Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 551
Membres
1 012 801

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode


Extrait

Extrait ajouté par Saarah72 2016-08-30T20:59:51+02:00

Spoiler !!! Spoiler !!! Spoiler !!!

Sa question fut laconique :

- Votre cœur ?

- Il va bien, balbutia-t-elle. L'illusion est passée. Je me sens m...

Ophélie ne termina pas sa phrase. Thorn avait refermé ses bras sur elle avec une force qui lui coupa le souffle. Elle ouvrit grand les yeux sur cette obscurité qui produisait des battements précipités. Elle ne comprenait pas. Thorn aurait dû l'accabler de reproches, la secouer furieusement. Pourquoi la serrait-il contre lui ?

- Quand je vous ai dit que vous aviez une prédisposition surnaturelle aux catastrophes, ce n'était pas une invitation à me donner raison.

Ophélie ne put retenir ses sanglots plus longtemps. Les bras de Thorn se raidirent de surprise lorsqu'elle se cramponna à lui . Elle colla son visage contre son torse et hurla comme jamais, de toute sa vie, elle n'avait hurlé; c'était un cri qui lui venait du plus profond des entrailles et qui remontait le long de son corps comme une tornade. Thorn la laissa sangloter, hoqueter, renifler contre son uniforme jusqu'à ce qu'elle se fût entièrement vidée de son souffle. Ils demeurèrent un long moment silencieux sur le parquet de l'Imaginoir, enveloppés par la lumière rouge des lanternes.

- Je voulais vous aider, finit par dire Ophélie d'une voix rauque. J'ai tout gâché.

- Vous avez des regrets ? Moi pas.

Dépouillée de sa froideur hivernale, son accent avait une sonorité très différente.

- Vous vous mis nos deux familles à dos et vous venez de tuer un homme, lui murmura-t-elle. Tout ça à cause de moi.

Elle sentit les doigts de Thorn effleurer ses cheveux, sa nuque, ses omoplates avec indécision, comme s'il ignorait où et comment les poser. Il ne lui était pas souvent arriver d'avoir à consoler quelqu'un.

- Je n'aurais pas dû vous impliquer dans mes affaires. Je savais que c'était dangereux. Je me suis convaincu que j'avais la situation sous contrôle et cette erreur a bien failli vous coûter la vie. ( Thorn observa un long silence qu'Ophélie supposa être une hésitation, à la façon dont il retenait sa respiration. ) Il y a une chose que j'ai essayé plusieurs fois de vous dire. Je ne suis pas très à l'aise avec ces formalités, alors finissons-en et n'en parlons plus. ( Il se racla la gorge, comme si les morts s'y étaient coincés, puis il finit par grommeler: ) Je vous demande pardon.

Ophélie contempla l'obscurité chaude où elle se tenait blottie. A cette seconde, elle sut enfin avec une absolue certitude où se trouvait sa place. Ce n'était pas au Pôle, ce n'était pas sur Anima. C'était à l'endroit précis où elle se tenait maintenant. Aux côtés de Thorn.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode