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La vie sans toi n'a pas de goût,pas de sens...Parce que sans tes yeux je suis aveugle,sans tes mots je me perds.Parce que sans toi mon âme est nue.Sans toi je suis rien...Parce que je t'aime.
Afficher en entierSon ami l'attendait à l'endroit convenu. Habillé de sombre, il se fondait dans l'obscurité et elle ne le remarqua qu'au dernier instant.
- Merci, murmura-t-elle.
- Le crustacé de l'ombre est toujours prêt pour de nouvelles aventures, chef...
Elle lui serra l'épaule.
- On y va ?
Salim hocha la tête.
Ils s'approchèrent discrètement de la grille basse qui entourait le parc du bâtiment. Après un regard circulaire sur la rue déserte, ils l'enjambèrent. Ils contournèrent en silence l'édifice avant de revenir sur leurs pas.
- Tu vois une solution ? fit Camille, dubitative.
Une petite fenêtre sans volets s'ouvrait tout en haut de la façade, au niveau du troisième étage.
- On va passer par là, décréta Salim.
- Nous ne sommes pas des oiseaux, rétorqua Camille. Les cructacés ne volent pas, tu sais.
Le garçon sourit dans l'ombre.
Afficher en entierEwilan, lorsqu’elle a dessiné le sabre d’Edwin, a eu la bonne idée de le lui placer entre les mains et non de le ficher dans un rocher jusqu’à la garde. C’est peut-être moins romantique, mais sacrément plus pratique !
Afficher en entierLe pouvoir qu'offre d'Art du Dessin est limité. L'amour, lui, est infini.
Afficher en entier« - Tu m’expliques à quoi je sers maintenant ?
- À m’attendre ! Avec tes deux amies : Patience et Bonne Humeur ! »
[La quête d’Ewilan, L’île du destin, p.90]
Afficher en entierLes lames d'une marchombre sont comme elle, silencieuses, invisibles et mortellement efficaces. Greffées dans son corps, prêtes à jaillir entre ses doigt, prolongement de sa volonté, elles reflètent l'esprit même de la guilde. L'âme marchombre.
Afficher en entierCamille agit sans réfléchir davantage. Elle tendit le bras et plaqua vigoureusement la sphère ts'liche sur le front de son adversaire. Le résultat dépassa de loin ses espérances les plus folles. Il y eut un grésillement affreux, une odeur nauséabonde, l'homme poussa un hurlement. Il écarta les bras et, toujours criant, tomba à genoux. Camille fit un pas en arrière. Elle tremblait de tous se membres. La sphère libérée roula au sol, mais Holts Kil' Muirt ne se releva pas. Son cri s'éteignit dans un gargouillement et il s'abattit, face contre terre. Pendant un court instant, ses pieds tressautèrent, puis il s'immobilisa.
Un long frisson parcourut le dos de Camille et une sueur froide perla sur son front et ses tempes. Elle ne supportait pas l'idée d'avoir tué un homme, fût-il un assassin en puissance.
- Il n'est pas mort, petite, il est juste devenu gaga et c'est très bien. Se changer en poireau représente pour lui une évolution inespérée !
Afficher en entier- Où tu veux, Camille, chuchota-t-il. J'irai où tu voudras. Je te suivrai partout, même dans les étoiles...Je veux juste que tu saches que vivre sans toi m'est impossible. Alors je t'en supplie, ne meurs plus, parce que sinon, moi, je vais mourir pour de bon...Parce que la vie sans toi n'a pas de goût, pas de sens...Parce que sans tes yeux, je suis aveugle. Sans tes mots, je me perds. Parce que sans toi, mon âme est nue...Sans toi, je ne suis rien...Parce que...je t'aime...
Sa voix, malgré lui, avait porté et ses paroles avaient été reçues dans un silence complet. Il s'en moquait. Elle le fixait et, dans ses iris, il lisait les étoiles dont elle avait parlé.
Ellana leva la tête et défia les autres du regard. « Que quelqu'un se permette la moindre réflexion... » semblait-elle promettre. Ses menaces étaient inutiles.
Afficher en entier- Je m'appelle Camille, cracha-t-elle, pas Ewilan ! Et je refuse d'obéir à vos ordres idiots et arbitraires ! Je refuse d'abandonner mes amis !
- Ne sois pas stupide, lança Edwin en se dominant difficilement. In ne s'agit pas d'amitié, mais d'efficacité. Bjorn et Maniel, pour courageux qu'ils soient, ne valent pas, au combat, les hommes de la Légion noire. Duom est trop vieux pour continuer, Ellana ou Chiam manquent de discipline. Quand à Artis, c'est un rêveur, je n'ai pas à prendre de décision à son sujet. Peut-tu comprendre ça ?
Camille avait croisé les bras et défiait Edwin du regard.
- Non ! Vos légionnaires ne sont rien pour moi ; ils ont beau être des surhommes, ils sont incapables de sauver l'Empire. Bjorn, Ellana et les autres ont fait leurs preuves jusqu'ici, ils désirent continuer. Ils en ont le droit !
Sil'Afian ouvrit la bouche pour intervenir, mais Edwin ne lui en laissa pas le temps.
- Tais-toi ! s'emporta-t-il. Tu n'es qu'une gamine capricieuse. Tu me fais perdre mon temps. Va-t'en !
Camille devint livide.
- Je suis capricieuse ? siffla-t-elle. Vous êtes un dictateur ! Vous voulez que je m'en aille ? Je ne demande pas mieux. Allez donc ordonner aux sentinelles de se réveiller et, si elles n'obéissent pas, peignez-les en bleu !
Elle renifla sèchement et leva le menton d'un air fier. Elle attrapa le bras de Salim et, soudain, Edwin et l'Empereur se retrouvèrent seuls.
Afficher en entierOù tu veux, Camille, chuchota t-il. J'irai où tu voudras. Je te suivrai partout, même dans les étoiles... Je veux juste que tu saches que vivre sans toi m'est impossible. Alors je t'en supplie, ne meurs plus, parce que sinon, moi, je vais mourir pour de bon... Parce que la vie sans toi n'a pas de gout, pas de sens... Parce que sans tes yeux, je suis aveugle. Sans tes mots, je meperds. Parce que sans toi, mon âme est nue. Sans toi, je ne suis rien... Parce que... je t'aime
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