La Petite Dorrit
Auteur
- Charles Dickens (Écrivain)
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Classement en biblio - 34 lecteurs
extrait
" vous sentez-vous assez fort pour apprendre qu'elle grande fortune je possède ?
- je serais bien heureux de l'apprendre...Il n'y aura jamais de fortune assez grande pour la petite Doritt.
- Voilà déjà longtemps que je brûle de vous le dire, bien longtemps. Vous ne voulez pas de ma fortune, bien sûr ?
- Jamais !
- Vous n'en voulez pas la moitié, bien sûr ?
- Jamai, chère petite Doritt.
Tandis qu'elle le regardait sans parler, le visage aimant de la jeune fille avait une expression qu'Arthur ne comprenait pas bien : elle avait l'air d'avoir envie de pleurer, et pourtant elle paraissait si heureuse et si fière !
- Vous serez fâché d'apprendre ce que j'ai à vous dire de Fanny. La pauvre Fanny a tout perdu : il ne lui reste plus que les appointements de son mari. Tout ce que papa lui as donné a été perdu de la même facon que votre argent. Sa fortune était entre les même mains que la vôtre, et elle n'a plus rien.
Arthur fut plus peiné que surpris.
- J'avais espéré que les choses ne tourneraient pas si mal pour elle, remarqua-t-il ; mais, comme son mari était le beau-fils de M. merdle, je craignais en effet qu'elle ne perdit beaucoup.
- Oui, elle a tout perdu ; j'en suis fâchée pour Fanny ; très, très, très, fâchée pour ma pauvre Fanny. Mon pauvre frère est dans le même cas.
- Quoi ? Il avait aussi de l'argent placé entre les même mains ?
- Oui ! Et tout est perdu. Devinez a combien se monte ma grande fortune ?
Tandis qu'Arthur la regardait d'un air interrogateur, commençant à comprendre, elle retira sa main et posa sa tête à la place que la main avait occupée.
- Je n'ai rien au monde. Je suis aussi pauvre que lorsque j'habitais cette prison. Lorsque papa est revenu en Angleterre, il a tout confié aux même mains, et tout a disparu. Ô mon cher, mon bon monsieur Clennam, êtes-vous bien sûr que vous ne voulez pas prendre la moitié de ma fortune ?
Il la serra dans ses bras, contre son cœur, tandis que ses nobles larmes mouillaient la joue de la jeune fille qui joignant ses mains mignonnes derrière le col du prisonnier, le tenait ainsi enchaîné. "
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Adaptation pour la jeunesse de ce roman de Dickens, dont on a atténué les côtés trop sombre pour en faire une belle histoire sur l'amour filial.
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C'est un gros pavé que j'ai dévoré. J'ai trouvé les personnages supers, l'histoire très bien aussi. Certaines descriptions sont un peu longues...
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Je n'avais encore jamais lu de Dickens auparavant et je dois avouer que celui-ci m'a beaucoup plu.
J'ai cependant eu des difficultés à saisir la finesse de l'écriture au premier abord, mais une fois cet obstacle franchi, c'est un pur délice que la lecture de ce roman.
L'histoire est extrêmement bien ficelée et le style est différent en fonction de la psychologie des personnages décrits.
J'ai aussi découvert que Dickens intégrait beaucoup d'humour ce qui rajoute un grain de sel à cette plongée dans le Londres du 19e
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Un Dickens bien trop peu connu que j'ai découvert grâce à l'adaptation de la BBC (très réussie d'ailleurs). Il me tarde maintenant de le lire mais vu les couvertures affreuses des éditions françaises et de la difficulté de trouver une édition complète, je vais me rabattre sur la VO.
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J'aime beaucoup ce genre de livre. Moi qui suit une grande liseuse j'ai apprit des mots que je ne connaissait pas. J'adore la facon dont dickens decrit les differences entre les riches et les pauvres
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Date de sortie
La Petite Dorrit
- France : 2001-07-01 (Français)
Activité récente
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- 51ème Challenge littéraire de Rory Gilmore (27 participants)
- 250ème Les livres adaptés sur grand et/ou petit écran (180 participants)
Résumé
La petite Dorrit a vu le jour dans une prison où son père est enfermé, avec toute sa famille, après avoir fait faillite. La petite Dorrit se dévoue pour les siens, notamment en travaillant pour Mme Clennam. C'est chez cette femme étrange qu'elle rencontrera Arthur... Mais des biens ignorés vont rendre les Dorrit subitement très riches. La petite Dorrit saura-t-elle garder sa modestie et son humilité ? La vie sera-t-elle devenue si belle ?
Ecrit en 1857 par Charles Dickens
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