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Victoire regarda la Dame-Aux-Droles-D'yeux qui regarda la Petite-Dame-À-Lunettes qui regarda Parrain.

_ D'accord, dit celui-ci, toujours allongé au sol. J'admets que, celle-là, je ne l'avais pas vue venir.

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Était-ce là, comme elle peinait à le croire,une authentique tentative d'humour ? Thorn essayait-il bel et bien de lui rendre le sourire ? Elle mesura l'étendue du chemin qu'ils avaient parcouru l'un et l'autre depuis cette sinistre rencontre sous la pluie d'Anima, lui avec sa pelisse d'ours, elle avec son timbre de moineau.

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- Bien, dit-il d'un ton pragmatique. Puisque tu as fait le choix de rester, ça nous laisse un surcroît de temps.

- Du temps pour quoi ?

Ophélie craignait la mise au point d'une nouvelle mission. Elle n'était déjà pas certaine de mener à bien celle du lendemain sans se faire prendre - avec les conséquences désastreuses qui s'ensuivraient. Elle se rendit compte après coup que sa question avait provoqué sur Thorn un effet imprévu. Sa figure entière s'était durcie, depuis les lignes de tension de son front jusqu'aux muscles de sa mâchoire.

- Pour nous.

Ophélie haussa les sourcils. Il y avait eu, dans ces deux mots impératifs, de la possessivité ; puis à la seconde suivante, dans les paupières vides baissées, de la honte. Comme si Thorn s'était déçu lui-même. Ce n'était pas la première fois qu'Ophélie surprenait chez lui des forces contradictoires.

Elle se sentit portée vers lui par un élan irrésistible. Thorn la garda prudemment dans son champ de vision. Ses yeux étaient pareils à de la glace : froids et brûlants en même temps. Ophélie aurait tellement voulu atténuer un peu cette intransigeance...

Elle accueillit sur sa chair le courant galvanique des griffes qui la mettait à vif. Elle se hissa sur la pointe des pieds et, avec des gestes embrouillés mais déterminés, elle entreprit de défaire les boutons d'or de son uniforme. Le débarrasser de cette peau factice. Le rendre à lui-même, ne serait-ce qu'une nuit.

L'attention de Thorn s'était faite dévorante. Lui qui aimait si peu manger paraissait soudain en proie à la faim.

Tandis qu'il se refermait de tout son corps sur elle, Ophélie se fit une nouvelle promesse.

Elle changerait le regard de Thorn dans le miroir.

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La vérité est un mensonge qui s'écoute.

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L'histoire aurait simplement emprunté une autre voie. Chacun doit jouer son rôle comme il jouera le sien.

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Ophélie ne détenait qu'une toute petite fraction des secrets d'Eulalie Dilleux, mais il lui semblait entrevoir une vérité bien plus vaste, tapie dans un recoin de mémoire, aux implications si écrasantes que tout cela lui donnait l'impression d'être pour elle-même une terre inconnue.

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- Nous.

Ophélie tourna la tête vers Thorn sans le voir. [...] D'un seul mot, il l'avait fait de sentir mieux.

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Thorn baissa vers Ophélie son grand nez, qui portait l’empreinte de ses doigts, pour la considérer avec le plus grand sérieux.

- Si à un moment quelque chose ne te convient pas… un geste que j’ai, un mot que je n’ai pas... tu dois me le dire. Je ne veux pas avoir à me demander pourquoi je n’arrive pas à rendre ma femme heureuse.

Ophélie se mordit l’intérieur de la joue. La vérité, c’était qu’ils se situaient désormais tous les deux en terre inconnue.

- Je suis déjà heureuse. Un peu plus que cela, même.

Les lèvres sévères de Thorn furent parcourues d’un frémissement. Il se pencha sur elle, résolument cette fois, mais l’articulation de son armature de jambe se bloqua, le figeant en plein élan. Il en fut si exaspéré qu’Ophélie ne put contenir son rire plus longtemps.

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Thorn baissa vers Ophélie son grand nez, qui portait l’empreinte de ses doigts, pour la considérer avec le plus grand sérieux. « Si à un moment quelque chose ne te convient pas… un geste que j’ai, un mot que je n’ai pas… tu dois me le dire. Je ne veux pas avoir à me demander pourquoi je n’arrive pas à rendre ma femme heureuse. » Ophélie se mordit l’intérieur de la joue. La vérité, c’était qu’ils se situaient désormais tous les deux en terre inconnue. « Je suis déjà heureuse. Un peu plus que cela, même. » Les lèvres sévères de Thorn furent parcourues d’un frémissement. Il se pencha sur elle, résolument cette fois, mais l’articulation de son armature de jambe se bloqua, le figeant en plein élan. Il en fut si exaspéré qu’Ophélie ne put contenir son rire plus longtemps.

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- Allons, allons, mon garçon, je sais qu'en dépit des apparences, vous détestez autant la violence que moi. Vous vous êtes déjà sali les mains pour votre petite épouse. Je suis sûr qu'elle détesteriez que vous recommenciez.

Ophélie était au moins d'accord avec ça. Elle se relia de toutes ses griffes au systèmes nerveux de Lazarus qui lui lâcha les épaules sous l'effet de l'électrochoc. Elle ne lui laissa pas le temps de se remettre de sa surprise en lui envoyant un deuxième électrochoc qui le repoussa en arrière. Puis un troisième qui le renversa contre Walter. Puis un quatrième qui le fit rouler sur le plancher. Puis un cinquième qui l'empêcha de se relever. A chaque poussée, Ophélie énumérait intérieurement.

"Le chevalier."

"Blasius."

"Elizabeth."

"Ambroise."

"Mon musée."

Elle projeta Lazarus contre le mur du fond et toutes les étagères, gagnéespar l'animisme qui se communiquait à la salle, déversèrent sur sa tête les poteries qu'elles contenaient.

"Thorn et moi."

Ophélie fut envahie par un profond écoeurement en contemplant ce vieillard recroquevillé sur le sol. L'argent de ses cheveux était devenu rouille. C'était elle qui avait fait ça. Elle eu beau se répéter qu'il le méritait, un goût âcre lui remonta dans la bouche. Elle le ravala dès qu'elle croisa le regard de Thorn, qui s'était vidé de toute rage meurtrière et qui la dévisageait avec stupeur. Non, ce n'était pas toujours à lui de se salir les mains. Elle assumait son acte.

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