Ajouter un extrait
Liste des extraits
La prairie avait changé d'aspect. Elle était jaune foncé, presque brune, à présent, et des trainées rouges de sumac la zébraient. Le vent se lamentait dans les hautes herbes ou murmurait tristement dans l'herbe à bison, courte et bouclée. La nuit, le vent prenait les accents d'un homme en pleurs.
Afficher en entier"C'est ainsi qu'ils abandonnèrent la petite maison de rondins. Les volets, posés sur les fenêtres, empêchèrent la petite maison de les regarder partir."
Afficher en entierIls firent un merveilleux dîner.
Ils prirent place près du feu de camp et se régalèrent de la viande tendre, savoureuse, parfumée, jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus rien avaler. Quand enfin Laura reposa son assiette, elle poussa un soupir de contentement. Il n’y avait plus rien au monde qu’elle désirât.
Les dernières couleurs s’évanouissaient dans le ciel immense et toute la plaine se couvrait d’ombres.
La chaleur du feu paraissait agréable, car le vent de la nuit était frais. Les phébés s’appelaient d’une voix triste, dans le bois, au bord de la rivière. On entendit quelque temps un oiseau moqueur chanter, puis les étoiles parurent une
à une et les oiseaux se turent
Afficher en entier- Des Indiens! souffla Marie.
Laura était toute tremblante. Elle éprouvait une bizarre sensation au niveau de l'estomac, en même temps qu'une faiblesse dans les jambes. Elle avait envie de s'asseoir. Elle tenait pourtant à rester debout pour voir ces Indiens réapparaître. Les Indiens ne réapparurent pas.
Afficher en entierDurant les longues soirées d'hiver, il évoquait, pour Maman, les régions de l'Ouest. Là-bas se déroulaient d'immenses plaines et il n'y avait pas d'arbres. L'herbe y poussait haute et drue. Les animaux sauvages les parcouraient en tous sens et s'y nourrissaient comme s'ils se trouvaient dans un pâturage dont l'oeil de l'homme ne pouvait pas distinguer les limites ; et il n'y avait pas de fermiers.
Afficher en entierC'est ici même que nous construirons notre maison.
Laura et Marie jouèrent des pieds et des mains pour enjamber la mangeoire et elles se laissèrent glisser jusqu'à terre. Tout autour d'elles, il n'y avait plus que la prairie d'herbes hautes, qui s'allongeait à l'infini.
Afficher en entierDurant les longues soirées d'hiver, il évoquait, pour Maman, les régions de l'Ouest. Là-bas se déroulaient d'immenses plaines et il n'y avait pas d'arbres. L'herbe y poussait haute et drue. Les animaux sauvages les parcouraient en tous sens et s'y nourrissaient comme s'ils se trouvaient dans un pâturage dont l'oeil de l'homme ne pouvait pas distinguer les limites ; et il n'y avait pas de fermiers. Seuls, les Indiens y vivaient.
Afficher en entierIl y a très longtemps, quand tous les grands-pères et toutes les grands-mères n'étaient que des petits garçons ou des petites filles, ou même de très petits bébés, s'ils étaient déjà nés, Papa, Maman, Marie, Laura et bébé Carrie quittèrent la petite maison où ils vivaient, dans les grands bois du Wisconsin.
Afficher en entier