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– Ça m’aura pris du temps, poursuivit-il d’un ton posé, mais je sais enfin ce qu’il faut faire.

Non seulement Thorn avait recouvré son sang-froid, mais son corps entier semblait envahi par une détermination nouvelle. Ophélie aurait même juré qu’il venait de prendre quelques centimètres supplémentaires, avant de réaliser qu’il avait simplement cessé de se voûter.

– Vous savez vraiment ce qu’il faut faire ? répéta-t-elle, pleine d’espoir.

Lorsque Thorn se tourna vers elle, les sourcils arqués de satisfaction, Ophélie sut que ce n’était pas un effet de son imagination : il souriait. Un sourire presque imperceptible, certes, mais un sourire tout de même.

– Il me suffit de vous retirer de l’équation, lui dit-il.

Ophélie se leva sous le coup de l’émotion. L’instant d’après, le sol se mit à vaciller et tout devint noir.

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Thorn ne répondit pas. Il était entièrement sclérosé autour de la crosse du pistolet, les yeux ouverts en grand sur une puissante réflexion intérieure. Ophélie fronça les sourcils. Le Thorn qu’elle connaissait aurait déjà repris les choses en main, mis au point un nouveau plan d’action, distribué des ordres et des coups de téléphone.

– Mademoiselle la grande liseuse familiale ? demanda alors le baron Melchior. Une suggestion ?

Ophélie avait l’impression d’être en possession de presque toutes les pièces du puzzle. Si seulement sa tête avait voulu arrêter de toupiller un instant, elle aurait peut-être pu les assembler…

– Je sais, déclara soudain Thorn.

L’ombre d’un sourire, un sourire qui n’était ni une grimace ni un rictus, flottait sur ses lèvres, tandis qu’il examinait son pistolet avec application.

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Ophélie avait espéré que ces explications inciteraient Thorn à rengainer son pistolet. S’il avait daigné baisser le canon vers le sol, il continuait de tenir l’arme à deux mains, prêt à s’en servir à la première alerte. Ses yeux d’épervier ne cessaient de bondir d’un coin à l’autre de son champ de vision, comme si l’ennemi était partout à la fois. Son manteau et ses cheveux agités par le vent le faisaient paraître encore plus hagard. Ophélie songea que Thorn n’était pas ressorti indemne du non-lieu.

– Gaëlle et Renold m’ont sauvé la vie, lui dit-elle. Vous pouvez leur faire confiance.

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– Lequel d’entre eux vous a mise dans cet état ? demanda-t-il à Ophélie.

Il y avait quelque chose de dangereusement méthodique dans sa voix qui incita Ophélie à ne pas lui répondre trop vite.

– Rangez d’abord votre bistolet, proposa-t-elle, le nez dans sa manche. Nous allons dous bous exbliquer calbebent.

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– Que se passe-t-il ici ?

Thorn venait d’apparaître au pied du phare dans un claquement de manteau noir. Il lui fallut une seconde pour photographier la scène du regard et une autre pour dégainer son pistolet.

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– Il va t’échapper ! cria Gaëlle qui arrivait à son tour en pressant un point de côté. Assomme-le !

– Et je fais comment ? rugit Renard en balayant l’air de ses énormes mains. Je sais même pas où elle est, sa caboche ! Ouch…

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– Ne l’écoutez pas, dit Ophélie en agrippant le bras de Thorn. Ce n’est pas du tout ce dont on a parlé.

Thorn ne lui répondit pas. Ophélie sentit, sous la manche noire du manteau, que tous ses muscles s’étaient tendus comme des ressorts. Il fixait intensément le cordon de sécurité qui le séparait du bureau de la Mère Hildegarde.

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Il y eut un grand fracas dans la pièce. Ophélie crut un instant que Thorn la rejoignait enfin, mais ce n’était rien de plus qu’une étagère qui venait de se décrocher du mur.

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Ophélie emprunta l’escalier à la suite de Thorn. Ils y croisèrent les gendarmes de la brigade et les vieux artisans de la manufacture, portés malgré eux par les mouvements de foule. Gaëlle s’était hissée sur la rambarde comme un marin sur le beaupré d’un navire ; au-dessus des contingences humaines, elle mâchonnait une cigarette juste à côté du panneau « INTERDICTION FORMELLE DE FUMER ».

Plusieurs bousculades furent encore nécessaires à Thorn et à Ophélie pour sortir de l’établissement. Le baron Melchior, dont l’embonpoint ne lui avait pas permis d’entrer, vint aussitôt à leur rencontre en tapotant le cadran de sa jolie montre.

– Sans vouloir vous affoler, il est midi. Nous n’avons plus que douze…

– Votre sœur a téléphoné, le coupa Thorn. Elle a arrangé une rencontre avec Mme Hildegarde. Ne me demandez pas comment, ajouta-t-il comme le baron Melchior lâchait sa montre de surprise. Où est notre pilote ?

Hormis quelques domestiques qui mettaient de l’ordre sur les tables des buffets, il n’y avait plus personne dans les jardins. Les illusions festives commençaient à s’estomper sous un début de pluie.

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Les courtisans étaient ensuite arrivés si vite et en si grand nombre qu’elle fut refoulée à l’autre bout du couloir avant même d’avoir pu apercevoir le bébé. Coincée entre les robes à crinoline et les manteaux de fourrure, toussant à cause des fumées photographiques, Ophélie aurait fini asphyxiée si Thorn n’était pas venu la dégager.

– Partons, maugréa-t-il. Ma tante est maintenant capable de se défendre seule et nous sommes attendus ailleurs.

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