" Le réveil, déjà... Il est sept heures. Bizarre, j'aurais juré l'avoir réglé sur huit. Sous ma main, la table de nuit est plus basse que d'habitude La radio gueule un truc qui ressemble à Madonna, ou Lady Gaga bref, ce n'est pas France Info. Je me lève dans le noir et me demande d'où vient cette infâme odeur de pieds. Je n'ai jamais senti des pieds de ma vie, et même si j'ai assez bu pour me réveiller dans un lit qui n'est pas le mie, ça n'a jamais fait puer personne. L'interrupteur, enfin, me tombe sous les doigts. J'allume.
Je regarde mon bras... qui n'est pas mon bras. Mon nez me paraît pointu, mes pommettes aussi. Putain, je ne suis pas moi."
Lorsque Maxime de Retz, homme d'affaires de 43 ans, se réveille dans le corps d'un ado, la situation est pour le moins embarrassante. Mais, quand on essaie de l'assassiner, là, tout part carrément en vrille.
J'avais oublié combien tout est difficile à quinze ans. Ou alors c'était moins difficile avant. Ou alors c'est plus difficile quand on a quinze ans dans le corps d'un autre. Mais merde, aller de Chartres à Paris, c'est le genre de choses qui ne prend pas plus d'une heure de ta vie, et encore, si tu roules lentement. À quinze ans, non. À quinze ans, le moindre trajet de rien du tout devient la traversée de l'Atlantique à la nage. Sans bras.
Il a d'abord fallu récupérer un peu de cash. Et donc, attendre que mamie s'endorme pour aller fouiller dans son sac, sauf que mamie, après avoir regardé tout ce qui peut se regarder sur TF1, elle lit jusqu'à pas d'heure. Et quand elle éteint, mamie, elle écoute la radio, si bien qu'on ne sait jamais vraiment quand elle dort, si elle dort. Il devait être au moins 1 heure du mat quand j'ai fini par ramper dans sa chambre, en serrant les fesses, avec l'impression d'aller chercher un blessé devant une tranchée allemande. Coup de chance : le son de la radio m'a couvert quand j'ai fait gling bling avec la chaîne de son sac - ça aurait été trop facile avec un sac silencieux - et j'ai enfin pu accéder à son portefeuille. Dans lequel bien sûr, il n'y a que 20 euros.
Bon roman ! Ce livre est drôle, haletant et original.
J'ai déjà expliqué que j'appréciais tout particulièrement cet auteur, ce qui m'avait conduit à écrire des critiques pour ce jeune (en tant qu'auteur) écrivain.
Cependant, La nuit des cannibales est, et de loin, le meilleur de ses livres.
Ne soyez pas rebutés par le titre, le livre n'a rien d'horrifique. Personne ne se nourrit de viande humaine, il n'y a pas de cannibales.
Surtout ne prenez ni la couverture ni le titre au premier degré car vous serez déçus.... pas de dents qui arrachent les chairs, pas de tripes ni d'organes à l'air, enfin rien de gore mais du gabriel katz quoi !
Maxime a 43 ans et est directeur d'une agence de mannequins, tout va bien pour lui, lorsqu'un matin il se réveille dans la peau d'un ado de 15 ans dans une chambre encombrée de posters de foot, un vieux Nokia et la famille qui va avec, et je peux vous dire qu'à ce stade là, j'ai ricané sans pouvoir m'arrêter avec un risque certain pour la camisole.
Ne cherchez pas non plus de héros, Maxime Aubert Hugo n'en a pas l'attitude ni les pensées et va partir rapidement en vrille.
Pour la fin, comme d'habitude, l'auteur va nous gâter comme il sait si bien finir ses récits.
Faite attention à votre réveil on ne sait jamais dans quelle peau vous pouvez vous réveiller. ?...
Je connaissais l'auteur dans l'univers fantasy (harcelée par une grande fan il aurait été difficile de ne pas le découvrir, peut-être se reconnaitra t-elle... ou pas...). Mais c'est dans ce monde fantastique que je préfère le lire sans aucun doute.
L'idée de départ est originale, l'intrigue très bien développée, les personnages bien pensés, le style impeccable. Bref c'est un très bon livre avec pas mal d'humour, ce qui ne gâche rien.
Si tu cherches des mangeurs de chair humaine, passe ton chemin ! Mais que sont donc ces Cannibales ?! L'intrigue est là, bien ficelée, le scénario est plus qu'original et le livre addictif et bourré d'humour . Mais la réponse est dans le bouquin, à toi de laisser ta curiosité l'emporter ;)
Tout d’abord, si vous craignez de voir apparaître des Cannibales mangeurs de chaire humaine, sachez que ce n’est pas du tout le cas. J’ai aimé lire ce livre car l’histoire est originale par rapport à ce que j’ai l’habitude de lire, mais ce que devient le héro au fils du livre m’a un peu dérangé. La plume de l’auteur est agréable avec un humour que j’ai particulièrement apprécié. J’ai eut du mal à comprendre où il voulait nous emmener, la fin était inattendue et de nombreuses questions sont restées sans réponses pour moi. Malgré ça, j’ai eut du mal à lâcher ce livre avant de l’avoir fini.
J'adore Gabriel Katz et j'avais hâte de le découvrir dans un autre registre avec ce roman. J'ai beaucoup apprécié même si je préfère mes autres lectures de lui. On retrouve une écriture très plaisante, et des pointes d'humour. Je n'ai pas vu les pages défiler et j'ai beaucoup aimé la fin (notamment la fin de l'avant dernier chapitre).
Honnêtement je ne m'attendais pas du tout à ça et adoré ! Surtout la premiere partie du livre, contrairement à beaucoup. La mythologie est vraiment très bien exploité, de supers personnages peut être un peu trop caricaturaux mais un héros génial. A decouvrir !
J'ai adoré ce livre qui est non seulement original mais également très bien écrit. Une histoire vraiment top avec des personnages que j'ai adoré et que j'ai peine à quitter. Le rythme est soutenu, il y a tout ce que j'aime du suspense, de l'humour... une lecture au top !!
Résumé
" Le réveil, déjà... Il est sept heures. Bizarre, j'aurais juré l'avoir réglé sur huit. Sous ma main, la table de nuit est plus basse que d'habitude La radio gueule un truc qui ressemble à Madonna, ou Lady Gaga bref, ce n'est pas France Info. Je me lève dans le noir et me demande d'où vient cette infâme odeur de pieds. Je n'ai jamais senti des pieds de ma vie, et même si j'ai assez bu pour me réveiller dans un lit qui n'est pas le mie, ça n'a jamais fait puer personne. L'interrupteur, enfin, me tombe sous les doigts. J'allume.
Je regarde mon bras... qui n'est pas mon bras. Mon nez me paraît pointu, mes pommettes aussi. Putain, je ne suis pas moi."
Lorsque Maxime de Retz, homme d'affaires de 43 ans, se réveille dans le corps d'un ado, la situation est pour le moins embarrassante. Mais, quand on essaie de l'assassiner, là, tout part carrément en vrille.
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