Là où gisent les endormies

tout d'abord très belle couverture et très beau livre avec la tranche j'ai bien aimé l'histoire, tout doucement on découvre ce qui se passe dans cette école, et ce que vont faire Sade, Bad perséphone pour changer les choses

Ce roman a plein de bonnes idées mais qu'est-ce qu'il est long. Pourtant, je suis habituée à lire de gros pavés mais là, c'est beaucoup de blabla pour finalement, avoir toutes les réponses dans les 100 dernières pages. J'ai quand même été prise dans l'histoire mais la longueur a tout fait retomber comme un soufflé. Avis assez mitigé.

Il est incontestable que ce roman dégage une atmosphère envoûtante et exceptionnelle. Il s'harmonise parfaitement avec la saison automnale.

Bien qu'il manque d'un peu d'action, la brièveté des chapitres a facilité ma progression dans la lecture. Toutefois, certaines longueurs peuvent déséquilibrer le rythme de l'intrigue et entraîner une négligence de détails cruciaux. Cela ne m'est pas arrivé, mais cela aurait pu se produire.

Au-delà de cela, je dois avouer qu'il m'a agréablement surprise. N'ayant lu que peu d'avis à son sujet, j'étais dans l'ignorance de ce qu'il renfermait réellement, mais les sujets traités avec une telle précision ont su éveiller mon intérêt, même si cela reflète une réalité malheureusement véridique.

Je n'ai pas cessé d'essayer de déchiffrer les secrets qui engloutissent la prestigieuse Alfred Nobel Academy, tout en cherchant à comprendre les tourments qui hantent notre protagoniste Sade, ce qui la rend à la fois mystérieuse et énigmatique.

L’ambiance dark academia nous plonge dans ce récit avec une telle intensité qu'elle a le pouvoir de nous envoûter.

Je suis véritablement ravie d'avoir persévéré et d’avoir découvert ses révélations étonnantes.

Si vous aimez les thrillers dans une ambiance dark academia, je vous le recommande chaleureusement !

L’ambiance générale de ce livre m’a énormément fait penser à la série « Élite » que bon nombre connaissent sur Netflix. Il y a, au sein de l’Alfred Nobel Academy, des meurtres non élucidés, des secrets et ce côté « gosses de riches » prétentieux.

Quand il s’y ajoute un thriller, le cocktail est donc parfait pour passer un très bon moment.

Malheureusement, le début est très, très lent. Pourtant, il y a un meurtre et une disparition dès les premiers chapitres. Je pense que le format de 600/700 pages ne se prête pas aux thrillers qui se doivent d’être fluides sans réel temps mort pour pouvoir totalement nous happer et même nous faire trembler. Ici, les longueurs ont un peu gâché le rythme. L’histoire aurait été plus prenante si elle avait été plus courte.

J’ai donc failli abandonner et j’aurais eu tort, car une fois la (longue) première partie passée, le livre prend enfin une tournure trépidante !

Sade est une très bonne protagoniste avec beaucoup de tempérament. J’ai souvent eu peur pour elle car on finit par se méfier de tous les élèves de l’académie, il y a vraiment ce côté glauque et inquiétant tout au long de l’enquête. Baz aussi est attachant.

La psychologie de chaque personnage est très bien ficelée également. L’auteure dénonce la misogynie, les agressions sexuelles, le racisme... il y a aussi une petite romance F/F en slow burn avec la populaire de l’école que j’ai adoré suivre.

Le livre est engagé et très bien rédigé.

J’avoue que la fin m’a surprise ! Je recommande si vous aimez les thrillers qui prennent leur temps pour se développer.

• SPOILERS /!\

Un pensionnat d'élites, une clique d'élèves louche au possible, un mystère à résoudre, et surtout, le trope de la nouvelle arrivante qui vient foutre la pagaille ? Je suis au paradis.

Cependant, plusieurs choses me dérangent dans ce bouquin, malgré son écriture fabuleuse et l'habilité avec laquelle l'autrice a façonné ses personnages. Tout y était pour faire de cette histoire une lecture 5 étoiles, pourtant.

•D'abord, l'autrice possède un talent indéniable en matière d'atmosphère. L'ambiance était parfois réellement angoissante. On se serait crue dans un roman d'horreur par moments ; très brillamment exécuté.

J'ai également beaucoup aimé l'originalité et l'inclusivité de ses personnages. Elle a su exploiter chaque archétype du genre (les filles populaires, le meilleur ami gay, le capitaine d'une équipe sportive quelconque super populaire au point d'en paraître trop beau pour être vrai, etc) de manière à leur donner un nouveau souffle. C'était très rafraichissant. Perséphone, August et Jude m'ont particulièrement intrigué : jusqu'au bout, il était difficile de savoir sur quel pied danser les concernant.

Quant à Sade, c'est une héroïne atypique, car aussi troublante que fascinante. Elle regorge de secrets et de facettes que l'on apprend à découvrir, mais sans jamais la comprendre pleinement. Je l'ai adoré.

•Cependant, les choses se gâtent un peu. Si l'intrigue était rondement menée les trois premiers quarts du roman - disons jusqu'à la mort de Jude - les révélations finales et le grand dénouement se sont avérées franchement improbables. C'est un défaut qui revient dans beaucoup de romans du même genre, j'ai l'impression. Les thrillers YA en font souvent beaucoup trop, à mes yeux. Dans le cas présent, on ne savait plus où donner de la tête. Unetelle est vivante, puis morte, mais en fait non, machin a tué trucmuche, mais en fait non, puis en fait si, et ce n'est pas bidule le coupable mais il n'est pas innocent pour autant... Le récit en perdait de sa cohérence et de sa qualité. En soi, l'intrigue se tient, ce n'est pas le problème, mais l'ensemble manquait d'équilibre. Nous sommes ensevelis de révélations rocambolesques en quoi ? quelques chapitres à peine ? Sur un bouquin de 600 pages ? Quel dommage. D'autant que certaines desdites révélations manquaient franchement de crédibilité.

J'aime beaucoup l'idée que des adolescent/es se liguent contre le système pour qu'enfin, justice soit rendue, mais pitié, un peu de réalisme. Si les agressions sexuelles sont malheureusement trop souvent balayées d'un revers de la main par les autorités, le meurtre, lui; n'est pas un jeu. Vous ne ferez jamais croire qu'un meurtrier s'en sorte aussi facilement, surtout lorsqu'on connait l'importance sociale de sa victime.

•Je comprends le message, cependant, et s'il ne me plait pas, personnellement, il fonctionne sans aucun doute. L'autrice aborde énormément de thématiques importantes, d'une façon un peu édulcorée, certes, voire simpliste, mais sans jamais se montrer irrespectueuse. J'aurais simplement apprécié que les trigger warnings ne se résument pas à de petits caractères au dos d'une page que personne ne lit, cependant. (wink wink, les maisons d'édition françaises).

La seule chose avec laquelle je suis fondamentalement en désaccord, c'est la manière dont Francis s'en tire à la fin du roman. Apparemment, qu'il ait tué quelqu'un ne dérange personne. Je comprends qu'on puisse cautionner son acte, car sa victime n'était pas un enfant de choeur, mais comme je l'ai dit, aucun crime, quelle que soit sa nature, n'est un jeu. Et la raison pour laquelle Sade ne le dénonce pas est ridicule.

Mais c'est un parti pris qui n'engage que mes convictions personnelles. Au final, les filles victimes d'agressions ont eu la justice qu'elles méritent, et c'est l'essentiel. L'autrice démontre à la perfection l'omerta qui règne dans les milieux académiques dès lors qu'on parle de harcèlement et d'agression sexuelle.

•En bref, "Là où gisent les endormies" est une excellente découverte. Le rythme est haletant, les personnages et l'ambiance, incroyables... Sans ce fameux dernier quart, qui part vraiment en cacahuètes, cela aurait été un coup de cœur. Nous n'en sommes pas loin, cependant. Cela reste une lecture vraiment fabuleuse.

•Petite note :

Si vous aimez ce genre de livre, je vous conseille le " au Royaume des Menteurs" de Kiersi Burkhat, qui aborde des sujets similaires, d'une façon un chouia plus réaliste. Comme Sade, l'héroïne se bat contre le monde entier pour obtenir justice et mettre un violeur en série, populaire et adulé, sous les barreaux. Pensez juste à vérifier les trigger warnings !

L’HISTOIRE: l’Alfred Nobel Academy… un établissement prestigieux où s’éduque la jeunesse dorée. L’arrivée d’une nouvelle élève : Sade, jusque-là scolarisée à domicile. Sa nouvelle colocataire, la jolie Elizabeth, a tout pour lui plaire, sympa, ouverte… l’Alfred Nobel Academy est d’une beauté époustouflante, l’ANA, comme on l’appelle ici, tient davantage du musée que de l’établissement scolaire. Le séjour de Sade s’annonce sous les meilleurs auspices… Sauf qu’Elizabeth semble tourmentée par des messages qu’elle reçoit… Et que la dépouille du rat trouvée à l’entrée de la chambre est pour le moins anxiogène… Alors quand sade se réveille dans sa nouvelle chambre et voit vide le lit d’elizabeth, elle a un mauvais pressentiment… « C’est une erreur, tu n’aurais jamais dû venir… » Elizabeth a bel et bien disparu ! Un départ volontaire et précipité chez une tante éloignée selon l’ANA… Ni Sade, ni Baz, le meilleur ami d’Elizabeth, ne croient cette version et ils sont bien décidés à enquêter ! Commence alors une longue enquête… là où gisent les endormies… et le réveil va être…brutal !

AVIS: Sous les pavés la plage ! Voilà un pavé qui vous ferait oublier même que le soleil brille et que la mer vous attend ! 637 pages de pur bonheur ! Je n’ai pas décroché, Faridah Àbiké-Iyimidé m’a tenue en haleine tout au long de son roman. Le décor est envoûtant, une école inquiétante, huit maisons aux noms évocateurs : Turing, curie, enstein, hawking….Où se classent les élèves selon leurs appétences. Une héroïne-narratrice qui nous happe dès le départ, retenez son nom Sade Hussein, à prononcer Shadé Usseyne. Le rythme est lent mais prenant, comme Alice, on tombe dans le terrier du lapin blanc, un autre monde s’offre à nous, on termine le roman triste de quitter ces murs de l’ANA dont on fait désormais partie tant ils sont devenu familiers, réels. Pour autant on est loin du conte ou bien dans ce cas il est féroce, contemporain, les avertissements sont nombreux à l’orée du livre, cela m’avait arrêtée de prime abord mais, s’ils sont là à raison, le roman n’en est pas pour autant difficile à lire, sombre ou malsain, ce qui m’aurait fait le refermer. Il parvient à évoquer sans entrer dans des détails sordides, Il vise un public young adult et ferait une excellente série. c’est un roman addictif, palpitant, passionnant. L’objet-livre est juste sublime, ciselé dans l’esthétique mais également dans le contenu, avec notamment les insertions d’éléments annexes comme cette toute première page recouverte du même mot réécrit inlassablement :

désolée. désolée. désolée. désolée. désolée. désolée. désolée. désolée. désolée. désolée. désolée. désolée. désolée. désolée. désolée. désolée. désolée. désolée. désolée. désolée. désolée. désolée. désolée. désolée.

Ce que je suis si je ne vous ai pas convaincue ! Le petit bémol n’a rien à voir avec l’auteure ou le roman, il tient à la traduction qui contient de nombreuses coquilles ou approximations.

📚 Chronique et mise en scène photographique à retrouver sur @harper.a.lu.chat 📚

J'ai beaucoup aimé ce roman, dès le début j'ai été captivée et je suis facilement rentrée dans l'histoire.

C'est mystérieux, l'autrice dénonce ce qu'il se passe dans les écoles privés.

Il y avait un petit côté paranormal tout en étant un thriller contemporain.

Je n'avais pas vraiment deviné les gros plots twists à l'avance et comme dans As de pique j'ai été surprise !

Ce que j'apprécie avec cette autrice c'est la diversité de ses personnages et l'inclusivité, que ce soit les origines ou l'orientation.

L'ambiance du roman est dark academia, avec les différentes maisons dans l'école, ça m'a fait penser à la série Mercredi 🖤

Faridah fait maintenant partie de mes autrices favorites et j'achèterai direct ses futur romans 🥰

Attention aux TW : abus physiques et mentaux, agression sexuelle, alcool, crise d'angoisse, deuil, drogue, meurtre, misogynie, mort d'un proche, sang, sexisme, suicide, trouble de stress post-traumatique, viol, violence, vomissement.

Je trouve dommage qu'il n'y ait pas la carte dans l'édition française. On perd aussi les anagrammes dans quelques messages du roman qui ont été transformés en "news" dans la VF...

On n'a pas non plus les remerciements de l'autrice à la fin, ni les numéros d'aide.

Très bonne surprise.

Ce roman nous plonge dans une très bonne ambiance dark academia, avec des influences Life is Strange avec ce côté école d'élite, pleine de secrets et de drames.

L'histoire est très prenante et les retournements de situation sont très bien amenés et nous surprennent à chaque fois.

Les personnages sont très bien écrits, qu'ils soient détestables ou non (Basil best bro).

Le roman traite de sujets très difficiles, les TW sont réellement présents, et malheureusement réalistes. Ce n'est donc pas un livre à mettre entre toutes les mains.

En défauts, l'âge des personnages qui sont un peu jeunes et la fin avec les résolutions me paraissent un peu précipitées et brisées un peu le rythme.