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8 octobre 1908 : Adolf Hitler recalé. Que se serait-il passé si l'École des beaux-arts de Vienne en avait décidé autrement ? Que serait-il arrivé si, cette minute là, le jury avait accepté et non refusé Adolf Hitler, flatté puis épanoui ses ambitions d'artiste ? Cette minute-là aurait changé le cours d'une vie, celle du jeune, timide et passionné Adolf Hitler, mais elle aurait aussi changé le cours du monde...
Qu'est-ce qu'un monstre ? Un homme qui fait le mal à répétition.
A-t-il conscience de faire le mal ? Non, la plupart du temps. Parfois oui, mais cette conscience ne le change pas. Car le monstre se justifie à ses yeux en se disant qu'il n'a jamais souhaité la mal. C'est juste un accident de parcours.
Alors que tant de mal se fait sur cette planète, personne n'aspire au mal. Nul n'est méchant volontairement, même le plus grand rompeur de promesses, le pire des assassins ou le dictateur le plus sanguinaire. Chacun croit agir bien, en tout cas en fonction de ce qu'il appelle le bien, et si ce bien s'avère ne pas être le bien des autres, s'il provoque douleur, chagrin et ruine, c'est par voie de conséquance, cela n'a pas été voulu. Tous les salauds ont les mains propres.
Ce livre ammène une question que l'on ne s'est pas assez posé : Et si Hitler avait été différent ? Si la vie l'avait rendu différent ?
L'auteur nous emmène dans un récit incroyable, car si les deux Hitler sont identiques au départ, ils s'éloignent, il se séparent. Le constraste devient à la fin total. Ils n'ont plus qu'en commun que le nom.
Ce qui est incroyable, c'est l'imagination et l'appui historique de l'auteur qui a su nous inventer un 20ème siècle sans le Hitler que nous connaissons.
On peut trouver dérangeant de ressentir les sentiments d'Hitler à toutes les périodes de sa vie. Puisque l'auteur décrit à merveille les sentiments. Le roman en lui même est assez choc. Les scènes de guerre sont parfois d'une violence presque intolérables. beaucoup d'allusions sexuelles aussi.
Chapeau très bas à l'auteur, avec un roman qui fait réffléchir.
Il permet de comprendre beaucoup sur ce personnage que l'on mythifie comme le Diable en personne. Parce qu'en effet, on oublie qu'Hitler était comme vous et moi : un humain. Le message est parfaitement clair : n'importe qui aurait pu devenir Hitler. Et n'importe qui aujourd'hui peut encore le devenir.
L'écriture est fluide et très agréable à lire. J'apprécie énormément ces changements de paragraphes, qui permet de voir très nettement le contraste entre ces deux personnalités. On en apprend aussi sur le plan historique, mais surtout sur la personnalité d'Hitler, notamment avec le parallèle d'Adolf.H. Personnage que j'ai d'ailleurs trouvé extrêmement sympathique et fascinant. Ce qui est d'ailleurs assez fou quand on y pense.
Les dernières pages à propos de la création du livre est d'autant plus fascinant, je me suis énormément retrouvé dans ces paroles.
Très belle idée, très belle écriture, très bon livre qui fait énormément réfléchir sur l'être humain en général.
Original et très aventureux comme sujet mais je suis un peu resté sur ma faim.... une guerre a tout de même lieu, la partie psychanalyste avec la rencontre de Adolph (la version qui réussit a exercer son talent de peintre) aurait pu être plus poussée. .. je dirais qu'une fois sa "libération" par la sexualité grâce à Freud, le livre devient bien moins passionnant... manque de profondeur et d'investigation dans les esprits de A et de H. Mais cela reste sympa a lire
Je referme ce livre avec un certain malaise. L’auteur nous plonge dans un jeu de miroirs troublant. D’un côté, Hitler historique celui qui a été recalé au concours des Beaux-Arts qui sombre peu à peu dans la solitude, la folie. D’un autre côté, Adolf H, artiste en devenir, découvre l’amour l’amitié et le monde. Un roman audacieux et dérangeant. On y trouve une écriture assez fluide. C’est un pari risqué mais bien relevé qui nous force à réfléchir aux mécanismes de la haine et l’intolérance . Ce livre est troublant et essentiel. J’ai apprécié de voir comment cet homme est monté au pouvoir. Pourquoi ce fanatisme ?
Que se serait-il passé si Adolf Hitler avait été accepté aux Beaux-Arts en 1908 à Vienne. Ce livre nous montre en parallèle deux trajectoires : celle du dictateur que l’on connaît et celle d´Un Hitler alternatif.
Avec La Part de l’Autre, Éric-Emmanuel Schmitt nous livre un roman audacieux, à la fois troublant et fascinant, qui explore les méandres du destin et de la psychologie humaine. L’ouvrage part d’une question simple mais vertigineuse : que se serait-il passé si Adolf Hitler avait été accepté à l’Académie des Beaux-Arts de Vienne en 1908 ?
Le roman est construit en miroir, alternant entre deux histoires : celle du véritable Adolf Hitler, qui échoue à l’Académie et devient l’homme que l’Histoire connaît, et celle d’Adolf H., un jeune artiste viennois accepté à l’Académie, dont la vie suit une toute autre trajectoire. Ce double récit est l’occasion pour l’auteur d’explorer non seulement les bifurcations du destin, mais aussi la dualité intrinsèque de tout être humain.
La part « historique » du roman est glaçante, Schmitt n’hésitant pas à détailler la lente et terrifiante évolution de Hitler vers la monstruosité. En parallèle, la vie fictive d’Adolf H. est plus lumineuse, marquée par l’amour, la réflexion et l’humanisme. Ce contraste est puissant, même s’il peut parfois paraître un peu didactique.
Au-delà de l’histoire, le roman invite à réfléchir sur des thèmes universels : la responsabilité individuelle, le poids des choix, et la question de la nature humaine. Schmitt nous pousse à envisager Hitler non pas comme un monstre né tel quel, mais comme un homme dont les circonstances, les choix et les frustrations ont nourri l’idéologie destructrice. Ce regard dérange, mais il offre aussi une perspective précieuse pour comprendre l’importance de l’éducation, de l’art et de l’empathie.
Le style de Schmitt, à la fois fluide et accessible, rend ce roman philosophique très lisible. Il parvient à mêler la fiction, l’Histoire et la réflexion avec une grande habileté, même si certains passages peuvent sembler un peu appuyés dans leur volonté d’illustrer une thèse.
Ce livre est une uchronie imaginant la vie qu'aurait pu avoir Adolf Hitler s'il avait été reçu, comme il le souhaitait, à l'école d'art de Vienne. Plus largement quel impact cela aurait eu sur l'histoire et le monde. Sur le papier, c'est un programme qui m'emballait beaucoup, mais dans l'exécution, j'ai pas mal de réserves.
Déjà, je n'ai pas compris pourquoi il a été fait le choix de nous parler aussi du véritable Adolf Hitler. Puisque tout le long du livre, on alternera des passages à son sujet, et des passages sur son homologue imaginaire "Adolf H.". Techniquement parlant, c'est bien fait. Le travail de structuration de texte est même absolument remarquable, pour que les deux parties soient équilibrées, pour trouver les parallèles et rapprochement à faire, tout en conservant un rendu fluide et compréhensible pour le lecteur. Mais juste pourquoi donc ? Quel est l'intérêt ? Même si vous étiez une brèle en histoire à l'école, on a quand même déjà TOUS une vague idée de qui est Adolf Hitler. Et si je veux en savoir plus, je vais lire sa page Wikipédia, l'article d'un historien spécialiste du sujet, mais en aucun cas un roman de SF. Ce n'est pas pour ça qu'on vient vers ce livre. Ce n'est pas ici que le style et l'imaginaire d'un écrivain a du sens.
Ensuite, mon plus gros problème avec ce livre, c'est justement là où se dirige l'imaginaire de l'écrivain. Comment le résumer autrement que "du cul, du cul, du cul" ?!! On fait littéralement une obsession de la sexualité du personnage, tant imaginaire (à la limite, c'est un personnage imaginaire, on raconte bien ce qu'on veut) que réel, et là, c'est plus gênant, car on a probablement comme source strictement rien. La thèse qui en ressort, c'est que l'Adolf de fiction est plutôt bien porté sur la chose, quand le vrai Adolf a perdu son pucelage très tardivement ; voire qu'il aurait une forme d'asexualité / dégoût de tout ce qui s'apparente aux relations amoureuses. Et entre les lignes, j'ai eu l'impression de comprendre que cette forme de rejet de la sexualité en fait un homme profondément anormal, ce qui l'a amené au reste. Je crois que je n'ai même pas envie d'argumenter, tant c'est fumeux, basé sur rien du tout, et irrespectueux pour toutes les personnes asexuelles / aromantiques qui ne font de mal à personne, jusqu'à preuve du contraire.
Je passe sur les scènes parfois lunaires qu'on retrouve dans ce livre, ma "préférée" étant quand on fait rencontrer à Adolf H. un autre Viennois célèbre (et lui aussi très porté sur le cul) : Sigmund Freud, qui va donc s’amuser à le psychanalyser ! Rien que ça... Bon, alors déjà, à la base, rappelons qu'on est en train de parler d'une pseudoscience critiquable à bien des égards. Mais en plus, honnêtement, même si vous y croyez : en quoi le dialogue imaginaire, entre un patient n'ayant jamais existé et un praticien fantasmé, écrit par quelqu'un dont ce n'est pas le domaine d'expertise, peut avoir le début d'un intérêt en termes d'analyse des deux vrais personnages historiques ?!
Tout ça pour dire qu'in fine, en plus d'avoir trouvé ce livre assez cringe et pénible à lire, je suis pas vraiment plus avancée sur le sujet. Je n'ai pas trouvé le début d'un moment où on réfléchit vraiment à comment gérer cette part sombre, que tout a chacun a également - si ce n'est de baiser comme un lapin.
Une uchronie dont le thème m'intéresse particulièrement et qui me semble plutôt réussie ! L'auteur nous montre une facette d'Hitler que l'on ne peut imaginer tellement le chemin entre lui et le personnage réel que l'on connaît est long... Des repères temporels ainsi qu'une notification à chaque changement de point de vue m'ont manqué quelquefois mais l'ensemble est percutant.
Quelle belle découverte que cette fiction décrivant en parallèle les vies d'Hitler, et celle fantasmée d'Adolf H, qui lui a réussi son concours d'entrée aux Beauz de Vienne. Un peu dérangeant que d'imaginer Hitler autrement que monstrueux, mais le travail fouillé et le style pointu de l'auteur rend cela possible et crédible. Bravo!
L'auteur propose ici un double récit,deux destins bien différents pour un seul homme pas n'importe lequel puisqu'il s'agit d'Hitler.
Recalé pour la seconde fois de l'école des beaux-arts Hitler ne pourra vivre son rêve de devenir peintre, participant à la guerre de 14/18, déçu il se renferme sur lui-même ses mensonges et frustrations.
A la signature du traité de Versailles l'homme change et s'apprête à devenir Invisible.
L'antisémitisme lui permet de devenir un orateur qui enfin retient toute l'attention des foules et la naïveté de la population lui donne tous les pouvoirs.
Il vit la 2 ème guerre comme un accomplissement,elle le socialise en lui attribuant un rôle totalitarisme.On découvre alors un homme nostalgique, épris de revanche sur sa défaite qui ne laisse aucune place aux sentiments amoureux.
En parallèle l'auteur rêve d'un Arthur H qui va rentrer à l'école des beaux-arts,un homme qui s'épanouit, travaille sa peinture et vainc son inhibition pour les femmes.
Cette guerre il la vit comme un empêchement,elle interrompt sa carrière d'artiste le désindividualise.C'est un homme dégoûté de la guerre,pacifiste et dépolitisé,un homme moderne qui tente d'oublier dans la modernité et la nouveauté.
L'auteur nous plonge dans les méandres des tranchées,des atrocités endurées par les hommes du front, c'est totalement immersif de par les descriptions les actions ,cela en est troublant, déconcertant d'horreur et de terreur.
J'ai écouté la dernière partie celle intitulée Journal de "l'autre part de l'autre".
J'avais envie d'entendre la voix de l'auteur, ressentir ses émotions ainsi que celle des personnes qui l'ont entouré pendant l'écriture de ce livre.
Comprendre ce besoin de cerner ce personnage énigmatique d'Hitler,un homme qu'il vaut mieux taire le nom aujourd'hui.
Je comprends son besoin il est utile et nécessaire pour comprendre pourquoi un homme quelconque devient cet homme qui a marqué l'histoire du monde.
Un ouvrage incroyable que j'ai lu avec la plus grande attention, j'ai appris beaucoup de choses, j'en retiens la tolérance et le non jugement d'autrui.
Un remarquable travail littéraire qui explore une réalité historique alternative dans laquelle « la minute qui a changé le cours du monde » s’est déroulée autrement : Adolf Hitler a été accepté à l'Académie des Beaux-Arts de Vienne en 1908.
Le roman alterne entre deux récits : celui du Hitler que nous connaissons, responsable des pires atrocités du XXe siècle, et un Hitler alternatif dont la vie, et avec elle l’Histoire avec un grand H, prend une toute autre tournure.
Le livre pousse à réfléchir sur la part d'ombre que chacun porte en soi et sur les circonstances qui peuvent l'éveiller. Pour moi, c'est l'un des textes les plus émouvants et pertinents sur le sujet. Il m’embarque totalement et me fait verser des larmes à chaque lecture. De chaque phrase écrite par EES émane un style littéraire à couper le souffle.
L’auteur s'est torturé pendant des mois en plongeant dans les sombres recoins psychologiques d’une des figures les plus sombres et malfaisantes de notre Histoire, et a réussi à le transformer en un être humain auquel on peut sans peine s’identifier. Cet objectif est atteint de chaque côté du miroir. Adolf admis à l’Académie est un homme sensible, rêveur, assailli de doutes - un artiste dans ce qu’il y a de plus attachant. Le Hitler que l’on connaît suscite au mieux la pitié, au pire le dégoût, et reste cet individu sans grandeur, totalement centré sur lui-même, méprisant la Terre entière. L’humanité que l’auteur parvient à insuffler au personnage est dérangeante quand on se souvient de qui on parle, mais elle est surtout incroyablement bien maîtrisée.
Spoiler(cliquez pour révéler)Coup de cœur personnel : les passages dans lesquels l’auteur raconte le vrai Hitler, entièrement dépourvu de vie ou même de pulsion sexuelle normale, faisant l’amour à la foule par les discours enflammés qu’on lui connaît. Raconter ces événements de cette façon était tellement intelligent.
Résumé
8 octobre 1908 : Adolf Hitler recalé. Que se serait-il passé si l'École des beaux-arts de Vienne en avait décidé autrement ? Que serait-il arrivé si, cette minute là, le jury avait accepté et non refusé Adolf Hitler, flatté puis épanoui ses ambitions d'artiste ? Cette minute-là aurait changé le cours d'une vie, celle du jeune, timide et passionné Adolf Hitler, mais elle aurait aussi changé le cours du monde...
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