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Gareth dit quelque chose et j’imagine que ça ne peut être qu’un juron en fae et il se tourne vers Lenetia.

— Attention femelle. Un seul faux pas et ce sera ton dernier.

Elle lui tire la langue.

— Vous devriez vous changer. Cela vous aidera à vous intégrer dans le décor pour que nous puissions quitter le palais à la nuit tombée.

Gareth me montre la robe qu’il a déposée. Elle est gris pâle, simple, mais jolie.

— Merci.

J’attrape la robe en jetant un coup d’œil à la pièce.

— Où puis-je me changer ?

— Il y a une salle de bains au fond.

Gareth fait un signe de tête vers l’embrasure de la porte.

Je commence à y aller, puis je m’arrête. Je me retourne pour m’adresser au costaud sur mes talons.

— Il faut que je me change.

Il me montre la salle de bain, prend ma main et me fait franchir le seuil.

— Seule, je précise.

Il tourne la tête comme s’il ne comprenait pas, mais cette fois-ci je suis presque certaine qu’il comprend ce que je dis.

Il croise les bras sur sa poitrine, ses gros biceps saillants sous sa chemise, et il dit quelque chose en fae.

— Je ne me change pas devant vous.

J’imite sa posture, les bras croisés.

— Je peux attendre toute la journée. Mais j’ai l’impression que nous sommes pressés.

Lenetia renifle et lui parle en fae.

Il lui répond quelques mots en lui lançant un regard noir.

Elle hausse les épaules et me fait un petit sourire.

— Il ne te laissera pas seule.

— J’avais remarqué. Dis-lui que je vais juste me changer et ensuite je sors. Entre toi et moi, j’ai envie de faire pipi aussi.

Je lui lance un regard, il a toujours son œil noir.

— Dis-lui que j’ai besoin d’intimité.

— Les Faes Alpha comme lui ne comprennent pas l’intimité. Spécialement quand cela vient de leur compagne.

— Comment sais-tu qu’ils sont destinés à s’accoupler ?

Gareth pose sa main sur l’épée à sa taille.

— Calme-toi.

Elle s’appuie sur son coude, l’image parfaite de la relaxation.

— Tout le monde peut le voir. Il suffit de le regarder. On dirait un chien vampire qui flaire une odeur. Il n’arrive pas à la quitter des yeux.

— Cette information ne doit pas circuler, surtout tant que nous sommes en territoire ennemi. Si quelqu’un apprend que le roi du royaume d’hiver a trouvé sa compagne...

— Compagne ?

Je mordille ma lèvre.

— Pourquoi continues-tu à m’appeler ainsi ?

— Vous êtes liés tous les deux.

Elle pose un ongle crasseux entre ses dents.

— Ou vous le serez. Il est évident que tu ne ressens pas encore le lien.

— Quoi ?

Je n’arrive même pas à exprimer toutes mes questions avec des mots

Gareth pousse un soupir d’exaspération et s’adresse à Léandre.

— La Fae Grognon ici présente explique que vous souhaitez avoir de l’intimité.

Elle hausse les épaules vers Gareth.

Après une salve de mots, Léandre s’éloigne de la porte, mais pas loin. Il me laisse juste assez de place afin que je puisse me faufiler et me jette un regard à la fois en colère et inquiet.

— C’est peut-être la dernière fois que tu fais quelque chose sans avoir Monsieur Muscle avec toi, crie Lenetia. Alors, profites-en.

Je pousse la porte et je m’appuie contre elle. Compagne ? Comme la manière dont le font les animaux pour choisir une compagne ? Est-ce que cela veut dire qu’il s’attend à avoir… des relations sexuelles avec moi ? Je me tape la tête contre la porte. Certainement pas. Nous ne sommes pas de la même espèce. Nous ne nous connaissons pas. C’est ridicule. Mais quand je repense à la façon dont il me tient, la chaleur dans certains de ses regards – je serre mes cuisses l’une contre l’autre et j’essaie de chasser ces pensées.

Un grognement sourd se fait entendre à travers la porte.

— Peu importe ce à quoi tu penses, arrête.

Le rire de Lenetia s’insinue à travers le bois.

— Il peut sentir ton...

Elle se racle la gorge.

— Il peut sentir si tu penses à lui, disons-le ainsi.

Il peut sentir… Je baisse les yeux en rougissant.

— Vite Taylor. La nuit sera bientôt là, crie Gareth.

— D’accord.

Je chasse toutes ces pensées de compagne ou de ce que Léandre peut sentir.

— Punaise, je murmure en moi-même.

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Un hurlement veut jaillir de mes poumons, mais je le réprime. Trop effrayée pour détourner le regard, je ne cligne pas des yeux quand le reste de la créature entre dans mon champ de vision. Mon esprit n’arrive pas à saisir l’horreur que mes yeux voient. Un énorme corps de serpent propulse le torse d’un homme, avec le sifflement rythmique des écailles qui glissent sur le sol.

Ça dit quelque chose que je ne comprends pas. Me pointant du doigt, il presse son visage vers les barreaux, ses yeux fendus m’engloutissent. C’est presque le visage d’un homme, mais en plus sombre, et quand sa langue fourchue sort, je ne peux retenir le bruit d’un sanglot.

— Non. Laissez-moi tranquille.

Je secoue la tête.

Il sourit, montrant ses crocs courbés.

— Petit Changeling bruyant. Et parler la langue esclave, aussi. Vilaine petite chose.

Il le dit en anglais, les mots sont lourds et déformés par ses lèvres. Je secoue la tête et je pose une main ferme sur ma bouche.

— Jolie chose. Si jolie.

Il cligne lentement des yeux.

— Encore un son, et je devrai te punir.

Sa langue jaillit.

— J’aimerais bien, mais pas toi.

Je n’arrive pas à fermer les yeux, à respirer, à penser.

Le bruit d’une charnière de porte qui grince attire l’attention du monstre, et une voix dans le couloir dit quelque chose dans un langage inintelligible. La chose devant moi siffle sa réponse et me jette un dernier regard avant de glisser en arrière. Je reste longtemps allongée là en tremblant, mon esprit s’emballe, chancèle, dérive. J’étais dans la voiture de Cécile en train de faire mes devoirs. Puis j’ai dû m’endormir. Parce que tout ce qui s’est passé après n’a pas de sens.

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Je m’approche de lui et je jette un coup d’œil dans ce foutoir sanglant.

Il secoue la tête.

— Tu es roi maintenant, Léandre. Tu ne peux pas te mettre en danger. Ce n’est plus comme lorsqu’on était sur le champ de bataille. J’ai besoin de savoir quand il y a une menace. Tu ne peux pas gérer les choses tout seul. Tu le sais bien. Si nous voulons maintenir la paix pour laquelle nous nous sommes tant battus, tu dois mettre de côté le guerrier et vivre comme le roi. Trouve ta compagne et…

— Je ne peux pas forcer ma compagne à apparaître, Gareth.

J’essaie de passer une main dans mes cheveux, mais ma couronne d’argent m’arrête. Combien de fois ai-je souhaité voir ma compagne ? Seuls les ancêtres le savaient. Mais aucun Fae de haut rang du royaume d’hiver n’a ressenti ce lien d’union en cent cinquante ans, pas depuis que j’ai vaincu le nécromancien et remporté le trône. Un peu de magie noire s’est emparée de moi lorsque j’ai tordu ma lame dans son cœur noir, et aucun n’a réussi à la briser depuis.

— Je sais que tu ne peux pas forcer le destin. Mais elle viendra, et ensuite avec un héritier nous aurons enfin passé les jours sombres. La malédiction du nécromancien ne peut pas durer éternellement. Je n’abandonnerai pas l’idée de trouver ma compagne, et toi non plus.

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Gareth recule vers moi lorsque les gardes nous encerclent.

— Ça me rappelle la fois aux mines Freckarian.

Il rit.

— Les Gobelins étaient beaucoup plus petits que ces gardes.

— Ils saigneront de la même façon.

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— Ne t'inquiète pas pour ça.

Elle s'installe avec un grand bâillement.

— Nous serons probablement tous morts bientôt.

— Merci, c'est rassurant.

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- Gareth ?

- Oui ma reine ?

Je secoue la tête.

- Je ne suis pas une reine.

- Pas encore. Mais bientôt.

Je serre les dents.

- Appelez-moi Taylor. C'est mon nom.

- Ce n'est pas la coutume. Mais je ferai comme vous le souhaitez.

- Alors ce sera Taylor.

Au moins j'ai le contrôle sur une petit chose. C'est la base. Je peux m'y accrocher jusqu'à ce que je me réveille de ce rêve bizarre ou que je revienne à la réalité.

- Je peux vous demander quelque chose ?

- Tout ce que vous voulez ma rei... Taylor.

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- Ne t'inquiète pas pour ça.

Elle s'installe avec un grand bâillement.

- Nous serons probablement tous morts bientôt.

- Merci, c'est rassurant.

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Il écoute avec attention puis devient nerveux quand je raconte la façon dont j'ai été enlevée.

- Vous n'êtes là que depuis deux jours ?

Il fronce les sourcils.

- Oui. C'est ce que j'ai essayé de vous dire. Je ne suis pas d'ici. Je suis à l'université. J'ai des cours. Et des examens. Et des factures à payer. Et des replays de Friends à regarder. Et une colocataire à étrangler.

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- Mais les parents fae ne traitent pas l'enfant humain comme leur propre enfant...

Il prend une bouchée de ragoût en faisant attention.

- Non.

- Absolument pas, grommelle Beth.

- Ils s'en servent comme esclave.

Je n'arrive pas à cacher l'indignation dans le ton de ma voix. Il soupire.

- Oui, la plupart du temps.

- C'est horrible.

- Je ne te contredirai pas.

Il prend une autre cuillère.

- Et c'est pour ça que je n'ai jamais eu d'esclave changeling. Et que je n'ai jamais eu d'enfant. Si j'avais eu un bébé qui n'aurait pu survivre que dans le royaume des humains et pas ici, je ne sais pas ce que j'aurais fait.

Il lève une main.

- Mais je n'aurais pas moins bien traité l'enfant changeling que le mien.

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Quand nous arrivons près des grands chevaux, ils restent immobiles et nous regardent simplement avec un air supérieur.

- Salut... ? Je ne suis jamais montée à cheval et ceux-là n'ont pas l'air particulièrement sympathiques...

- Des chevaux arrogants. Typique du manque d'éducation des Faes.

Lenetia rit, mais tout doucement.

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