Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 592
Membres
1 013 128

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

La Peau de l'orage (Omnibus)



Description ajoutée par x-Key 2011-12-29T19:21:17+01:00

Résumé

♦ Auteur de science-fiction réputé né en 1945, Pierre Pelot, 150 romans et 41 nouvelles en 30 ans, signait autrefois Pierre Suragne ses romans fantastiques. Les quatre romans qui sont recueillis dans ce volume témoignent d'un fantastique original mêlant tradition et modernisme, la plupart du temps ancré dans le pays vosgien où l'écrivain a ses racines. Ce ne sont qu'épouvantements et sortilèges. Si on échappe à l'ancienne malédiction attachée à un village déserté par ses habitants (La Peau de l'orage), c'est pour mieux tomber sur un enfant jouet de forces maléfiques (Duz). Et à trop fréquenter une fille de Lilith qui pourtant ne vous veut que du bien (Je suis la brume), on en vient à mettre sa vie en danger aussi sûrement qu'en découvrant, au petit matin, une jeune femme endormie au bord d'un étang gelé (Brouillards).

♦ Sommaire :

- LA PEAU DE L'ORAGE

- DUZ

- JE SUIS LA BRUME

- BROUILLATDS

Afficher en entier

Classement en biblio

extrait

Extrait ajouté par x-Key 2011-12-29T19:22:27+01:00

A un moment, Duz en eut assez de regarder défiler le paysage. Il décolla son front de la vitre de la portière et se laissa tomber sur la banquette.

- Est-ce que tu as fini de sauter comme ça ? dit le Type.

Sans même tourner la tête, ni jeter le moindre coup d'œil dans le rétroviseur. Rien. Ce gars-là devait avoir des yeux derrière la tête, ou quelque chose comme ça. On ne pouvait rien faire, sans qu'il le sente dans la seconde et se mettre à râler.

Un instant, Duz joua à se demander s'il n'était pas un Extra-Terrestre, avec des dons particuliers, comme on en trouve dans les bandes dessinées. De ces types qui viennent d'ailleurs, de la planète Marfol par exemple, et qui se font passer pour des Terriens, mais tout ça pour faire des coups en douce et essayer de coloniser la planète - la Terre - et jouer des sales tours autant qu'ils le peuvent. C'était presque amusant d'imaginer le Type en Extra-Terrestre. Cela aurait pu devenir tout à coup très intéressant. Cependant, Duz n'avait pas le cœur à l'amusement.

Il y avait, déjà, ces habits du dimanche qu'on lui avait fait mettre au matin. Un mardi. Les habits du dimanche, ce n'est pas précisément drôle, en soi. Quand c'est vraiment dimanche, ça passe encore : on se fait une raison, on se dit que les choses sont ainsi écrites...

Mais un mardi !

Et qui plus est : un mardi de juillet, avec ce soleil !

La cour derrière la maison, devait être parfaitement agréable dans toute cette lumière. L'ombre des grands marronniers, fraîche et tremblante à souhait. Le tas de sable et de terre idéalement chaud.

Il se demanda ce qu'allait faire Loïs, à présent. Probable qu'il s'ennuierait pendant quelques jours, et puis il trouvait de nouveaux copains. C'était sûr - on avait d'ailleurs assuré à Duz que la chose se passerait ainsi pour lui. Pas de raison qu'on ait menti, pas vrai ?

Ce qu'il y avait de certain, c'est que lui, Duz, de son côté, il n'était pas prêt d'oublier Loïs. Il l'avait juré. Ils s'étaient d'ailleurs piqué les doigts avec une épingle, et ils avaient mélangé leur sang. A la vie à la mort.

Duz ne reverrait pas la cour avant longtemps. Peut-être jamais. Ni la cour, ni le tas de sable et de terre dans lequel ils construisaient des forts et des galeries pour leurs soldats de plastique. Ni les marronniers, ni la maison, ni les rues, les collines dans lesquelles ils allaient construire des cabanes et jouer aux Indiens. Ni la chambre aux murs tapissés de photos et de posters découpés dans "Spirou".

Ni rien.

Comment ce serait, là-bas ?

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents


Les chiffres

lecteurs 0
Commentaires 0
extraits 1
Evaluations 0
Note globale 0 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode