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Vivre les malheurs d'avance, c'est les subir deux fois. Le moment présent était un moment de joie, il ne fallait pas l'empoisonner.
Afficher en entierLes journalistes étaient déjà dans les cabines-radio en train de téléphoner au monde ce qu'ils avaient vu et ce qu'ils n'avaient pas vu.
Presses Pocket page 116
Afficher en entier- C'est Doa, ma fille, dit Coban. Elle a douze ans, et elle est seule... Toutes les filles de son âge ont depuis longtemps un compagnon. Mais elle est seule... Parce qu'elle est, comme moi, une non-désignée... L'ordinateur n'a pas pu me trouver une compagne qui m'aurait supporté et ne m'aurait pas irrité par la lenteur de son esprit. Une certaine vivacité des facultés mentales condamne à la solitude. J'ai vécu quelques périodes avec des veuves, des séparées, des non-désignées aussi. La mère de Doa en était une. Son intelligence était grande mais son caractère atroce. L'ordinateur n'avait voulu en accabler aucun homme. A cause de son intelligence et de sa beauté, je lui ai demandé de me faire un enfant. elle a accepté, à condition de rester à côté de moi pour l'élever. J'ai cru que c'était possible. Nous avons ôtés nos clés. Quelques jours après, nous avons dû nous séparer. Elle était assez intelligente pour comprendre qu'elle ne pouvait trouver le bonheur auprès de personne, pas même de son enfant.
Quand il est né, elle me l'a envoyé. C'était Doa...
"Doa, à son tour, a reçu de l'ordinateur une réponse négative. Son caractère est très doux, mais son intelligence est supérieure à la mienne. Elle ne trouvera son égal nulle part. Si elle vit...
La voix de Coban s'étouffa. Il effaça l'image.
Afficher en entierCe que nous savons de l'histoire des hommes et de l'évolution de la vie sur terre (...) n'est pas plus gros qu'une crotte de puce sur la place de la Concorde...
Afficher en entierLeurs deux visages apaisés reposaient l'un contre l'autre. Celui d'Eléa était tourné vers le ciel rouge. Celui de Païkan baignait dans l'herbe fraîche. Il ne voulait pas encore se retirer d'elle. C'était la dernière fois. Il pesait sur elle juste assez pour la toucher et la sentir tout le long de sa peau. Quand il la quitterait, ce serait pour toujours. Il n'y avait plus de lendemain. Rien ne recommencerait. Il faillit se laisser emporter par le désespoir et se mettre à hurler cotre l'absurde, l'atroce, l'insupportable séparation. La pensée de sa mort proche l'apaisa.
Afficher en entierJe suis entré et je t’ai vue. Et j’ai été saisi aussitôt par l’envie furieuse, mortelle, de chasser, de détruire tous ceux qui, là, derrière moi […] attendaient de savoir et de voir. Et qui allaient TE voir, comme je te voyais. Et pourtant je voulais aussi qu’ils te voient. Je voulais que le monde entier sût combien tu étais, merveilleusement, incroyablement belle. Te montrer à l’univers, le temps d’un éclair, puis m’enfermer avec toi, seul, et te regarder pendant l’éternité.
Afficher en entierSerrée dans une camisole, les bras et les cuisses maintenus par des courroies, elle ne réagissait plus. Immobile, les paupières de nouveau closes sur l'immense ciel de ses yeux, elle semblait parvenue au bout de la peur et de la résignation.
Afficher en entier- Ne nous faites plus transpirer !
-Je suis une Traductrice, dist la Traductrice, je ne suis pas un hammam. Toute la salle s'esclaffa. Hoover sourit et se tourna vers Lukos.
-Je vous félicite, votre fille a de l'esprit, mais elle est un peu casse-machin, non ?
-Elle est méticuleuse, c'est son devoir...
Afficher en entierRien désormais ne pouvait arrêter le déroulement fatal des événements.
Afficher en entierIl est deux choses qui subsisteront sur terre, tant qu’il y aura des humains : l’amour et la guerre !
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