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_ [...] Que Thorn te tienne éloigné de la cour jusqu'à votre mariage, c'est bien joli, mais ça ne résout pas le principal problème. (La tante Roseline décocha un bref regard à Ophélie qui mordillait nerveusement les coutures de son gant.) Farouk s'est entiché de toi.

Un frisson parcourut Ophélie sur toute la surface de sa peau.

_ Je lui rappelle quelqu'un, c'est différent. C'est un peu comme s'il se cherchait autant à travers moi qu'à travers son Livre.

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-Thorn en maillot de bain!crièrent trois voix a l'unisson. Ophélie avala de l'eau brûlante,la recracha par le nez

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– Allons, allons, pas de « madame » entre nous. C’est moi. Archibald.

– Quoi ?

Ophélie s’était entendu dire et répéter qu’une jeune fille bien éduquée ne disait jamais « quoi ? », mais elle estimait qu’il y avait certaines circonstances qui excusaient toutes les impolitesses.

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Elle suivit Berenilde et la Valkyrie le long d’un interminable défilé de chaises longues, où des personnes âgées prenaient le soleil avec une fixité de gisants. Que serait-elle censée dire à la grand-mère de Thorn quand elle la reverrait ? « Comment vous portez-vous, chère madame ? Avez-vous l’intention de me tuer, aujourd’hui ? »

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Archibald ? appela Ophélie en se penchant sur les vieilles femmes. Archibald, si vous m’écoutez, sachez que je serai devant votre cabinet dans une minute. Si vous voulez m’épargner d’être arrêtée par vos gendarmes, retrouvez-y-moi dès que possible. Venez avec votre régisseur, je vous expliquerai tout sur place. Merci d’avance.Les Valkyries s’entreregardèrent avec un sourcillement sévère, choquées d’être prises pour un central téléphonique.

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– Vous m’avez voulu honnête avec vous. Vous apprendrez donc que vous n’êtes pas pour moi qu’une paire de mains. Et je me contrefiche que les gens me trouvent douteux, du moment que je ne le suis pas à vos yeux. Vous me la rendrez lorsque j’aurai tenu toutes mes promesses, maugréa-t-il en tendant sa montre à Ophélie sans remarquer son expression ahurie. Et si vous doutez encore de moi à l’avenir, lisez-la. Je vous téléphonerai bientôt au sujet de votre cabinet, ajouta-t-il négligemment en guise d’au revoir.

Ophélie traversa le miroir, puis regagna son lit, dans l’atmosphère brûlante du gynécée. Elle contempla la montre de Thorn qui pulsait comme un cœur mécanique et sut que cette nuit encore elle aurait du mal à trouver le sommeil.

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– J’ai réfléchi à la question et je souhaiterais tenir un cabinet de lecture. Je pourrais réaliser des expertises pour authentifier des objets de famille ou des…

– Accordé, dit Thorn sans en écouter davantage.

Ophélie haussa les sourcils, stupéfaite d’avoir obtenu si rapidement gain de cause.

– Évitez juste de montrer vos performances devant Farouk, poursuivit-il. Ça pourrait lui inspirer l’idée de vous essayer sur son Livre, et le Livre, c’est mon affaire. Autre chose ?

– J’ai engagé un assistant, mais je n’ai actuellement aucun moyen de le rémunérer. Je ne suis pas très familière de ces questions d’argent. D’ici à ce que je puisse le rétribuer, pouvez-vous lui verser des gages pour ses services ?

– Accordé. Autre chose ?

– Euh… oui, balbutia Ophélie qui ne s’attendait pas à ce que cela aussi fût expédié si vite. J’ai peur à la longue de ne plus être capable de distinguer les illusions de la réalité. Je veux revoir le monde extérieur.

– Accordé, dit Thorn avec sa voix de couperet. La nuit polaire est terminée et les températures remontent, vous pourrez bientôt prendre l’air. Autre chose ?

– Depuis mon arrivée, je vis continuellement dans les jupons de votre tante. Je veux un domicile personnel, peu importe sa taille et son emplacement.

– Accordé. Autre chose ?

Ophélie savait que Thorn était prêt à faire quelques concessions, mais pas un instant elle n’avait imaginé qu’il lui céderait ainsi sur tous les plans, sans émettre d’objections. Il était réellement sérieux au sujet de leur réconciliation. Ophélie décida de l’être également. Elle dénoua son écharpe, éclaircit ses lunettes et repoussa sa forêt de boucles brunes pour cesser de se cacher.

– J’ai une dernière faveur à vous demander, la plus importante de toutes. Promettez-moi d’être honnête à l’avenir. Que je ne sois pour vous qu’une paire de mains, ce n’est plus un problème, dit-elle en serrant et desserrant ses gants. J’assumerai ce rôle du moment que c’est clairement établi entre nous et que chacun y trouve son compte. Je suis même prête à vous apprendre à lire quand vous aurez hérité de mon animisme, après la cérémonie du Don ; et vous m’apprendrez, vous, à apprivoiser mes griffes. Ce sera notre seul devoir conjugal, articula-t-elle en insistant sur chaque mot. Mais voilà, pour que je vous fasse confiance à nouveau, ne me dissimulez plus rien qui me concerne directement.

Cette fois, Thorn observa un long silence renfrogné, uniquement troublé par le vent qui cherchait la faille dans les coutures du manteau, à coups de bourrasques et de tourbillons.

– Accordé, finit-il par grommeler.

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-Ah, et au fait : je vous aime.

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- [...] Retrouvez-moi à l’intendance, insultez-moi, giflez-moi, cassez-moi une assiette sur la tête si ça vous chante, et puis n’en parlons plus. Votre jour sera le mien. Ce jeudi m’arrangerait. Disons… [...] Entre onze heures trente et midi. Je vous note sur mon emploi du temps ?

Thorn (p. 76).

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"Pour un couple si mal assorti, vous êtes décidément inséparables."

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