Commentaire de MaryGx

Dans l'optique de découvrir certains Classiques de la Littérature, je me suis tournée vers La Princesse de Clèves, de Madame de La Fayette. Les vingt premières pages (environ) étaient relativement éprouvantes. Tant de noms étaient cités, tant de relations, de liens tissés à la Cour mentionnés. Je me suis sentie effroyablement perdue, tout était flou et confus et j'ai crains pour la suite de ma lecture. Mais le reste de ce roman n'est pas à l'image de ces débuts difficiles. En effet, j'ai beaucoup apprécié ma lecture, par la suite. La passion grandissante de Mme de Clèves et du Duc de Nemours, et l'impossibilité de vivre cette passion au grand jour semble si cruelle, si dure. La douleur que ressentent les deux protagonistes est si bien décrite par Madame de La Fayette que le lecteur est capable de ressentir cette tourmente dans laquelle ils sont tous deux plongés. J'ai trouvé certains passages extrêmement poignants et violents, et il m'a semblé qu'ils étaient rédigés à la perfection. J'ai eu de la peine pour M. De Clèves, si épris de son épouse qui ne lui rendra jamais son amour, mais j'ai admiré l'honnêteté dont elle a fait preuve, l'aveu de cette passion dévorante pour un autre. Leur amitié, malgré cette situation douloureuse aussi bien pour elle que pour lui, était belle et sincère.

La fin est assez prévisible, ayant été rédigée au XVIIe siècle, il n'est pas surprenant qu'elle prône une vertue sans faille, même après la mort du mari de Mme de Clèves.

Je suis heureuse d'avoir découvert ce Classique de la Littérature, et j'ai hâte de voir ce que les autres romans de ma sélection me réservent.