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« Il ne faut pas trop demander à un cerveau automatique. » (p. 82)
Afficher en entierIls sont repartis d'au-dessous du barreau le plus bas de l'échelle, et ils ont refait toute la grimpette, ils sont retombés en route, ils ont remonté encore, et retombé, et, obstinés et têtus, le nez en l'air, ils recommençaient toujours à grimper, et j'irai jusqu'en haut, et plus haut encore ! dans les étoiles ! Et voilà ! Ils sont là ! Ils sont nous ! Ils ont repeuplé le monde, et ils sont aussi cons qu'avant, et prêt à faire de nouveau sauter la baraque. C'est pas beau, ça ? C'est l'homme !
Afficher en entierLa clairière chantait comme un énorme xylophone sous les marteaux d'un fou.
Afficher en entierLa chaleur qui monte du trou fait ruisseler leurs visages.
L'écran est un ecran pliable, accroché sous un paraso au bord d'une piscine à Miami. Un gros homme congestionné, vêtu d'un bikini minimum, allongé sur une balancelle au souffle d'un ventilateur, soupire et se passe sur la poitrine une serviette éponge. Il trouve qu'il est inhumain de montrer un tel spectacle à quelqu'un qui a déjà si chaud.
Afficher en entierTout le monde n'est pas capable d'être heureux. Il y a des couples qui, simplement, ne sont pas malheureux. Il y a ceux qui sont heureux et ceux qui sont très heureux.
Afficher en entier-Moi c'est Eléa, lui c'est Coban. Il est le plus grand savant de Gondawa. Il sait tout. Gondawa, c'est notre pays.
Elle se tut un instant, puis ajouta d'une voix très basse, que la Traductrice eut de la peine à entendre :
-J'aurais voulu mourir en Gondawa...
Afficher en entierC'est cela que je me redis sans cesse, depuis ce jour, depuis cette heure: " Trop tard... trop tard... trop tard..."
Mais peut-être est-ce un mensonge que je mâche et remâche, dont j'essaie de me nourrir pour tenter de vivre...
Afficher en entier"La nuit des temps" reprend le principe de "Ravage" et du "Diable l'emporte" en lui donnant une ampleur nouvelle. La fin du monde est redoublée : ce n'est plus seulement notre culture qui est menacée de mort, c'est l'antique civilisation de Gondawa qui a succombé à la même menace il y a neuf cent mille ans. Mais l'amour n'a pas vaincu la mort : si l' Iseut gondawienne a pu franchir les millénaires grâce à l'hibernation, le Tristan correspondant n'est plus là pour s'éveiller en même temps qu'elle. Un homme d'aujourd'hui serait prêt à jouer ce rôle, mais il sait d'avance qu'il n'a aucune chance. Car l'amour, justement, est plus fort que la mort.
(extrait de la préface du recueil "Romans extraordinaires" paru chez "Omnibus" en 1995)
Afficher en entier"Depuis des semaines tu entendais dans une oreille les phrases de la langue inconnue, la mienne, par ma voix qui te parlait, tout le jour du matin au soir près de toi, dès que tu ne dormais plus et même quand tu dormais parce que les mots que je te disais c'était une façon d'être avec toi plus près de toi mon amour ma bien-aimée.
Et dans l'autre oreille tu entendais les mêmes phrases traduites, le sens des mots t'arrivait sans arrêt en même que les mots, et ta merveilleuse intelligence consciente, subconsciente, je ne sais pas, comparait, classait, traduisait, comprenait.
Tu me comprenais...
Moi aussi, moi aussi, mon amour, j'avais compris, je savais...
Tu étais à Paikan..."
Afficher en entierJE VOIS !... C'est l'Apocalypse !... Une plaine immense...brûlée vive !... vitrifiée !... Des armées tombent du ciel !... Des armes crachent la mort et les détruisent...
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