanité a atteint le stade ultime de la décadence et de la cruauté. La prochaine étape était logique : la planète est désormais aux mains de monstres sans pitié et sans conscience.
Une épidémie a changé la plupart des êtres humains en créatures avides de chair et de sang. On a vite compris leur nature : ce sont des zombies. Rien n’a pu les arrêter, ni la police ni l’armée. Ils ont tout ravagé. Antoine Verney est un survivant, par hasard. Il n’a rien d’un héros. Il se retrouve à la fois prisonnier et protégé dans un immeuble parisien, alors que dans les rues les morts-vivants pourchassent les derniers humains.
Du haut de sa tour, tel Robinson sur son île, Antoine apprend à survivre et se confronte à la terreur. Armé d’un fusil, il découvre avec surprise qu’il peut tuer, et qu’il a même un certain talent pour ça. C’est un double combat qu’il va devoir mener, pour s’inventer une nouvelle vie, douce et fantaisiste, et ne pas sombrer dans la folie
Lorsque je lis un zombie, c'est mon chick-lit à moi, c'est comme lire une lecture légère et sans prise de tête mais avec des petits frissons en plus.
J'attends plusieurs ingrédients : des zombies bien sûr, de l'horreur, des combats et de la survie.
Et ce n'est pas du tout ce que j'ai trouvé ici.
Le personnage principal se retrouve seul survivant, à Paris, ayant son immeuble pour lui seul et avec une horde de zombies qui aimeraient bien en faire leur casse-croûte.
Et il ne se passe pas grand chose, pas d'action, le personnage est en pleine introspection.
Alors l'écriture n'a rien de désagréable et les chapitres sont très courts, ce qui est une bonne idée.
Mais quand y a rien à raconter, ça donne juste une énumération de la journée et des pensées du héro, avec des actes qui ne me viendraient pas à l'idée d'avoir si j'étais dans le même cas. C'est vraiment très particulier et curieux.
D'ailleurs, l'auteur prévient en postface que ce roman est une catharsis et une sorte de parabole sur la société afin d'extérioriser ses peurs et qu'à la base, il ne comptait pas faire un roman ni d'horreur, ni sur les zombies.
Et bien pour ma part, c'est gagné, c'est ni de l'horreur, ni un roman "zombie".
Si vous aimez les personnages torturés qui réfléchissent beaucoup sur leur vie passée et qui délirent beaucoup, ce livre est pour vous. Si vous n'aimez pas le sang, les combats avec des zombies, ce livre est pour vous également, c'est cadeau.
Grosse panne d'inspiration pour écrire un petit retour sur La nuit a dévoré le monde, que j'ai pourtant terminé depuis deux jours. Tout doit aller par deux, puisque c'est le temps que j'ai mis à lire ces 120 pages.
Ce livre représente à la fois tout ce que j'adore et tout ce que je déteste dans un roman. Voilà pourquoi il est si difficile d'exprimer mon ressenti.
Le personnage principal, Antoine Verney, auteur de romances à l'eau de rose remportant un succès très relatif, se rend à une soirée chez une amie. Il s'y ennuie tellement qu'au bout de peu de temps, il se réfugie dans une chambre avec une bouteille pour seule compagnie et finit par s'endomir sur le tas de manteaux déposés là par les invités. La gueule de bois qui l'étreint le lendemain matin ne l'empêche pas de remarquer que les vêtements sont toujours là, mais que l'appartement est bizarrement très silencieux. Il sort alors de la chambre pour découvrir un carnage. Du sang partout, hormis un cadavre décapité. À partir de là, il va découvrir grâce à la radio que les zombies ont envahi le monde et pas seulement Paris où il se trouve. Il va donc se barricader dans l'appartement de son amie, puis investir l'immeuble de sept étages, et regarder ce qui se passe à l'extérieur du haut de son balcon. Voilà pour les grandes lignes que tout le monde connaît déjà.
J'en viens maintenant à ce que j'ai détesté dans la première moitié du roman. Ce n'est que de l'introspection d'un Antoine nombriliste, en mode Calimero, qui n'a éveillé aucune bribe d'empathie chez moi. Il a survécu parce qu'il est asocial et n'a pas songé une seule seconde à tenter d'aller au secours de sa famille, de ses amis, de son ex-femme qui vient de le quitter, contrairement au reste de la population qui s'est fait dévorer par les zombies... pour devenir des zombies aussi, et ainsi de suite, parce qu'ils se sont précipités pour retrouver leurs proches, du moins on l'imagine, ne disposant d'aucun détail sur d'autres protagonistes de l'histoire. Sauf que tout asocial et solitaire qu'il se décrit, il m'a semblé plutôt entouré, en fait. Mais le sort de ses "proches" lui est plutôt indifférent. Il nous en touche bien deux mots vite fait, espérant qu'ils s'en soient sortis, se posant une ou deux questions... mais c'est très superficiel et quand il vient à dire que certains lui manquent, c'est uniquement parce que la solitude, c'est sympa quand c'est choisi.
Enfin bref, donc dans toute cette première partie, on tourne dans la tête d'Antoine qui se débrouille d'ailleurs plutôt bien, entre deux pensées profondes, pour organiser sa survie dans ce grand appartement parisien, puis se ménager un avenir presque idyllique. Tout ce qui lui faut pour se sustenter, des armes, ses potes les oiseaux, et ses autres potes, les fleurs.
Maintenant j'en viens à ce que j'ai aimé. Le style de l'auteur a fait passer tout le reste au second plan, surtout dans la seconde partie du livre, où Antoine s'humanise un peu et où j'ai commencé à m'intéresser à ce qu'il ressentait. Parce qu'en fait non, il n'est pas fait de pierre, et je n'ai donc pas regretté d'avoir persévéré dans ma lecture. Et en plus du plaisir de découvrir la plume envoûtante de Martin Page, j'ai été emportée par la profondeur de ce récit. L'auteur nous démontre, s'il en était encore besoin, que l'homme est son seul véritable ennemi et qu'il scie la branche sur laquelle il est assis. Et non, il n'y a pas de planète B.
Merci à mon ami @Patlancien qui a attiré mon attention sur ce livre qui sort des sentiers battus. Merci également à Vicky (@Bartzella) qui a enfoncé le clou et me l'a fait placer tout en haut de ma PAL. Malgré mes réserves qui ne reflètent que mes goûts personnels, La nuit a dévoré le monde est un très bon bouquin et je vais me pencher sur les autres écrits de cet auteur.
Deuxième lecture pour cet auteur, aussi agréable que la première ( Je suis un dragon ).
Un univers post apocalyptique axé sur l'introspection du personnage principal. Le rythme est assez lent mais je n'ai pas ressenti de véritable longueur ( mois de 200 pages, je pense que ça aide ).
J'ai trouvé que c'était un livre réaliste, dans le sens où, dans le cas d'une attaque de zombie la vie quotidienne d'un rescapé pourrait en effet se rapprocher de ça. Par contre si on aime les livres type survie, combats et adrénaline en folie il vaut mieux tenter autre chose.
Voici un livre où les zombis sont un prétexte – prétexte majeur pour le livre mais prétexte tout de même qui pourrait aussi bien être une épidémie ou une invasion extra-terrestre. Fan de zombis, passez votre chemin…
Prétexte, donc, à faire un livre à tendance « Robinson Crusoé » où l’on suit l’adaptation solitaire d’une personne à un monde dépeuplé.
Je n’ai pas franchement apprécié Robinson ou « Vendredi et la vie sauvage ». Ce livre ne m’a pas franchement rabiboché avec le genre.
Il aurait fallu pour me convaincre, que ce soit plus développé, plus pertinent.
On nous propose des réflexions face à une catastrophe et un nouveau monde, mais tout est trop lisse, anecdotique, vu de loin.
Il n’y a pas une véritable analyse du ressenti du personnage mais des descriptions brèves de ce qu’il fait, le plus souvent. Alors ok, il écrit, il mange, il regarde, il visite…
Mais on n’a pas de réel développement sur ses pensées, ça se passe en quelques lignes, c’est esquissé comme si ça n’était pas important…
D’ailleurs, le début, la découverte, la peur, c’est excessivement léger dans le ton et je ne l’ai jamais perçu, cet effroi, cette crainte.
Plus intéressante, la fin, avec la découverte aux 3/4 du livre…
Mais globalement, je n’ai pas franchement été emballé.
Je n'ai pas lu énormément de livres traitant sur le sujet des zombies (à part si l'on compte les bandes-dessinées Walking Dead), seulement deux ou trois. Si parfois j'accroche il m'arrive aussi de m'ennuyer. J'avais peur que ce soit plus le dernier mais finalement ce fut tout l'inverse !
Dès les premières pages on est happés dans l'histoire. On suit le personnage principal dans sa découverte du 'nouveau monde' dans lequel il vit.. Mais aussi ses voisins qui ne rêvent que d'une chose : faire de lui leur repas.
On va se rendre compte que lorsqu'on pense être le seul être humain restant sur terre, toute petite choses qui peut nous rappeler le "avant" est bonne à prendre. Que ce soit le café, le thé, etc.
Un de mes passages préférés est lorsque le narrateur se rend compte à quel point il est dépendant des Spoiler(cliquez pour révéler)zombies plus peut-être qu'eux sont dépendants de lui.
Très peu d’action dans cette œuvre, là n’est pas l’objectif.
Le choix des zombies n’est qu’un prétexte, un choix parmi d’autres, afin d’introduire le personnage principal dont la fin de l’humanité telle qu’on la connaît l’amène à une inévitable introspection et à de multiples réflexions sur sa condition d’humain, et la nécessaire adaptation en tant qu’espèce menacée.
Ne plus se trouver au sommet de la chaîne alimentaire du jour au lendemain entraîne un choc émotionnel d’une incroyable intensité et donc fort difficile à gérer, garder sa raison se révèle alors en soi un exploit, surtout lorsque l’on réalise que cette situation est désormais définitive.
L’auteur, à travers son héros, expose clairement toute la problématique d’un tel changement et met en lumière les difficultés et les contraintes du système actuel qui, comme chacun sait, ne privilégie que très peu l’intérêt du plus grand nombre.
Comment appréhender ce bouleversement majeur, traiter ces nouvelles données sans adaptation préalable, sans anticipation prévue ou calculée, voilà en fait ce que propose ce roman.
Court, pas trop mal mais pas transcendant non plus.
Un court roman à la sauce zombie qui m'a paru bien assez long à mon goût. Surement parce que le personnage est seul mais aussi parce qu’il ne se passe rien de spécial.
Honnêtement je me suis ennuyée. Et puis la fin arrive comme un cheveux sur la soupe.
Paris, quartier de Montmartre, c'est là que se déroule l'histoire de ce court mais intense roman "zombièsque". Notre héros n'en est pas un, il est peureux et assez lâche, il va tout faire pour ne pas avoir de contacts avec les zombies qui ont envahis nos rues, se barricader et essayer de tenir avec les conserves qu'il trouvera dans les appartements alentours.
Vous me direz, énième histoire de zombies. Oui c'est vrai encore une fois mais ici les zombies sont relégués au rang de décors. On ne les voit que de loin et nous y sommes encore moins confrontés pour survivre.
Ici nous lisons plutôt un roman psychologique sur la solitude. Une réflexion sur l'utilité de l'humain sur Terre.
Le personnage principal est lui très humain, monsieur tout le monde, timide, déprimé par moment, solitaire et peu sociable du fait de ses "qualités" précédemment citées. Même si c'est parfois une tête à claque on s'attache vite à lui.
Le décor lui n'a rien de mystérieux, une cage d'escalier, un appart, un balcon, une rue.
Pour conclure je dirais que c'est un bon roman, court mais intéressant et agréable, ça fait du bien de voir une histoire de zombies où ils ne sont pas forcément très présents afin de laisser la place à l'être humain.
Court roman que j'ai apprécié nous pas pour l'histoire en elle même, mais car c'est une histoire de zombie qui sort de l'ordinaire.
L'histoire n'est pas centrée sur les zombies, sur la fin de l'humanité, ou que sais-je encore, mais sur un seul personnage, ce qui rend le récit très intéressant, selon moi !
Un roman de zombies qui se démarque des autres : ce n'est pas une histoire dans laquelle on va avoir des affrontements successifs avec les zombies, il y en a, certes, mais on parcourt plutôt les pensées du personnage principal. Il m'a plu car l'ambiance est très lugubre, on arrive tout de même bien à s'imaginer les hauts de Paris orageux, le décor très sombre et apocalyptique.
Un moment qui m'a beaucoup marquée, c'est lorsqu'il est sur son balcon, notre protagoniste débute une description presque philosophique sur le zombie. Un passage très fort, très bien écrit.
D'après ma mémoire (je l'ai lu il y a un ou deux ans), la fin m'avait énormément déçue. Finalement, il ne s'était pas passé grand chose dans ce roman, mais je l'ai quand même apprécié grâce à l'écriture de l'auteur.
Résumé
L’humanité a atteint le stade ultime de la décadence et de la cruauté. La prochaine étape était logique : la planète est désormais aux mains de monstres sans pitié et sans conscience.
Une épidémie a changé la plupart des êtres humains en créatures avides de chair et de sang. On a vite compris leur nature : ce sont des zombies. Rien n’a pu les arrêter, ni la police ni l’armée. Ils ont tout ravagé. Antoine Verney est un survivant, par hasard. Il n’a rien d’un héros. Il se retrouve à la fois prisonnier et protégé dans un immeuble parisien, alors que dans les rues les morts-vivants pourchassent les derniers humains.
Du haut de sa tour, tel Robinson sur son île, Antoine apprend à survivre et se confronte à la terreur. Armé d’un fusil, il découvre avec surprise qu’il peut tuer, et qu’il a même un certain talent pour ça. C’est un double combat qu’il va devoir mener, pour s’inventer une nouvelle vie, douce et fantaisiste, et ne pas sombrer dans la folie
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