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Extrait ajouté par manondel 2024-03-22T15:06:21+01:00

- Je n'en sais rien, répondit Beauté d'un air songeur. Cela fait si longtemps que je n'ai pas mangé de sorcière de village que je crains bien d'en avoir oublié le gout. De toute façon, une fois convenablement bouillis, la plupart des humains ont à peu près tous le même gout.

- Vous n'êtes pas drôle! (Mirwen criait presque maintenant.) Je ne vous laisserai pas me ridiculiser!

- Ma chère amie, répliqua Beauté qui, visiblement, s'amusait bien, je n'ai pas besoin de m'y atteler. Vous faites cela si bien vous-même.

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Extrait ajouté par anonyme 2022-03-18T04:55:21+01:00

Cela faisait sans doute plaisir au prince de pouvoir envoyer un si grand nombre de soldats quérir un unique mage. Son motif n’avait rien de courtois ; le fait qu’elle soit une femme restait le plus grand secret de Lythande, celui qui protégeait ses pouvoirs magiques.

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Extrait ajouté par Shamandali3 2017-12-23T13:49:47+01:00

La subtilité de sentiments ? pensa Lythande avec une pointe d’amusement. Cette femme ne reconnaîtrait pas « Subtil » en personne s’il venait se présenter à elle.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-07T14:01:40+01:00

Lythande trouva son logement vraiment luxueux ; Tashgan lui dispensait sa gratitude avec plus que des mots. La chambre d’Eirthe était bien voisine de la sienne, mais la fabricante de chandelle était absente ; et n’était toujours pas là après dîner, une fois la nuit tombée. La magicienne fronça pensivement les sourcils et se rendit dans la cour intérieure.

Eirthe était encore occupée à plonger des bougies dans le chaudron, une rangée après l’autre, doucement mais sans s’interrompre. Elle avait visiblement fait fondre un nouveau pot de cire, car ce bain était doré et non plus bleu. Elle disposait d’assez de lumière pour travailler : huit des coupes de Cadmon, contenant chacune une boule de feu, formaient un cercle autour d’elle.

Eirthe et Cadmon avaient été partenaires jusqu’à la mort de ce dernier ; leurs malédictions s’annulaient mutuellement. Avant que Lythande l’aide à se libérer de la sienne, rien ne brûlait dans le voisinage d’Eirthe, pas même les bougies qu’elle fabriquait. Cadmon était souffleur de verre, mais toute matière inflammable déposée dans sa verrerie se consumait en un instant. Tout ce qui, généralement, n’était pas inflammable, y brûlait à vitesse normale. Une fois rassemblées, la verrerie de Cadmon et les chandelles d’Eirthe faisaient d’excellentes lampes.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-07T14:01:09+01:00

— Soyez le bienvenu à ma cour, Maître Magicien, dit Tashgan avec un grand sourire.

À l’entendre, on aurait pu croire que Lythande était son plus ancien et plus cher ami.

L’Étoile bleue, entre ses sourcils, la picota. Dès son entrée dans la salle, elle avait senti que de la magie était à l’œuvre. Quelle sorte de magie ?

Tashgan était assis dans un fauteuil en bois sculpté avec recherche, sur une estrade de pierre, au fond de la grande salle. Un feu rugissait dans l’âtre, derrière lui, en plus de ceux brûlant dans les foyers latéraux, aussi la pièce semblait-elle confortablement chaude – ou du moins, aussi chaude que n’importe quelle chambre d’un château en pierre pouvait l’être.

Deux femmes étaient assises près de lui : la plus jeune, une superbe brune, trônait à sa droite dans un fauteuil moins orné. Ses longs cheveux d’un noir de corbeau bouclaient à leur extrémité, ses yeux étaient bleu saphir, et son visage aurait pu être sculpté dans le marbre ou l’albâtre, n’eût été le rose de ses joues. Des traits si parfaitement réguliers et symétriques rendaient sa beauté inhumaine. Elle ressemblait à une très belle poupée. Le regard de Lythande passa ensuite à une femme bien plus âgée, assise sur un tabouret trop étroit pour elle, de l’autre côté de la jeune fille. Des vêtements noirs dissimulaient sa corpulence, ses lèvres minces étaient pincées, son visage empreint d’aigreur. Lythande éprouva aussitôt de l’aversion pour elle. Qui était-ce ?

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-07T14:00:51+01:00

Eirthe, la fabricante de chandelles, son amie depuis plus de dix ans, était l’une des rares personnes qui savaient son secret. Bien que toutes celles qui l’avaient connue avant qu’elle devienne une Adepte fussent mortes depuis longtemps, de temps à autre une femme découvrait sa véritable identité. Tant que Lythande était sûre qu’elle ne la trahirait pas – et tant qu’aucun de ses ennemis ne soupçonnait cette femme de savoir quelque chose d’intéressant qu’on pourrait lui arracher sous la torture –, elle pouvait la garder comme amie. De telles amitiés étaient, forcément, rares, et Lythande tenait particulièrement à celle-ci.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-07T14:00:40+01:00

La route, dans les montagnes de Tschardain, avait paru curieusement facile. Le plus gros problème était que deux ou trois gardes semblaient terrifiés par Lythande – ou peut-être simplement par les magiciens en général. Le temps était doux pour un début d’hiver, les auberges confortables et suffisamment proches pour que l’on se rende tranquillement de l’une à l’autre, et les routes bien entretenues. Néanmoins, Lythande fut surprise de voir en approchant du château ce qui semblait être une fête foraine de bonne taille installée sur une esplanade rocheuse, aux pieds des murailles. Elle questionna les gardes, mais le capitaine se hâta de répondre qu’il ne s’agissait que d’une foire qui se tenait là tous les ans, qu’elle n’ouvrirait que le lendemain, que cela ne regardait en rien le maître mage, et que le seigneur Tashgan attendait, donc si l’honorable magicien voulait bien les accompagner… Lythande eut dans l’idée que le pauvre homme l’aurait volontiers tirée par les cheveux jusque dans le château, s’il avait osé.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-07T14:00:26+01:00

Lythande, adepte de l’Étoile bleue, mage ambulant et parfois ménestrel, pénétra dans la cour intérieure du château royal de Tschardain, encore accompagnée de quatre gardes. Douze autres s’étaient détachés de leur groupe dès la cour extérieure. C’était une escorte impressionnante pour un magicien solitaire n’ayant nul besoin d’être protégé, mais elle savait que leur maître aimait les actes ostentatoires, surtout si d’autres que lui accomplissaient le travail. Cela faisait sans doute plaisir au prince de pouvoir envoyer un si grand nombre de soldats quérir un unique mage. Son motif n’avait rien de courtois ; le fait qu’elle soit une femme restait le plus grand secret de Lythande, celui qui protégeait ses pouvoirs magiques. Dans quelques rares occasions, elle avait même tué pour en empêcher la divulgation. Si on la proclamait femme à portée d’oreille d’un homme, le Pouvoir de l’Étoile bleue lui serait retiré et elle mourrait.

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Extrait ajouté par feedesneige 2015-07-03T14:30:51+02:00

À vrai dire, Lythande n’était pas tout à fait sûre d’avoir souhaité se retrouver là. Le capitaine des gardes envoyé pour la convoquer l’avait informée que son maître, le seigneur Tashgan, serait infiniment reconnaissant au magicien s’il acceptait cette invitation à son couronnement, et Lythande, au long des siècles, avait acquis une certaine expérience de la « gratitude » des rois. Elle avait déjà eu brièvement affaire à Tashgan, dix ans auparavant, lorsque ses deux frères étaient morts, faisant de lui l’unique héritier de leur père. À l’époque, ménestrel itinérant, il faisait chaque année l’aller et retour de la cour de son père à Northwander, buvant et courant les femmes en cours de route. Il n’avait pas librement choisi cette vie ; un sort jeté sur son luth par la magicienne de la cour, qui avait obéi en cela aux ordres de ses frères, décidait de sa route et de la durée de son séjour dans chaque ville ou chaque cité. Ils s’étaient assurés qu’il ne resterait pas assez longtemps dans un lieu pour se gagner des alliés capables de comploter contre eux mais quand leur mort fit de lui l’unique héritier, le sortilège posa un vrai problème. Lythande avait échangé son luth contre le sien, lui permettant ainsi de rentrer dans le royaume dont il hériterait et, autant qu’elle le sache, cette solution l’avait satisfait.

Lythande était curieuse de voir les conséquences de cette stabilité. Les gardes lui avaient seulement dit que le roi était enfin mort et que Tashgan avait besoin de ses services. Et c’était bien plus agréable de voyager avec des gens qui, sur le terrain de campement, accomplissaient les corvées et réglaient la note dans les auberges.

La route, dans les montagnes de Tschardain, avait paru curieusement facile. Le plus gros problème était que deux ou trois gardes semblaient terrifiés par Lythande – ou peut-être simplement par les magiciens en général. Le temps était doux pour un début d’hiver, les auberges confortables et suffisamment proches pour que l’on se rende tranquillement de l’une à l’autre, et les routes bien entretenues. Néanmoins, Lythande fut surprise de voir en approchant du château ce qui semblait être une fête foraine de bonne taille installée sur une esplanade rocheuse, aux pieds des murailles. Elle questionna les gardes, mais le capitaine se hâta de répondre qu’il ne s’agissait que d’une foire qui se tenait là tous les ans, qu’elle n’ouvrirait que le lendemain, que cela ne regardait en rien le maître mage, et que le seigneur Tashgan attendait, donc si l’honorable magicien voulait bien les accompagner… Lythande eut dans l’idée que le pauvre homme l’aurait volontiers tirée par les cheveux jusque dans le château, s’il avait osé.

La cour intérieure était pleine de gens affairés qui préparaient le couronnement du Grand Roi de Tschardain. Le bruit était incroyable, l’air plein de fumée et de poussière – et soudain d’une traînée de feu bleu cobalt. Le garde, à gauche de Lythande, un jeune homme qui avait paru inquiet durant tout le trajet, grogna et baissa la tête lorsque la flamme passa au-dessus de lui, droit vers l’épaule de Lythande.

Bien que sa cape fût à l’épreuve du feu, elle détestait se tordre le cou pour parler à quelque chose perché sur son épaule. Murmurant une incantation afin d’ignifuger sa peau, elle leva calmement une main et la salamandre atterrit sur son poignet gauche, ce qui lui permit de la tenir devant elle. Elle reconnut la bête, comme elle s’y attendait. Alors que la plupart des gens, en la regardant, ne voyaient qu’une boule de feu ou, s’ils l’observaient mieux, un dragon miniature au corps léché par des flammes, Lythande avait dans sa longue carrière maintes fois travaillé avec des élémentals et pouvait distinguer leurs différences aussi bien que leurs similitudes.

— Salutations, Essence du Feu, dit-elle gravement.

Les gardes parurent très surpris, le garçon déjà inquiet eut un haut-le-corps et regarda le ménestrel avec de grands yeux, Lythande ignora leurs réactions et leva la salamandre afin qu’elles puissent, toutes deux, se regarder face à face.

— Eirthe est ici, Alnath ? demanda-t-elle.

La salamandre repartit comme l’éclair et les gens s’écartèrent sur son passage. Lythande la suivit, sans tenir compte des gardes, qui se précipitèrent pour la rejoindre.

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Extrait ajouté par Melisandra 2013-02-14T21:36:21+01:00

Lythande, adepte de l’Étoile bleue, mage ambulant et parfois ménestrel, pénétra dans la cour intérieure du château royal de Tschardain, encore accompagnée de quatre gardes. Douze autres s’étaient détachés de leur groupe dès la cour extérieure. C’était une escorte impressionnante pour un magicien solitaire n’ayant nul besoin d’être protégé, mais elle savait que leur maître aimait les actes ostentatoires, surtout si d’autres que lui accomplissaient le travail. Cela faisait sans doute plaisir au prince de pouvoir envoyer un si grand nombre de soldats quérir un unique mage. Son motif n’avait rien de courtois ; le fait qu’elle soit une femme restait le plus grand secret de Lythande, celui qui protégeait ses pouvoirs magiques. Dans quelques rares occasions, elle avait même tué pour en empêcher la divulgation. Si on la proclamait femme à portée d’oreille d’un homme, le Pouvoir de l’Étoile bleue lui serait retiré et elle mourrait.

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