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"C'est ce que je suis avant d'être une paire de mains, conclut Ophélie en sortant ses doigts de la glace. Je suis la Passe-miroir."

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- Entrevue entre Archibald et Ophélie -

Ne lâchant pas le poignet d'Ophélie, il lui déposa un baise-main, un sourire espiègle sur les lèvres.

- "Je m'appelle Archibald. Me diriez-vous enfin votre nom, fiancée de Thorn ?"

Ophélie récupéra sa main et effleura des doigts les coquelicots. […]

- "Denise. Et pour votre gouverne, je suis déjà mariée à un homme de ma famille. Je ne suis que de passage ici. Je vous l'ai dit, vous me prenez pour une autre."

Le sourire d'Archibald vacilla. Prise d'une inspiration subite, Ophélie avait improvisé ce joli mensonge. Comme elle ne pouvait nier qu'elle était Animiste (habitante d'Anima), autant se faire passer pour une parente. Le plus important, c'était d'empêcher coûte que coûte cet homme d'établir un lien intime entre elle et Thorn. Elle avait déjà le sentiment d'avoir commis une bêtise irréparable, aussi ne devait-elle pas aggraver sa situation.

Archibald considéra en silence, sous sa cape en auvent, le visage impassible d'Ophélie comme s'il cherchait à percer ses lunettes noires. Pouvait-il entendre les pensées ? Dans le doute, Ophélie se récita en boucle une comptine d'enfance.

- "Madame, donc ? Dit Archibald d'un air pensif. Et quelle est votre relation avec la fiancée de Thorn ?"

- "C'est une proche cousine. Je voulais connaître l'endroit où elle va vivre."

Archibald finit par lâcher un profond soupir. 

- "Je vous avoue que je suis un peu déçu. Il aurait été follement amusant d'avoir la promise de Thorn sous la main."

- "Et pourquoi cela ?" Demanda-t-elle en sourcillant.

- "Mais pour la déflorer, bien entendu."

Ophélie battit bêtement des paupières. C'était la déclaration la plus inattendue qu'on lui avait jamais faite.

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- Renard parlant au domestique Mime -

Renard s'empara d'un tabouret, cala dessus son grand corps taillé comme un buffet et fit signe à Ophélie de s'asseoir en face de lui.

- "Maintenant, on cause."

Ophélie et sa pile de draps prirent place sur le lit ; les pieds arrière cédèrent aussitôt sous le poids.

- "Mon veinard, tu es tombé sur la perle rare. Ça fait vingt-trois ans que je trime au Clairdelune, autant te dire que de l'expérience, j'en manque guère. Et puis, je suis un gentil bonhomme, moi, pas un de ces innombrables vicieux qui pullulent dans le coin. Quand je t'ai vu venir avec tes yeux en soucoupe, je me suis dit de suite : « Mon Renold, ce petit-là va se faire croquer par le premier venu, faut que tu lui donnes un coup de pouce. »"

Ophélie cligna des yeux pour lui faire signe de poursuivre. Dans un grincement de tabouret, Renard se pencha vers elle, si près qu'elle redouta un moment qu'il choquât ses lunettes. Et Mime ne portait pas de lunettes.

- "Voilà ce que je te propose. Je t'apprends tout ce que tu as besoin de savoir ici, en échange de quoi je ne te demande qu'une insignifiante contrepartie."

Il déboutonna sa livrée et extirpa d'une pochette intérieure un petit sablier rouge.

- "Est-ce que tu sais ce que c'est ?"

Ophélie fit non de la tête.

- "Je m'en doutais. Ces choses-là ne se concoctent que dans le coin. Pour faire bref, les nobliaux d'ici nous remercient avec ces pourboires. Des sabliers comme ça, t'en verra jamais que de quatre couleurs. Des verts, des rouges, des bleus et des jaunes."

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Pas d'accusation, pas de réprimande. Le visage de Berenilde était tout de velours, mais il y avait de la raideur sous ses boucle d'or et son ample peignoir de soie. Elle était beaucoup plus fâchée qu'il n'y paraissait.Ophélie compris que c'était cela, être une dame du monde: recouvrir d'un doux sourir les sentiments vértables.

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Les paroles glaciales de la Doyenne résonnaient dans sa tête : « Si tu échoues à cette tâche, si tu fais échouer ce mariage, je te jure que tu ne poseras plus jamais les pieds sur Anima. » Le bannissement était pire que la mort.

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-Vous auriez du m'en informer.

-Sans doute.

-Vous aviez peut-être des raisons de me taire cette rencontre ?

Ophélie a force de levez le nez vers Thorn.Elle s'aperçu, à la lumière de la lampe, que les muscles qui jouaient le long de sa mâchoires s'étaient contractés.

-J'espère que vous ne faite pas allusion a se que je croit,dit-elle d'une voix sourde.

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-Réflexion faite, je rectifie ce que j'ai dit, reprit Thorn d'une voix monocorde. Vous êtes en partie responsable de ma contrariété.

-Ah?

-Je vous avais demandé de ne vous fier à personne d'autre que ma tante. Personne d'autre. Faut-il donc vous mettre toujours les points sur les "i"?

Le ton de Thorn était tellement excédé qu'Ophélie tomba des nues.

-Comment aurais-je pu un instant soupçonner Spoiler(cliquez pour révéler)votre grand-mère? Elle s'est montrée plus gentille avec moi que n'importe lequel d'entre vous.

Thorn devint si blême, soudain, que la couleur de sa peau se confondit avec celle de ses cicatrices. Ophélie avait pris conscience trop tard des mots qu'elle venait de prononcer. Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire.

-Et puis, elle vit sous votre toit, bafouilla-t-elle

-Vous compterez souvent des ennemis sous le même toit que le vôtre. Essayez de vous faire à cette idée.

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Au commencement, nous étions un.

Mais Dieu nous jugeait impropres à le satisfaire ainsi, alors Dieu s'est mis à nous diviser. Dieu s'amusait beaucoup avec nous, puis Dieu se lassait et nous oubliait. Dieu pouvait être cruel dans son indifférence qu'il épouvantait. Dieu savait se montrer doux, aussi, et je l'ai aimé comme je n'ai jamais aimé personne.

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Spoiler(cliquez pour révéler)-Je ne vous aime pas.

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Son sourire s'évanouit au fur et à mesure qu'il remontait le passée de l'objet, du bout des doigts. Il devint pâle et immobile, comme si le temps s'était cristallisé autour de lui.

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