La position du tireur couché
Auteur
- Jean-Patrick Manchette (Écrivain)
Classement en biblio - 27 lecteurs
extrait
-Arrête tes conneries, Félix, murmura distraitement Anne.
Qu’est-ce que tu aimes, toi ? demanda Félix à Terrier, d’un air goguenard et il jeta un coup d’œil à Anne et ramena son regard sur Terrier perplexe et précisa : Comme musique, par exemple ?
Terrier haussa les épaules. Félix porta son verre à ses lèvres et voulut le vider d’un trait.
Maria Callas, dit Terrier.
Afficher en entierCommentaires récents
J'avais perdu l'habitude de lire autre chose que des classiques : perturbé au début, j'ai petit à petit su prendre goût à ce style très travaillé (dans l'inspiration behavioriste), mais qui s'enrichit au contact de parlers populaires.
Le début du roman m'a semblé un peu lent ; mais sitôt que la mécanique infernale est en place, on se prend au jeu et on ne lâche plus le livre.
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Qu'est ce que j'ai aimé cette ambiance poisseuse des bas fonds titi-parisiens des années 70. Un roman noir qui se lit rapidement, à tendance "Audiardesque" si je puis dire, et qui m'aura fait passer un excellent moment de lecture. Seul bémol, malgré 150 premières pages délectables, la fin qui ne m'aura pas convaincu du tout.
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Date de sortie
La position du tireur couché
- France : 2010-11-09 - Poche (Français)
Activité récente
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Évaluations
Résumé
Et pourquoi les tueurs n’auraient-ils pas droit comme tout le monde à la retraite ? C’est en tout cas l’opinion parfaitement défendable de Martin Terrier qui, après une vie professionnelle bien remplie, envisage de se retirer des affaires et de rentrer au pays.
Mais là tout à coup, tout se détraque et il perd simultanément sa maîtresse, violée et tuée, son ami, les illusions qui lui restaient encore et même son habileté légendaire au tir. Au bout du compte, il devient la copie pathétique de ce père auquel il s’est efforcé de ne surtout pas ressembler.
C’est le dernier roman publié du vivant de Manchette qui, tant par ses essais critiques que par son oeuvre romanesque, a initié ce qu’il est convenu d’appeler le néopolar à la française, une veine plus tonique et surtout plus en prise avec la réalité sociale. À ce titre, c’est un livre qui fait date dans l’histoire récente du roman policier.
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