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"J'ai toujours pensé que les rêves étaient comme un petit feu à l'intérieur de soi, il faut souffler sur les braises régulièrement pour qu'il ne s'éteigne pas. C'est ce que j'essaye de capter en filmant les battements d'ailes des insectes, les frémissements des feuilles, le voyage fébrile d'une fourmi dans une fissure. Ces choses-là nous fascinent quand on marche encore à quatre pattes mais, dès qu'on n'a plus de couches, on devient plus captivés par les écrans. Alors, je les filme pour que les adultes les retrouvent sur leurs écrans et qu'ils n'oublient pas souffler un peu sur leurs rêves. "

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Quand je dis "les autres", je pense toujours à ma mère. Comme si elle avait avalé le monde entier en me donnant naissance. Une fois, elle a confié que mettre au monde une fille, c'était comme une douceur qui écorchait tout sur son passage.

Elle a honte quand mes bourrelets dépassent de mon jean. Elle fait des petites grimaces quand les gens me trouvent jolie. Je crois qu'elle confond son corps et le mien.

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« J’en ai connu, des copains qui pouvaient rester enfermés, comme elle, dans leur chambre à tchatter, skyper, tweeter avec le monde entier sans sortir à l’air libre. Les autres, ils préféraient leur parler à travers un écran. Ils évitaient leur sueur, leurs mauvaises odeurs et ils pouvaient cliquer pour se déconnecter à tout moment. Rêver, c’est parfois le seul espace de liberté. »

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« Mon arbre généalogique, il a subi une tempête, il s’est écrêté. On a toujours des racines quelque part, mais des branches, ça dépend. »

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« Terminée l’époque de La petite maison dans la prairie avec les enfants qui gambadent cheveux au vent parmi les poules, les chevaux, qui jouent tous ensemble dans les ballots de paille. Aujourd’hui, c’est l’asphalte, le surgelé, le mondialisé. C’est la portion individuelle, le mot de passe, la courte durée. Des emplois éphémères, des partenaires éphémères : des vies mâchées trop vite, sans goût. Je l’ai écrit dans une dissertation, le prof a marqué « hors sujet ». »

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« Avis à tous ceux qui végètent derrière un écran,émettent des grognements à la place de mots,soufflent fort et décampent à l’approche d’ être humain :si une fille comme moi grosse moche asociale et sans talent a pu décrocher la corde qui pendait du plafond de sa chambre vous devriez aussi pouvoir y parvenir.

En attendant, éviter quand même de vous goinfrer de produits industriels et de pixels. Couper le cordon. Débrancher les portables. Tenez-vous éloigner des magazines people et des émissions qui piétinent les jardins secrets. Ouvrez un peu la fenêtre au lieu de rester le nez collé à la vitre. Lorsque vous aurez l’impression de foncer droit dans le mur, faites marcher votre imagination. Les aventures les plus palpitantes prennent source, bien souvent, dans le quotidien.

Signé l’armistice avec vous-même.

Essayez de vivre intelligemment dans ce monde débile .Et surtout comme dirait mon amoureux creusez profond! »

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Quand on a quinze ans, les vieux adorent nous interpeller avec des yeux gourmands et nostalgique en s’exclamant : « Ah, la jeunesse, c’est le plus bel âge de la vie ! » Bandes d’hypocrites. Comme si on ne voyait pas dans le miroir l’armée de boutons qui a germé sur nos joues, qu’on n’entendait pas nos voix dérégler ni les ordres incessants qu’on nous crie dans les oreilles. Réveil, trajet, cours, réfectoire, cours, trajet, devoirs, vaisselle, coucher. C’est pire que l’armée, les années de lycée. Alors si c’était la meilleure période de l’existence, j’estimais qu’il valait mieux s’arrêter là.

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J'en ai marre d'apprendre par cœur des dates historiques sans comprendre ce qui se passe dans l'actualité. De me regarder dans la glace et d'y voir un gros boudin. D'avoir envie de hurler chaque fois que ma mère crie "à table". De redouter de devenir violente, un jour. Il y en a bien qui basculent. Qui perdent pied. Qui se croient dans un jeu vidéo avec leur kalachnikov. Ils ne doivent pas trop aimer, non plus, se regarder dans une glace. Qu'avons-nous d'autre en commun ?

Je frissonne rien que d'y penser.

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Ils nous prennent pour des quiches. Et ça ne date pas d'hier. Déjà, quand on bricole deux, trois babioles à la maternelle, les parents font semblant de s'extasier devant ces cadeaux branlants offerts à la fête des Mères.

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Ne valait-il pas mieux me taire ? Pour une fois qu'un événement fissurait mon quotidien. Même si c'était un drame...

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