Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 689
Membres
1 013 398

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

La nuit quand tu me manques, j'peux rien faire: Panorama du village des Wen



Résumé

Situé dans une région pauvre de la Chine du Nord-Ouest, ce village des années 1960-1970 n'est pas sans rappeler le Macondo de García Márquez ou le Yoknapatawpha de Faulkner. Un univers littéraire à la fois réel et imaginaire servi par une structure romanesque unique en littérature chinoise.

Cao Naiqian élabore un puzzle en trente morceaux, racontant chacun un drame familial ou une scène de la vie campagnarde. Les histoires sont indépendantes, mais les destins se croisent.

La sexualité et la nourriture, «deux éléments essentiels de la vie humaine», sont ses principales préoccupations. Une sexualité liée à un manque et à une frustration associés à la misère, mais aussi aux contraintes sociales et politiques.

Rapports incestueux, polyandrie et relations extraconjugales sont décrits de manière subtile et retenue, dans une langue concise et imagée. Ce roman poétique est aussi sensuel que désespéré.

Afficher en entier

Classement en biblio - 1 lecteurs

extrait

On a encore ramené Père Wok du vieux cimetière.

Père Wok vient d’une autre région, il n’a pas de parent dans le village, mais tout le monde l’appelle « Père Wok ». Dès qu’il a trop bu, il se prend pour le père de tout le monde, sans aucune distinction. Les gens du village l’appellent donc ainsi, quel que soit leur âge.

C’est le seul au village des Wen à boire tous les jours et à

en avoir les moyens. Cuvette, son cadet, est un haut fonctionnaire du gouvernement provincial. Tous les mois, il lui envoie vingt ou trente yuans, qui partent tous en fumée dans l’alcool.

Père Wok boit sans manger et aime boire chaud. Il a sa propre façon de réchauffer la gnôle. Il s’est cousu une petite poche dans l’entrejambe de son pantalon, il y glisse sa bouteille et le tour est joué. Il lampe deux gorgées, y fourre sa bouteille, relampe deux gorgées, refourre sa bouteille.

Il propose même aux autres d’en boire.

« Tiens, rince-toi donc le gosier avec la gnôle de ton père. » Disant cela, il retient son souffle, rentre son ventre à la peau toute plissée, plonge la main dans sa culotte et en extrait sa bouteille. Elle est toute chaude et ne sent pas que l’alcool...

Certains, dégoûtés, n’en boivent pas. D’autres s’emparent de la bouteille comme d’un clairon et tètent goulûment.

Les yeux mi-clos, la tête inclinée, Père Wok sourit ; il regarde le buveur. Sa bouche s’ouvre et se referme, comme si c’était lui qui picolait.

Quand il est bourré, il se dirige en titubant vers le vieux cimetière. Il fredonne toujours le même petit air, Contrariété :

 

Le jour quand tu me manques, j’saute la barrière,

La nuit quand tu me manques, j’peux rien faire.

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents


Date de sortie

La nuit quand tu me manques, j'peux rien faire: Panorama du village des Wen

  • France : 2011-10-13 - Poche (Français)

Les chiffres

lecteurs 1
Commentaires 0
extraits 1
Evaluations 0
Note globale 0 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode