Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 706
Membres
1 013 471

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

La nuit amie

Sur les toits

Qui ondulent

Ellundril Chariakin, chevaucheuse de brume

Afficher en entier

– À toi, Maniel ! lança Edwin.

Le soldat s’approcha, mains ouvertes, bras écartés. C’était un colosse de cent vingt kilos mesurant dix bons centimètres de plus que Bjorn, pourtant impressionnant. Des muscles épais et noueux roulaient sous sa peau.

Face à lui, Edwin semblait presque fragile.

– Ce n’est pas une garde de combat, hurla cependant celui-ci, sans manifester d’inquiétude.

– Peut-être, grommela le soldat, mais c’est efficace.

Edwin haussa les épaules.

– Contre les grands-mères, Maniel, pas contre un vrai combattant. Ellana, montre-lui !

La jeune femme s’avança, une expression de parfaite assurance sur le visage.

– C’est parti ! cria Bjorn qui s’était assis un peu plus loin.

Maniel fit un pas en avant et ses bras se refermèrent sur elle.

Du moins, faillirent…

Ellana saisit un poignet gros comme son mollet, et pivota en accentuant l’élan du soldat. Avec un cri rauque, il alla s’écraser deux mètres plus loin.

Bjorn éclata de rire.

– Nous sommes trop gras, Maniel, ça nous perdra.

Le soldat se releva en grimaçant. Il s’approcha d’Ellana, plus prudemment cette fois.

– Ta garde n’est toujours pas bonne, commenta Edwin.

Comme pour lui donner raison, la jeune femme feinta sur le côté, s’accroupit et faucha du pied les jambes de son adversaire qui se trouva de nouveau à terre.

Maniel se redressa et, avec un haussement d’épaules désabusé, rompit le combat.

Artis Valpierre choisit ce moment pour sortir. Il se dirigea vers maître Nil’ Erg, en évitant soigneusement de regarder Ellana qui grimaça dans son dos. Elle s’adressa à Edwin.

– En garde ?

– Si tu veux.

Maniel et Bjorn se retournèrent, attentifs.

Ellana et Edwin se déplaçaient avec la même grâce, leur différence de poids gommée par la fluidité de leurs mouvements. Une poignée de secondes s’écoula et Ellana bondit.

Elle agit avec beaucoup plus de rapidité que lors de son affrontement avec Maniel. Sa jambe droite se tendit brusquement en décrivant un arc de cercle vers la mâchoire d’Edwin…

Qui n’était plus là.

Elle sentit sa cheville tirée sur le côté et perdit l’équilibre. Elle se rattrapa de justesse et se remit en garde.

– Il est rare, commenta Edwin, que ce type de coup de pied fouetté soit efficace en combat, face à un adversaire vigilant. N’oublie jamais que…

Il fut interrompu par un cri de maître Duom. Le vieil analyste s’était levé et, sans plus se préoccuper d’Artis Valpierre, désignait la fontaine du doigt.

– Je sens son dessin ! clama-t-il. Ils arrivent !

Afficher en entier

– C’est au sujet des voyageurs, finit-il par déclarer.

– Oui ?

– Vous savez que les deux adolescents ont disparu peu de temps après leur arrivée…

– Je sais, le coupa Carboist, et je vous ai expliqué que cela ne nous concernait pas.

– Oui, oui, bredouilla Artis, mais ce n’est pas ce dont je voulais vous entretenir.

Le maître rêveur soupira et se renversa dans son fauteuil.

– Je vous écoute, dit-il patiemment.

– Ellana est guérie et…

– Ellana ?

Artis Valpierre rougit.

– C’est la jeune femme blessée que les voyageurs nous ont amenée. Elle s’appelle Ellana Caldin.

Voyant que son supérieur ne disait mot, le rêveur poursuivit :

– Le guerrier qui se nomme Edwin utilise, avec votre assentiment je crois, la cour de la fontaine pour entraîner les deux autres hommes au combat. Ils y passent au moins six heures par jour.

Maître Carboist ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel.

– Je sais tout cela. Vous vous en êtes déjà plaint, à cause du bruit et de la distraction que cela entraîne pour nos novices. Vous vous êtes également insurgé contre les incursions de maître Nil’ Erg dans notre bibliothèque. J’ai donné mon accord pour tout cela. Expliquez-moi maintenant quel est le rapport avec Mlle Caldin.

Artis prit une grande inspiration et se lança.

– Cette jeune femme semble avoir parfaitement récupéré et…

– Vous m’en voyez ravi.

– Et depuis ce matin, continua le rêveur en essayant de ne pas bafouiller, elle s’entraîne avec les autres dans la cour.

– C’est tout ?

Artis Valpierre explosa.

– Comment ça, c’est tout ? Comment voulez-vous que mes élèves se concentrent sur l’enseignement que je leur dispense, avec cette jeune femme qui se donne en spectacle ? Je crois essentiel de décider très vite de…

– Est-elle jolie ?

– Pardon ?

– Je vous ai demandé si cette Ellana Caldin était jolie.

– Euh… c’est que… ben…

– Artis, ma question est claire. Répondez-y simplement. Est-elle jolie ?

Le rêveur se tordait les poignets. Il ne parvenait pas à décider si son supérieur était sérieux ou s’il se moquait de lui. Il aurait voulu se trouver à des kilomètres de là.

– Oui, elle est… jolie.

Un léger sourire se dessina sur les lèvres du maître rêveur qu’Artis Valpierre, tout à son embarras, ne perçut pas.

– Vos élèves ont donc raison de la regarder, affirma Carboist. Elle les fait certainement plus rêver que vous. N’en soyez pas jaloux, c’est la nature qui veut ça. Bien, Artis, puisque j’ai répondu à votre question, je vous serais reconnaissant de me laisser travailler maintenant. J’ai toujours beaucoup de plaisir à parler avec vous, mais j’ai tant de choses à faire…

Afficher en entier

— Je pensais que vous descendriez chercher les rares flèches qui ne se sont pas brisées contre les pierres, mais je ne vous ai pas vus. Timides sans doute ? Ce doit être pour ça que vous vous cachez ici. Je me trompe ?

Il y eut un frémissement de colère chez les Faëls, et des mains se tendirent vers les arcs.

— Paix, amis !

Salim leva les yeux vers la voix.

Un jeune guerrier était assis sur une vire, les pieds dans le vide, quelques mètres au-dessus d’eux, et les contemplait en souriant.

— Quelle verve, lança-t-il. Si les humains être à moitié aussi efficaces que ce qu’ils parler bien, ils ne pas être en train de perdre la guerre contre les Cochons ! Aussi vrai que je m’appeler Chiam Vite.

Afficher en entier

" Marchombre! Que ce mot les fait rêver! Ils cèlent soigneusement ce rêve sous un voile de méfiance, de crainte ou de blâme, mais l'évidence est là : ils nous envient! Ils essaient de nous réduire au rang de voleurs ou d'acrobates, ils écrivent sur nous, hasardent miles explications alors que la vérité se résume en un seul mot : liberté. Nous sommes libres et cela nous place hors de leur loi ! "

Ellundril Chariakin, chevaucheuse de brume

Afficher en entier

Une chose est sûre : si les différentes parties de ton corps faisaient la course, ta langue arriverait de loin en tête et ton cerveau largement derrière.

Afficher en entier

Elle s'installa sur le banc près de Salim.

- Tiens, te revoilà ! remarqua-t-il. ça faisait longtemps que je ne t'avais pas vue. Qu'est ce que tu deviens ?

- Pas grand-chose, expliqua Camille, heureuse de retrouver la bonne humeur de son amie. Quelques ogres de ci de la, une bande de Raïs, la routine quoi ! Et toi?

- Pareil! Ce voyage commence à devenir monotone. Vivement que Bjorn fasse une de ses grosses bêtises dont lui seul a le secret pour nous mettre dans le pétrin.

Afficher en entier

Salim était né dans un autre monde et avait autant de don qu'un petit pois. Inutile d'envisager de dessiner ailleurs que sur une feuille.

Afficher en entier

- Tu dois prendre conscience que dessiner cette arme a fait beaucoup plus de bruit dans l'Imagination que ton orage de la semaine dernière. Les Ts'liches savent que tu es revenue. Ils savent également où tu es !

Camille se sentit honteuse.

- Je suis désolée, s'excusa-t-elle.

- Ca ne sert à... commença Maître Duom, mais Ellana lui coupa la parole.

- Ca suffit ! La petite a sauvé ma vie, la sienne et certainement la tienne et celle des autres. Que seraient devenus Bjorn et Maniel avec un ogre de plus sur le dos et qu'aurait fait Edwin, tout Edwin qu'il est, face à trois de ces monstres et nos cadavres?

- Je pense que...

- Non ! Tu veux qu'elle éveille les Figés, tu veux qu'elle dessine de manière irréprochable, tu veux qu'elle soit parfaite, tu ne tolères aucune erreur. Alors arrête de la critiquer, vieille bourrique, enseigne-lui ce qu'elle doit savoir !

Il y eut un long silence.

[...]

Finalement, Artis Valpierre se racla la gorge.

- Peut-être... esquissa-t-il.

Il n'aurait pas dû. La colère d'Ellana n'était pas retombée. L'intervention du rêveur la mit en fureur.

- Toi, cria-t-elle, tu te tais ! Tu n'est qu'une minable lavette, lâche et stupide. Il y a plus de courage dans le petit doigt de Salim que dans ton corps entier de rêveur. Tu es restée à plat ventre pendant que ces enfants se battaient à ta place, tu m’écœures !

Afficher en entier

Bjorn vola au secours de Salim.

- Tu m'as sauvé la vie bonhomme. cet ogre était en train de me réduire en purée à l'intérieur de mon armure. Je te remercie. Nous sommes maintenant frères de combat.

- Eh bien, Camille a une sœur, Maître Duom nous sert de grand-père et je viens de trouver un frère, constata Salim. On peut dire que la famille évolue.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode