La Palestine expliquée à tout le monde
Auteur
- Elias Sanbar (Écrivain)
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Classement en biblio - 7 lecteurs
extrait
- Vous avez raison d'y revenir car les intérêts géostratégiques n'expliquent pas tout. Une autre raison sera décisive.
Les États-Unis se reconnaissent dans le mouvement sioniste parce qu'ils sont nés, eux aussi, d'une disparition de l'autochtone: leurs «Peaux-Rouges» se sont retrouvés dans les réserves comme les Palestiniens dans les camps de réfugiés. Les «Pilgrim Fathers », les pionniers de l'Amérique venus d'Europe, et les migrants juifs fondateurs d'Israël partageaient une même mythologie, la même lecture biblique du peuple élu, la même conviction de l'élection, du fondement de la légitimité à conquérir des espaces prétendument vides, la même certitude de représenter la quintessence du Bien. Le remplacement des autochtones sera ainsi vécu comme une entreprise sans tache morale, sans injustice commise. Ce qui n'empêchera pas les interrogations éthiques de surgir plus tard, bien plus tard, tant aux États-Unis qu'en Israël.
Entre les États-Unis et Israël, c'est donc de reconnaissance qu'il s'agit. Chacun est le miroir de l'autre, au point qu'on ne sait plus qui des deux est le modèle ou le reflet.
Afficher en entierCommentaires récents
Livre court et facile à lire.
Il est très important de se documenter sur la question de la Palestine à l’heure actuelle.
Et boycotter Israhel
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Un très beau livre. Je remercie beaucoup Elias Sanbar d'avoir abordé un tel sujet avec autant de bienveillance, de douceur, d'empathie et de sagesse. Ses mots sont pleins de compromis et de compréhension, et sa plume est habile, de sorte à ne froisser personne. Ce livre m’a fait beaucoup de bien, et m’a éclairée sur certains points.
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Un ouvrage que je ne recommande pas. Comme dit précédemment, très orienté. Je n'ai retrouvé aucune neutralité venant de la part de l'auteur. Seule bonne chose; l'effet question/réponse.
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Très bon livre sur la fondation de l'état d’Israël et ses répercussions sur le peuple palestinien. Bien entendu, il faut nuancer les propos de l'auteur, car étant lui-même palestinien l'ouvrage est très orienté. La chronologie est plutôt pas mal et le système d' "interview" rend le bouquin assez fluide et accessible à tout le monde, historien ou pas.Il couvre assez bien l'intégralité du sujet, bien qu'évidemment en moins de 100 pages on s'imagine bien qu'il est très résumé pour un thème aussi complexe que le conflit israelo palestinien. En tout cas, gros coup de coeur pour ce livre court mais complet!
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Date de sortie
La Palestine expliquée à tout le monde
- France : 2013-10-03 - Poche (Français)
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Résumé
C’est un destin exceptionnel que celui de la Palestine : elle est à la fois le centre du monde et le pays impossible, perdu, recouvert par un autre, qui perd son nom, est occupé, dont l’existence même reste incertaine. Centre du monde, la Palestine l’est à double titre : berceau des trois monothéismes universels, elle est sous les feux de son actualité violente, depuis plus de soixante ans, depuis que la création de l’État d’Israël en 1948 l’a vue comme "une terre sans peuple pour un peuple sans terre". L’histoire de la Palestine contemporaine se souvient de celle des "gens de Terre sainte" mais commence avec "son problème". Et chacun peut sentir plus ou moins confusément que l’équilibre du monde joue là, sur ces quelques milliers de kilomètres carrés à l’Orient de la Méditerranée. À ceux qui disent ne rien y comprendre, à ceux qui trouvent trop compliqué le "conflit israélo- palestinien", Elias Sanbar voudrait répondre en restituant la continuité d’une histoire, depuis le mandat britannique à partir de 1917 jusqu’à aujourd’hui, que tant de commentaires ont souvent faussée ou étouffée. La Palestine, c’est l’histoire d’un pays absent que les Palestiniens ont emporté dans leur exil. C’est aussi le long combat qu’il leur a fallu mener pour retrouver un nom, une visibilité, une existence enfin. La Palestine d’Elias Sanbar est polychrome, terre de pluralité, des origines et des croyances. À ses yeux, la vouloir monochrome, c’est-à-dire exclusivement juive ou exclusivement musulmane, serait l’anéantir définitivement.
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