Ajouter un extrait
Liste des extraits
« Oh !... ma pauvre Mathilde, comme tu es changée !...
- Oui, j'ai eu des jours bien durs, depuis que je ne t'ai vue ; et bien des misères... et cela à cause de toi !...
- De moi... Comment ça ?
- Tu te rappelles bien cette rivière de diamants que tu m'as prêtée pour aller à la fête du Ministère.
- Oui. Eh bien ?
- Eh bien, je l'ai perdue.
Afficher en entierComme la vie est singulière, changeante! Comme il faut peu de chose pour vous perdre ou vous sauver!
Afficher en entierLes femmes n’ont point de caste ni de race, leur beauté, leur grâce et leur charme leur servant de naissance et de famille. Leur finesse native, leur instinct d’élégance, leur souplesse d’esprit sont leur seule hiérarchie, et font des filles du peuple les égales des plus grandes dames.
Afficher en entierElle se tourna vers lui, affolée:
-J'ai... j'ai... je n'ai plus la rivière de Mme Forestier.
Il se dressa, éperdu:
-Quoi!... comment!... Ce n'est pas possible!
Et ils cherchèrent dans les plis de la robe, dans les plis du manteau, dans les poches, partout. Ils ne la trouvèrent point.
Afficher en entierElle déchira vivement le papier et en tira une carte qui portait ces mots: "Le ministre de l'Instruction publique et Mme Georges Ramponneau prient M. et Mme Loisel de leur faire l'honneur de venir passer la soirée à l'hôtel du ministère, le lundi 18 janvier."
Au lieu d'être ravie, comme l'espérait son mari, elle jeta avec dépit l'invitation sur la table.
Afficher en entierMme Forestier, fort émue, lui prit les deux mains.
" Oh ! ma pauvre Mathilde ! Mais la mienne était fausse. Elle valait au plus cinq cents francs ! ..."
Afficher en entier