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Salim sauta de l'autre côté et courut en hurlant vers la créature la plus proche.
- Foutez le camps, sale bête !
Sans se retourner, l'araignée darda vers lui un tentacule terminé par une ponte effilée. Il ne l'évita qu'en se jetant au sol et en faisant un roulé-boulé qui l'amena jusqu'à Camille.
Il se releva vivement et vint se plaquer contre elle, haletant.
- Laquelle je bouffe en premier ? demanda-t-il d'une voix rauque.
- ...
- D'après toi, ça se mange cru ou cuit ? continua-t-il en jetant des coups d'œils désespérés autour de lui.
- ...
- Et tes foutus chiens, ils sont où ?
- Enfermés le jour ! répondit Camille d'une voix faible.
Afficher en entierIl se défit ensuite de sa tunique et de son pantalon, ne gardant qu'un caleçon.
Le chevalier était un véritable colosse, bâti comme une armoire à glace. Salim sourit en voyant son ventre bien rond.
- Qu'as-tu à rire, minus ? tonna Bjorn.
- Rien, votre Seigneurie, se moqua le garçon, j'admire vos muscles. Surtout celui-ci, continua-t-il en lui tapotant le ventre. Dans mon monde, on l'appelle le muscle du houblon.
Bjorn fronça les sourcils.
- Du houblon ? Pourquoi ?
- Parce que c'est avec le houblon qu'on fait la bière et que c'est la bière qui donne ce genre de bidoche ! répliqua Salim en éclatant de rire.
Il avait sous-estimé la rapidité du chevalier, car il se retrouva soudain pris en étau entre deux mains grosses comme des battoirs qui le soulevèrent. Il poussa un cri d'effroi, moitié feint moitié sincère.
- Edwin Til'Illan, demanda Bjorn, quel traitement conseillez-vous pour apprendre les bonnes manières à un jeune impertinent ?
Edwin jeta un coup d'œil au géant qui, bras levés, tenait Salim au-dessus de sa tête.
- Le bain, répondit-il laconique.
- Non ! ! ! hurla Salim.
Mais il volait déjà dans les airs.
Il retomba au milieu du plan d'eau dans une gerbe d'éclaboussures et refit surface en toussant, un flot d'invectives à la bouche.
Bjorn se précipita sur lui et Salim se sentit de nouveau soulevé. Il cria :
- Pardon Bjorn, pardon !
Afficher en entier[spoiler] "- Que faites-vous ici ? l'interpella Edwin en rengainant son sabre.
- Je pourrais vous retourner la question, mais comme je suis polie et que j'ai des principes, je préfère vous proposer d'utiliser mon feu pour votre repas."
Afficher en entier- Chut, murmura-t-il. Moi je dévoile le fond de mon âme parce que je suis incapable de me taire, parce que ça déborde et que si je ne parle pas, je me noie. Toi tu ne dis rien, c'est inutile. Tu brisés les cœurs et tu laisses espérer. D'accord ?
Afficher en entier- J'ai gaffe ? Demanda Salim.
- je crains que cela ne devienne une habitude ! Commenta Bjorn sans aucune pitié.
- Je ne pouvais pas savoir... se justifia le garçon.
- Peut-être, mais une chose est sûre ; si les différentes parties de ton corps faisaient la course, ta langue arriverait de loin en tête, et ton cerveau largement en dernier.
Afficher en entier- Je ne suis qu'une enfant, déclara t-elle, mais je vais vous rendre vos ailes.
Elle s'immergea lentement dans l'Imagination. Le dragon n'était plus là, pourtant elle percevait sa présence, une stupéfiante onde de pouvoir qui la poussait en avant.
Elle monta plus haut qu'elle n'était jamais allée et un deuxième appui . La Dame s'était jointe à eux!
Camille focalisa son attention sur le collier du Dragon et il lui apparut tel qu'il était réellement, une formidable entrave d'énergie liant l'animal au sol. Elle la sonda e en perçut toute la force. Une phrase de maître Duom lui revint en mémoire : "Ce qui est dessiné pour être éternel ne peut jamais être brisé."
Afficher en entier-Où tu veux,Camille, chuchota-t-il; J'irai où tu voudras. Je te suivrai partout, même dans les étoiles... Je veux juste que tu saches que vivre sans toi m'est impossible. Alors je t'en supplis ne meurs plus, parceque sinon, moi, je vais mourir pour de bon... Parceque la vie sans toi n'a pas de goût, pas de sens... Parceque sans tes yeux, je suis aveugle. Sans tes mots je me perds. Parceque sans toi mon âme est nue.Sans toi je ne suis rien...
Parceque... je t'aime...
Afficher en entierCamille tendit la main et agrippa le bras de son ami.
- Les étoiles, Salim, répéta-t-elle d'une voix plus forte bien qu'encore éraillée. Des millions d'étoiles...
Du bout des doigts, le garçon effleura sa joue. Il ne l'avait jamais touchée ainsi et, lorsque en réponse, les grands yeux violets se posèrent sur lui, une digue céda quelque part dans son cœur. Un bref frisson d'abord, puis une vague d'émotion qui balaya toute appréhension.
Il s'entendit à peine parler, comme si personne d'autre n'avait été là pour l'entendre.
- Où tu veux, Camille, chuchota-t-il. J'irai où tu voudras. Je te suivrai partout, même dans les étoiles... Je veux juste que tu saches que vivre sans toi m'est impossible. Alors je t'en supplie, ne meurs plus, parce que sinon, moi, je vais mourir pour de bon... Parce que la vie sans toi n'a pas de goût, pas de sens... Parce que sans tes yeux, je suis aveugle. Sans tes mots, je me perds. Parce que sans toi, mon âme est nue. Sans toi, je ne suis rien... Parce que... je t'aime...
Sa voix, malgré lui, avait porté et ses paroles avaient été reçue dans un silence complet. Il s'en moquait. Elle le fixait et, dans ses iris, il lisait les étoiles dont elle avait parlé.
Afficher en entier"-J'avais un compte à régler avec toi, Frontalier... mais le hasard arrange bien les choses. Je suis sûre que tu souffres davantage qui si tu avais reçu toi-même cette flèche!"
Afficher en entier"Et l'enchanteur, maître des mots et des fleurs, naquit, enfant sage au milieu des tumultes " CB
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