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« Sir Henry était Thorn »

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« L’émerveillement de Victoire fut vite remplacé par un sentiment de malaise. Elle ne percevait plus la présence de l’Autre-Victoire au loin. »

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« Victoire ne savait plus du tout ce qu’elle était supposée faire. Continuer à le suivre ? Ne surtout plus bouger ? Elle avait beau se concentrer, elle ne trouvait plus le chemin du retour. Elle n’avait jamais eu à se forcer auparavant : revenir à la maison avait toujours été aussi naturel que se réveiller. »

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« Elle pouvait apercevoir l’écharpe coincée dans sa portière et une silhouette familière derrière l’une des vitres. La silhouette de Thorn. Ophélie était sur le point de rattraper le tramoiseaux quand, soudain, les nuages se mirent à gémir sous ses pieds.

Elle entrouvrit un œil à travers les lunettes tordues qu’elle avait oublié de retirer pour dormir. »

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– Pourquoi diantre voulez-vous nous emmener là-bas ?

Archibald ramassa la pantoufle que Grand-Marraine avait perdue et s’en servit comme d’un éventail.

– Soleil, café, fruits, épices, je vous sers le paradis sur un plateau et ces dames rechignent ?

Il y eut un silence, plus lourd encore que l’orange posée sur le peignoir en soie de Maman, si lourd que Parrain lui-même perdit soudain toute sa légèreté. Il écrasa longuement son cigare dans un cendrier. Sa bouche possédait toujours ce petit pli malicieux dont Victoire raffolait, mais sa voix fut très sérieuse quand il reprit la parole.

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-je vous aime aussi [...]

Elle se décomposa en apercevant les éclats de métal répandus sur le parquet. Il ne restait plus grand-chose de l’armature de Thorn.

— Rien qui ne puisse être réparé, commenta-t-il. J’ai des outils dans ma chambre. En revanche ceci est plus ennuyeux, ajouta-t-il avec un bref regard pour la visionneuse de microfilms éclatée en morceaux. Je vais devoir m’en procurer une autre.

— Je ne crois pas que ce soit une priorité, s’agaça Ophélie.

Elle se mordit la langue quand Thorn pressa sa bouche contre la sienne. Sur le moment, elle ne comprit plus rien. Elle sentit sa barbe lui piquer le menton, son odeur de désinfectant lui monter à la tête, mais la seule pensée qui la traversa, stupide et évidente, fut qu’elle avait une botte plantée dans son tibia. Elle voulut se reculer ; Thorn l’en empêcha. Il referma ses mains de part et d’autre de son visage, les doigts dans ses cheveux, prenant appui sur sa nuque avec une urgence qui les déséquilibra tous les deux. La bibliothèque déversa une pluie de documents sur eux. Quand Thorn s’écarta finalement, le souffle court, ce fut pour clouer un regard de fer dans ses lunettes.

— Je vous préviens. Les mots que vous m’avez dits, je ne vous laisserai pas revenir dessus.

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Ophélie se sentit si exaspérée qu'elle tendit par inadvertance une gaufre à la pendule de la famille.

Rien n'y faisait : elle avait beau répéter à chacun qu'une Doyenne était indigne de confiance, on ne l'écoutait pas. Elle aurait voulu les mettre en garde contre tellement d'autres choses encore ! Contre Dieu, en particulier. Elle n'avait pourtant parlé de lui à personne : ni à ses parents, qui la questionnaient sans cesse, ni à la tante Roseline, qui s'inquiétait de son mutisme, ni au grand-oncle, qui l'aidait dans ses recherches. Toute la famille savait qu'il s'était passé quelque chose dans la cellule de Thorn - les moins renseignés croyant que c'était Ophélie qui avait fait de la prison - mais personne n'avait jamais obtenu d'elle le fin mot de cette histoire. Elle ne pouvait pas le dire, pas après ce qu'elle avait découvert sur Dieu.

La Mère Hildegarde s'était tuée à cause de lui.

Le baron Melchior avait tué pour lui.

Thorn avait failli être tué par lui.

L'existence de Dieu était une vérité dangereuse. Aussi longtemps qu'il le faudrait, Ophélie en garderait le secret.

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Ophélie avait passé ses trois dernières années à se sentir creuse. Elle était enfin complète.

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- Je vous aime, répéta t'elle d'un ton inflexible. C'est ce que j'aurais du vous répondre quand vous vouliez connaitre la raison de ma présence à Babel. C'est ce que j'aurai dû vous répondre à chaque fois que vous vouliez savoir ce que j'avais vraiment à vous dire. Bien sûr que je désire percer les mystères de Dieu et reprendre le contrôle de ma vie, mais... Vous faites partie de ma vie, justement. Je vous ai traité d'égoïste et à aucun moment je me suis mise, moi, à votre place. Je vous demande pardon.

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– Je refuse de vivre avec l’impression continuelle de vous mettre mal à l’aise, enchaîna Thorn d’un ton abrupt. Si ce sont mes griffes qui vous rebutent… je suis conscient d’être peu attractif… cette jambe ne m’empêchera pas de…

Il balaya son front d’une main excédée, comme s’il endurait un véritable calvaire grammatical.

Toute la nervosité d’Ophélie disparut aussitôt. Elle se débarrassa de ses gants comme d’une ancienne mue. Les coups durs avaient abîmé Thorn et les dégâts étaient plus considérables au-dedans qu’au-dehors. Elle se fit la promesse de le protéger de tous ceux qui pourraient l’écorcher davantage, à commencer par elle.

Elle s’approcha de manière à bien se tenir dans son champ de vision. C’était une bonne chose qu’il fût assis, ça les mettait à égalité. Il tressaillit quand elle appuya ses mains nues de part et d’autre de son visage. C’était un être anguleux de corps comme de caractère, sans jamais une formule aimable, ni un geste galant, ni un mot d’humour, préférant la compagnie des chiffres à la société des hommes. Il fallait avoir une bonne motivation pour regarder Thorn en face.

Ophélie en possédait une.

Elle embrassa ses cicatrices, d’abord celle qui lui fendait le sourcil, ensuite celle qui lui crevait la joue, enfin celle qui lui traversait la tempe. À chaque contact, Thorn écarquilla davantage les yeux. Ses muscles, à l’inverse, se contractèrent.

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