Ajouter un extrait
Liste des extraits
L'arbre s'entretient avec le vent des choses éternelles et ses jeunes feuilles en frémissent de plaisir.
p56 . Le temps qu'il fait
Afficher en entierQuelques gouttes de pluie bavardent en riant à l'extrémité de ses branches, avant de sauter dans le vide .
p26 .Le temps qu'il fait
Afficher en entierLes feuilles qui dansent, ivres, au bras du du vent, n'échangeraient leur place contre rien au monde .
p10 .11 . Le temps qu'il fait
Afficher en entierLa mort chaque nuit s'assied à leur chevet. Elle les regarde dormir et faire de mauvais rêves. Certains soirs elle murmure le prénom de l'un d'entre eux. Il se lève et la suit sans un mot .
p62 63 . Le temps qu'il fait
Afficher en entierJe suis né dans un monde qui commençait à ne plus vouloir entendre parler de la mort et qui est aujourd'hui parvenu à ses fins, sans comprendre qu'il s'est du coup condamné à ne plus entendre parler de la grâce .
p54 . Le temps qu'il fait
Afficher en entierJ'écris dans l'espérance de découvrir quelques phrases, juste quelques phrases, seulement quelques phrases qui soient assez claires et honnêtes pour briller autant qu'une petite feuille d'arbre vernie par la lumière et brossée par le vent .
p43 . Le temps qu'il fait
Afficher en entierLa vérité est ce qui brûle. La vérité est moins dans la parole que dans les yeux, les mains et le silence. La vérité, ce sont des yeux et des mains qui brûlent en silence.
Afficher en entierC’est la nuit que j’ai le plus envie de lui parler, quand l’éclat des lampes sur la fenêtre du salon me le rend invisible. Je sais qu’il est là, veillant dans le noir, et le savoir m’apaise – comme à l’enfant perdu dans son sommeil, la voix des parents dans la chambre voisine.
Afficher en entierLe maître de cérémonie, en costume de bruyères. Cette feuille tachée de gras, entre ses ongles noirs. Sa voix éraillée, monotone. Cette litanie : souffrances sur souffrances, jusqu'au nom appelé, dans le bas de la page.
Afficher en entierLes oiseaux qui gardent toujours un désir antérieur au monde : le désir de n'être rien. Ce rien des cailloux de plumes et de sang mêlés que pas même le vent ne bouscule. Ce papier froissé d'os et de cornes, contre une palissade, derrière un mur.
Afficher en entier