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P. 285

- Et vous, vous me détestez encore ?

- Je crois que non. Plus maintenant.

- Tant mieux, grommela Thorn entre ses dents. Parce que je ne me suis jamais donné autant de mal pour ne pas être détesté de quelqu'un

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Ophélie allait devoir embarquer à bord du dirigeable. Ignorant la toux de plus en plus impatiente de la Rapporteuse et l'appel de sa mère sur la passerelle, elle se pencha sur le landau du bébé. Sa peau était aussi blanche que celle de Farouk.

Ophélie fit une promesse silencieuse à s filleule. Elle retrouverait Thorn. Et s'il fallait pour cela qu'elle défiât les Doyennes, le Dieu de l'humanité ou un briseur de monde, elle le ferait.

- Elle s'appellera Victoire.

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Elle eut l'impression qu'elle se brisait de l'intérieur lorsque Thorn resserra son étreinte autour d'elle.

_ Ne tombez plus dans les escaliers, évitez les objets tranchants et surtout, surtout, gardez-vous des personnes peu recommandables, entendu?

Une larme roula sur la joue d'Ophélie. Les mots de Thorn lui creusaient un vide abyssal dans le corps. Elle savait avec une absolue certitude qu'à l'instant où ils se sépareraient, elle ne connaîtrait plus jamais la chaleur.

Thorn déglutit contre son épaule.

_ Ah, et au fait: je vous aime.

Ophélie s'étrangla dans un sanglot. Elle ne parvenait plus à parler. Respirer lui faisait mal.

Les mains de Thorn se perdirent dans la masse épaisse de ses boucles. Son souffle se fit plus court. Il serra son corps contre le sien, aussi près que c'était physiquement possible, puis il se dégagea d'elle avec une vivacité presque brutale.

Il se racla la gorge, soudain enroué.

_ C'est... c'est un peu plus difficile que je ne le pensais.

Il repoussa ses cheveux pâles en arrière, son regard fuyant résolument celui d'Ophélie. La bordure de ses paupières avait rougi: cette vision, plus que tout le reste, la bouleversa comme jamais encore elle n'avait été bouleversée.

_ Partez maintenant, marmonna Thorn. J'ai les adieux larmoyants en horreur.

Il décrocha la main d'Ophélie qui s'était cramponné à sa chemise. Elle aurait voulu avoir ses deux bras pour mieux se retenir à lui.

_ Allez-vous-en, insista Thorn d'une voix sourde en voyant qu'elle ne bougeait pas. Plus vous vous attardez ici, plus ce sera dur pour moi de...

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"-Que faisiez-vous chez Archibald aujourd'hui ?

Les intonations neutre de Thorn avaient cédé la place à une voix de plomb. Ophélie fut déstabilisée par la tournure personnelle qu'avait prise la conversation. Elle ne comprenait même pas comment Thorn pouvait être au courant de cela en s'étant isolé toute la journée.

-Oh ça ? Ce serait un peu long à expliquer.

-Nous avions rendez-vous, souligna Thorn avec une lenteur redoutable. Pourquoi Archibald plutôt que moi ? Qu'est-ce qui le rend plus fréquentable ?

-Là n'est pas le problème, bredouilla-t-elle. Il y a eu un imprévu, c'est tout.

-Que dois-je donc faire pour que vous mettiez un terme à cette punition que vous m'infligez ?

A présent, les yeux de Thorn évoquaient du métal porté à incandescence. Recroquevillée sur elle-même, Ophélie rentra le cou dans son écharpe tout en s'obligeant à ne surtout pas détourner la tête. Elle ne voulait pas le montrer, mais Thorn lui faisait soudain un peu peur.

-Ce n'était vraiment pas prémédité. En fait, je vous avais oublié.

En entendant cette réponse, Thorn se mit à considérer Ophélie avec une telle intensité qu'elle eu la sensation de rétrécir dans sa robe de chambre, tandis que lui, au contraire, ne semblait cesser de s'agrandir. Il fronça les sourcils jusqu'à faire craqueler son masque de sang séché.

-Vous ne m'aimez vraiment pas.

Ophélie sentit un frisson électrique se propager sur sa peau. Elle connaissait bien cet effet. C'était celui que produisait un Dragon prêt à sortir les griffes. Le geste instinctif qu'elle esquissa pour protéger son visage eut pour conséquence immédiate de décomposer celui de Thorn. La sévérité de ses traits avait cédé la place à la consternation.

-Alors nous en sommes là ? Vous vous méfiez à ce point de moi ?

-Mes nerfs ont été mis à rude épreuve aujourd'hui se justifia Ophélie. Et puis, vous devriez vous regardez dans une glace quand vous faites cette tête. Vous vous trouveriez effrayant vous auss...

-Jamais je ne vous ferai du mal.

Thorn l'avait coupé avec une spontanéité si abrupte qu'Ophélie se sentit ébranlée. Pour la première fois depuis longtemps, elle crut en sa sincérité.

-Il y a plusieurs façons de faire du mal à quelqu'un. Je n'accorde plus ma confiance qu'à très peu de personnes et, pour le moment, ni vous ni Archibald n'en faites partie.

Thorn contempla ses grandes mains ensanglantées et, d'un geste vain, un peu gauche, il les frotta contre sa chemise, comme s'il prenait enfin conscience de ce que à quoi il ressemblait.

-J'ai beaucoup d'ennemis, se renfrogna-t-il. Je ne veux plus vous compter parmi eux, alors dites moi ce que je dois faire".

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Ophélie leva le nez en l'air pour voir si le ciel était à ce point menaçant. Elle crut avoir la berlue quand, à la place des nuages, elle vit la sinistre figure de Thorn.

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- Vous ne songez quand même pas à ...

- J'envisage toutes les possibilités pour nous épargner la famine, répondit-il en consultant sa montre à gousset. Si cela ne tenait qu'à moi, je choisirais prioritairement les ministres les plus gras, mais l’anthropologie est une pratique illégale, même au Pôle.

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-Ton livre n'est que le début de ton histoire, Odin. Il n'appartient qu'à toi d'en écrire la fin.

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Ce n’était pas Thorn qui avait besoin d’elle. C’était elle qui avait besoin de Thorn.

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-Je vous fais deux promesses, madame. Je n'abandonnerai pas Thorn et je trouverai un nom digne de votre fille.

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Ophélie ne termina pas sa phrase. Thorn avait refermé ses bras sur elle avec une force qui lui coupa le souffle. Elle ouvrit grand les yeux sur cette obscurité qui produisait des battements précipités. Elle ne comprenait pas Thorn aurait dû l'accabler de reproches, la secouer furieusement. Pourquoi la serrait-il contre lui?

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