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Ne soyez pas inquiète, je n'ai jamais brutalisé une femme de ma vie. Et puis, vous êtes si petite ! Ça donne irrésistiblement envie de vous protéger.
(Archibald à Ophélie)
Afficher en entierOn est de moins en moins en avance. Décolle tes fesses de ce banc !
Afficher en entierIl lui tendit sa vieille médaille en or, assortie à ses galons et à ses dents. Ophélie l’examina d’abord avec ses lunettes. Une chose était certaine, cette breloque ne datait pas de l’ancien monde. Pressée d’en finir, elle déboutonna ses gants. Dès qu’elle referma ses doigts autour de la médaille, des fulgurances filèrent dans l’entrebâillement de ses paupières. Ophélie se laissa inonder, sans interpréter encore le flot de sensations qui se déversaient en elle, des plus récentes aux plus anciennes. Une lecture se déroulait toujours dans le sens contraire des aiguilles d’une montre.
Afficher en entier– Non, ma fille, non, oublie ça. Regarde-toi... Tu es haute comme un tabouret, tu fais le poids d'un polochon... Peu importe ce qu'il t'inspire, je te conseille de ne jamais opposer ta volonté à celle de ton mari. Tu t'y romprais les os.
Afficher en entier" -Je vous apprendrai "
Afficher en entierJe vais épouser l'homme qu'on a choisi pour moi. Ce n'est pas plus compliqué que ça.
Afficher en entier- Je sais pour le Livre. Je connais vos véritables ambitions. Spoiler(cliquez pour révéler)Vous vous servez du mariage pour prélevez un échantillon de mon pouvoir et vous l'inoculer. Ce que je regrette, c'est de ne pas l'avoir appris de votre bouche.
- Et ce que je regrette, moi, maugréa la tante Roseline en lui rendant son gant raccommodé, c'est de ne rien comprendre à ce que vous chantez.
"Ophélie et Roseline, Page 508"
Afficher en entierElle se laissa lentement glisser sur le tapis et replia ses jambes contre elle. Sa poitrine lui faisait mal. Plus mal que sa joue à vif. Plus mal que ses côtes. C'était une douleur profonde, lancinante, irrémédiable.
Afficher en entierPasser les miroirs, ça demande de s'affronter soi-même. Il faut des tripes, t'sais, pour se regarder droit dans les mirettes, se voir tel qu'on est, plonger dans son propre reflet. Ceux qui se voilent la face, ceux qui se mentent à eux-même, ceux qui se voient mieux qu'ils sont, ils pourront jamais.
Afficher en entierC'est une analphabète qui se sert de ses livres comme combustible. Je refuse de fréquenter quelqu'un qui respecte aussi peu le papier.
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