Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 421
Membres
1 006 143

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

-Sais-tu pourquoi l’orange est un fruit reaaaaly important ?

Elle ne s’était pas attendue à cette question-là.

-Euh...il guérit du scorbut ?

(Le Sans-Peur et Ophélie)

Afficher en entier

Entre l'infinité du ciel et la mer de nuages, une immense tour en spirale coiffée d'un dôme en verre se dressait sur un îlot flottant qui avait à peine la place de l'accueillir; un versant entier de l'édifice débordait sur le vide, mais l'équilibre architectural était si parfait que l'ensemble tenait debout envers et contre tout.

— Le Mémorial de Babel, commenta Ambroise. C'est notre plus vieux monument, la moitié date de l'ancien monde. L'adage dit que toute la mémoire de l'humanité y repose.

Afficher en entier

Ophélie avait lu dans son manuel de géographie que Babel était éclatée en plusieurs arches mineures, mais cela ne l'avait pas préparée au spectacle qui se déployait devant elle. Une multitude d'îles flottantes baignaient dans une mer de nuages à la blancheur incroyable. Certaines avaient une taille suffisante pour accueillir une ville. D'autres à peine la place d'y construire une maison. Toutes arboraient une architecture mêlée de végétation, comme si les plantes et les pierres étaient imbriquées les unes dans les autres. Les arches mineures les plus proches étaient reliées entre elles par un entrelacs de ponts et d'aqueducs; les plus éloignées étaient desservies par des machines volantes qu'Ophélie était bien en peine d'identifier et qui ressemblaient à des trains ailés.

Afficher en entier

« Je fais un mari exécrable mais je n’autorise personne, et surtout pas lui, à harceler ma femme. »

Afficher en entier

Gallimard Jeunesse, p.393

« — Pourquoi êtes-vous à Babel ?

[...]

Pourquoi Thorn lui avait-il demandé pourquoi ? N'était-il pas évident qu'il était la seule réponse à sa question ?

À peine cette pensée s'était-elle formée en elle qu'Ophélie comprit la raison de son passage dans l'entre-deux.

Cet espace était le reflet même de son état intérieur.

Ni enfant ni adulte, ni fille ni femme, elle était restée coincée à la charnière de sa vie.

Elle avait attendu de Thorn des mots et des gestes qu'elle n'avait jamais eus pour lui.

À aucun moment elle n'avait dit “nous”.

À aucun moment elle n'avait fait un pas vers lui.

À aucun moment elle ne s'était mise à nu.

La vérité, la seule vérité, c'est qu'elle avait été lâche. »

Afficher en entier

Thorn détacha enfin son regard du verre d'eau pour le braquer sur elle. Ses prunelles pâles projetaient un éclair incisif à travers la pénombre.

- Vous rappelez-vous ce que je vous ai dit l'autre soir, devant le Memorial ? Que je ne voulais pas de vos bons sentiments ?

Ophélie hocha le menton.

- J'était sincère, poursuit-il d'une voix implacable. Je n'en veux pas.

Il se renfrogna, comme s'il avait un gout désagréable en bouche. Ses doigts firent valser son verre d'une main à l'autre avant qu'il se décide à le poser.

- Du moins, pas seulement.

Ophélie s'humecta les lèvres. Thorn n'avait pas son pareil pour la faire se sentir tour à tour glacée et brûlante.

- Vous ne.........

- Pas de demi-mesure, la coupa-t-il. Je ne suis pas et ne serais jamais votre ami.

-Essayez la pince à sucre automatique, c'est l'adopter ! L'adopter ! Les mâchoires à ressort s'actionnent d'une simple pression du doigt ! Du doigt !

Ophélie s'empressa de baisser le volume du poste.

- Je refuse de vivre avec l'impression continuelle de vous mettre mal à l'aise, enchaîna Thorn d'un ton abrupt. Si ce sont mes griffes qui vous rebutent..... je sui conscient d'être peu attractif..... cette jambe ne m'empêchera pas de .......

Il balaya son front d'une main excédée, comme s'il endurait un véritable calvaire grammatical.

Toute la nervosité d'Ophélie disparut aussitôt. elle se débarrassa de ses gants comme d'une ancienne mue. Les coups durs avaient abîmé Thorn et les dégâts étaient plus considérables au-dedans qu'au-dehors. Elle se fit la promesse de le protéger de tous ceux qui pourraient l'écorcher davantage, à commencer par elle.

Afficher en entier

Il n'en fallut pas davantage à Ophélie pour avoir honte. De s'être sentie seule auprès d'une personne qui l'était bien plus qu'elle. De lui poser des questions sans jamais répondre aux siennes. De lui avoir donné ni son véritable nom ni sa véritable histoire. De ne pas avoir l'intention d'y remédier.

Afficher en entier

– J’ai obtenu de lui un aéronef. Ne me sous-estimez pas.

C’était une boutade évidemment, mais Ophélie fut prise au dépourvu par l’extrême gravité de Thorn quand il fit descendre son regard sur elle.

– Je ne vous sous-estimerai jamais.

Afficher en entier

Ophélie avait vécu des situations peu banales au cours de sa vie. Écouter la radio dans la même pièce qu'un tigre à dents de sabre y figurerait désormais en bonne place.

Afficher en entier

"À ces mots, elle cacha précipitamment la carte postale. La bouffée d'excitation qui l'avait envahie reflua aussi tôt pour laisser la place à la frustration. C'était même au delà de ça. L'attente, l'interminable attente lui creusait un trou à l'intérieur du corps. Chaque nouvelle journée, chaque nouvelle semaine, chaque nouveau mois lui agrandissaient ce trou. Ophélie se demandait quelquefois si elle n'allait pas finir par tomber à l'intérieur d'elle-même." page 18

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode