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Popo vit dans la petite ville de Kamakura. Depuis la mort de l’Aînée, sa grand-mère qui l’a élevée, elle a repris la gestion de la papeterie. Et comme sa grand-mère, elle devient « écrivain publique ». Elle écrit des lettres pour les autres. Pas n’importe quelle lettre. Ce sont des lettres de ruptures, des lettres d’invitation à un mariage et même une très belle lettre posthume. Elle choisit le papier, l’écriture, le stylo en fonction des circonstances et de la saison.

Ce livre m’a beaucoup touchée par sa douceur et sa poésie. Imprégnée de la culture japonaise, je le conseille à toute personne ayant l’ambition d’apprendre la langue ou le projet de se rendre au japon. Nous naviguons d’un personnage à l’autre. Nous voyons sous sa plume l’inspiration naître. Et à la fin, nous voyons la lettre telle qu’elle a été écrite.

Une très belle découverte.

Je vous souhaite de belles lectures.

La Papeterie Tsubaki est un roman doux et chaleureux. Ce n'est pas l'histoire de la papeterie mais bien sa vie que l'on découvre dans celle de Popo, portée par une plume touchante de simplicité.

Aussi apaisant que touchant, La Papeterie Tsubaki est vraiment une belle découverte ! On suit le retour de Hatoko dans sa ville natale ou elle doit reprendre malgré elle le métier d'écrivain public en même temps que la gestion de la papeterie familiale. J'avais quelques réserves concernant ce livre, moi qui m'attendait à une histoire un peu mièvre j'ai du revoir mon jugement. on déambule avec plaisir avec Hatoko dans les rues de Kamakura et on en viendrait presque à envisager une reconversion en écrivain public. Les petits plus de ce livre ? Une écriture fine et délicate parsemée des lettres écrites pour les clients de la papeterie.

Amateur de culture traditionnelle nippone ? Foncez, ce roman est fait pour vous. On y découvre de manière tout à fait ludique l’art entourant l’écriture et la calligraphie japonaise mais aussi l’emploi de l’encre ou la façon d’utiliser le papier. J’utilise le terme « ludique » car des dessins reprennent les écrits commandés par ses clients à l’héroïne, écrivaine publique.

http://musemaniasbooks.blogspot.com/2018/09/la-papeterie-tsubaki-dito-ogawa-roman.html

Qu'il est doux de retrouver Ito Ogawa dans un nouveau roman ! Je compte fermement sur les éditions Philippe Picquier pour en pourvoir un tous les ans - puisque l'auteure m'a appris qu'elle en avait écrit tout plein mais qu'ils n'ont pas encore tous été traduits en français…

J'ai savouré chaque mot de cette histoire, auprès de Hatako et son dévouement pour ses client.e.s. Hatako tient une papeterie, mais ce sont ses fonctions d'écrivain public qui lui font faire des rencontres étonnantes. Elle doit se mettre à la place de sa/son client.e pour écrire la missive désirée, en choisissant souvent elle-même les mots, ainsi que le papier, l'encre, le timbre, l'enveloppe, jusqu'à la calligraphie elle-même. C'est un plaisir d'assister à la confection de chaque lettre ; c'est vraiment de l'art.

J'ai beaucoup apprécié que les lettres soient reproduites, en japonais donc. On distingue les différentes écritures et même si l'on n'y comprend rien, ça immerge vraiment dans l'histoire !

Je ne pourrais pas dire que c'est un coup de cœur. L'émotion des premières pages, en retrouvant la précision des impressions et la délicatesse de la plume qui me donnaient des frissons, s'est peu à peu estompée.

J'étais tout simplement à l'aise dans l'histoire ; je me sentais à la fois chez moi et ailleurs. Bercée par les rencontres, émue par les relations nouées, le récit aurait pu continuer longtemps et j'aurais tout lu patiemment.

La routine, les rencontres, l'art de l'écriture. Le traditionnel qui côtoie le moderne… Je le répète : je me suis délectée de la douceur et de la sensibilité qui se dégagent de ce roman.

C'est donc un roman dans lequel je me replongerai, c'est certain, en cas de coup de blues, pour retrouver l'univers rassurant d'une papeterie chaleureuse qui m'accueillera avec une boisson chaude pour écouter mes soucis.

Si vous ne connaissez pas cette auteure japonaise, je vous recommande ce roman ainsi que Le restaurant de l’amour retrouvé et Le jardin arc-en-ciel qui dégagent une bienveillance infinie et qui sont parfaits pour une première incursion dans la littérature japonaise, car ils sont à la fois « typiques » et accessibles.

Amateurs de page turner, d'actions époustouflantes, de sentiments débridés...passez votre chemin. Ce roman n'est pas pour vous.

En revanche, si vous aimez les récits délicats, tout en nuances, servis par un style poétique, un peu comme une aquarelle, alors ce livre est pour vous.

d'Ito Ogawa j'avais lu "le restaurant de l'amour retrouvé", que j'avais bien aimé mais dont certains aspects m'avaient un peu gênés. La très jolie couverture et le résumé m'ont donné envie de plonger dans l'histoire de cette papeterie. Papeterie ultra secondaire malgré ce que pourrait laisser entendre le titre, c'est le décor, le coeur de l'histoire est plutôt le métier de "Popo", c'est à dire écrivain public et calligraphe.

Objectivement, il ne se passe rien ou pas grand chose dans ce roman, et pourtant on le dévore, happé par cette ambiance si délicate et poudrée, surprise (enfin ce fut mon cas) par toute les nuances qu'offre la calligraphie japonaise (certains termes assez techniques peuvent être assez étranges pour les néophytes, dont je fais partie). le choix des caractères, de l'encre, du papier, du timbre...sont aussi importants que les mots en eux-même.

Ce livre est une bulle d'anachronisme dans notre monde d'e-mail, et donne une folle envie de racheter de jolies cartes pour écrire à ceux que l'on aime.

C'est aussi une plongée dans la culture nippone (visites de temple, fêtes traditionnelles, codes sociaux, gastronomie..) qui ravira les amoureux de ce pays et charmera ceux qui n'y connaissent rien.

Choisissez un bon fauteuil, prenez une tasse de thé, relaxez-vous et oubliez le monde qui court autour de vous." La papeterie Tsubaki " vous ouvre ses portes.

J'ai beaucoup aimé La papeterie Tsubaki car il se dégage une certaine sérénité de cette lecture, une sorte de poésie, une atmosphère qui inspire au calme.

Cela raconte l'histoire de Hatoko, une jeune femme de 25 ans qui revient d'un voyage de plusieurs années dans la papeterie familiale où elle a grandi, élevée par sa grand-mère avec qui elle a eu des relations difficiles durant la période de son adolescence. Nous passons une année avec Hatoko avec les traditions japonaises ou familiales de l'été jusqu'au printemps suivant, saison de la nature qui renaît à l'image de la vie de la jeune femme qui va retrouver des couleurs et un avenir plus florissant.

Hatoko tient la papeterie à Kamakura au Japon qui bien qu'elle ne l'affiche pas, des gens du voisinage et des anciens clients ont recours à ses services d'écrivain public. Elle nous plonge dans cette activité de la calligraphie qu'elle a durement apprise auprès de sa grand-mère en nous décrivant des usages selon les types de messages à écrire, l'utilisation du papier, l'instrument graphique et l'encre qui correspondent le mieux aux intentions à exprimer. C'est la rencontre avec tout l'univers de l'écriture selon les conventions, le destinataire et le message pour mettre en forme avec son support et en mots le contenu du courrier pour qu'il exprime au plus près les intentions de l'expéditeur.

Hatoko va ainsi écrire toutes sortes de lettres et cartes qui demandent plus ou moins d'expérience et de capacités, une activité qu'elle exerce finalement comme un art, ce qui va la faire grandir par la même occasion.

J'ai beaucoup aimé tous ces personnages qui viennent solliciter ses compétences, le rituel qu'elle installe auprès de chaque client autour d'un thé qui devient un ami par la proximité, la discrétion et la confiance que cela suppose car ces personnes lui livrent une part de leur intimité. De plus, Hatoko a une voisine très agréable, une vieille dame très dynamique et perspicace, d'une âme très jeune qui vient égayer ses journée et l'aide à retrouver ses marques dans cette très jolie ville du bord de mer qui attire les touristes car elle se trouve à une heure de Tokyo. J'ai beaucoup apprécié les descriptions et les anecdotes qui permettent de découvrir Kamakura et donnent vraiment envie d'y séjourner. Une carte illustrée de la ville nous est présentée au début du roman pour mieux nous la représenter.

Vraiment ce fut une très belle découverte pour moi, un régal de lecture !

J’ai adoré ce livre. L’écriture est belle, le sujet est touchant. Ce fut pour moi un vrai moment de sérénité de plaisir. Lire sur le Japon, découvrir ses coutumes, ressentir cette atmosphère ... Tout m’a plu!

Un livre magnifique, empli de sérénité et de raffinement. Concrètement, il ne se passe rien, mais ce livre n'en a pas besoin. Tout est dit sans qu'il y ait besoin d'en faire des tonnes. Il m'a relaxée comme aucun livre ne m'avait relaxée comme ça depuis longtemps! L'écriture était très belle, les personnages attachants. J'ai adoré connaître tout le travail de Poppo pour écrire une lettre. C'était décrit avec beaucoup de douceur et de délicatesse. Un livre que je recommande!

Un livre magnifique, tout en douceur, pleins de poésie et d'émotions...

Il ne ce passe pas grand chose, c'est juste la vie de l'héroïne, écrivain-public dans une petite ville du Japon, on suis sa vie et celle de ces clients au fur et à mesure des saisons, et c'est tellement.... beau.

L'écriture déjà est très belle, les personnages sont tellement "vrais" et attachants <3

J'ai appris beaucoup de choses sur le métier d'écrivain-public au Japon, l'héroïne y met vraiment toute son âme, chaque lettres est différentes, le papier, l'encre, le style d'écriture..... c'est tellement beau et poétique !!

En plus de ça, ce livre donne faim, les descriptions de nourriture, de plats, sont nombreuses, et j'adore ça ! ^^

Bref, un petit coup de coeur pour ce livre sublime ! <3