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Commentaire ajouté par NicolaK 2022-04-06T17:57:29+02:00

Grosse panne d'inspiration pour écrire un petit retour sur La nuit a dévoré le monde, que j'ai pourtant terminé depuis deux jours. Tout doit aller par deux, puisque c'est le temps que j'ai mis à lire ces 120 pages.

Ce livre représente à la fois tout ce que j'adore et tout ce que je déteste dans un roman. Voilà pourquoi il est si difficile d'exprimer mon ressenti.

Le personnage principal, Antoine Verney, auteur de romances à l'eau de rose remportant un succès très relatif, se rend à une soirée chez une amie. Il s'y ennuie tellement qu'au bout de peu de temps, il se réfugie dans une chambre avec une bouteille pour seule compagnie et finit par s'endomir sur le tas de manteaux déposés là par les invités. La gueule de bois qui l'étreint le lendemain matin ne l'empêche pas de remarquer que les vêtements sont toujours là, mais que l'appartement est bizarrement très silencieux. Il sort alors de la chambre pour découvrir un carnage. Du sang partout, hormis un cadavre décapité. À partir de là, il va découvrir grâce à la radio que les zombies ont envahi le monde et pas seulement Paris où il se trouve. Il va donc se barricader dans l'appartement de son amie, puis investir l'immeuble de sept étages, et regarder ce qui se passe à l'extérieur du haut de son balcon. Voilà pour les grandes lignes que tout le monde connaît déjà.

J'en viens maintenant à ce que j'ai détesté dans la première moitié du roman. Ce n'est que de l'introspection d'un Antoine nombriliste, en mode Calimero, qui n'a éveillé aucune bribe d'empathie chez moi. Il a survécu parce qu'il est asocial et n'a pas songé une seule seconde à tenter d'aller au secours de sa famille, de ses amis, de son ex-femme qui vient de le quitter, contrairement au reste de la population qui s'est fait dévorer par les zombies... pour devenir des zombies aussi, et ainsi de suite, parce qu'ils se sont précipités pour retrouver leurs proches, du moins on l'imagine, ne disposant d'aucun détail sur d'autres protagonistes de l'histoire. Sauf que tout asocial et solitaire qu'il se décrit, il m'a semblé plutôt entouré, en fait. Mais le sort de ses "proches" lui est plutôt indifférent. Il nous en touche bien deux mots vite fait, espérant qu'ils s'en soient sortis, se posant une ou deux questions... mais c'est très superficiel et quand il vient à dire que certains lui manquent, c'est uniquement parce que la solitude, c'est sympa quand c'est choisi.

Enfin bref, donc dans toute cette première partie, on tourne dans la tête d'Antoine qui se débrouille d'ailleurs plutôt bien, entre deux pensées profondes, pour organiser sa survie dans ce grand appartement parisien, puis se ménager un avenir presque idyllique. Tout ce qui lui faut pour se sustenter, des armes, ses potes les oiseaux, et ses autres potes, les fleurs.

Maintenant j'en viens à ce que j'ai aimé. Le style de l'auteur a fait passer tout le reste au second plan, surtout dans la seconde partie du livre, où Antoine s'humanise un peu et où j'ai commencé à m'intéresser à ce qu'il ressentait. Parce qu'en fait non, il n'est pas fait de pierre, et je n'ai donc pas regretté d'avoir persévéré dans ma lecture. Et en plus du plaisir de découvrir la plume envoûtante de Martin Page, j'ai été emportée par la profondeur de ce récit. L'auteur nous démontre, s'il en était encore besoin, que l'homme est son seul véritable ennemi et qu'il scie la branche sur laquelle il est assis. Et non, il n'y a pas de planète B.

Merci à mon ami @Patlancien qui a attiré mon attention sur ce livre qui sort des sentiers battus. Merci également à Vicky (@Bartzella) qui a enfoncé le clou et me l'a fait placer tout en haut de ma PAL. Malgré mes réserves qui ne reflètent que mes goûts personnels, La nuit a dévoré le monde est un très bon bouquin et je vais me pencher sur les autres écrits de cet auteur.

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