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La Race des orphelins



Description ajoutée par x-Key 2020-05-25T17:45:20+02:00

Résumé

Je m’appelle Hildegard Müller. Ceci est mon journal.

Le Troisième Reich m’a enfantée. Je suis une oubliée de l’histoire.

La seule race que les SS aient créée, c’est la race des orphelins.

Qui est Hildegard Müller ? Le jour où il la rencontre, l’homme engagé pour écrire son histoire apprend qu’elle a 76 ans, qu’elle sait à peine lire, à peine écrire. Qu’elle ne connaît rien de ses parents, ne se souvient plus guère de son enfance. Il comprend que sa vie est irracontable mais vraie. Pourtant, Hildegard Müller est loin d’être amnésique. Elle est simplement coupable d’être née en 1943, de géniteurs inconnus mais bons aryens, dans un Lebensborn, ces pouponnières imaginées par le Troisième Reich pour multiplier la «race supérieure».

Hildegard Müller devait être la gloire de l’humanité elle en est devenue la lie, et toutes les preuves de sa conception sont parties en fumée avant la Libération, sur ordre d’Himmler.

J’ai besoin, avant de mourir, de dire à mes enfants d’où ils viennent, même s’ils viennent de nulle part.

Oscar Lalo poursuit son hommage à la mémoire gênante, ignorée, insultée parfois, toujours inaccessible. Et nous plonge dans la solitude et la clandestinité d’un des secrets les mieux gardés de la Seconde Guerre mondiale.

(Source : Belfond)

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Classement en biblio - 28 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par TSUNDOKU 2023-08-02T18:26:20+02:00

On a dû accuser ma mère de collaboration horizontale. Je me raccroche à une collaboration sentimentale. Des dizaines de milliers de femmes qui ont eu des enfants avec des Allemands ont été tondues. Publiquement. Trimballées. Cortège de la honte, ceux qui les insultaient, leur crachaient dessus, leur arrachaient leurs vêtements. Ils hurlaient ceux-là même qui s’étaient tus quand on déportait leurs voisins. Proies faciles, les femmes n’en finissent jamais de payer les conflits initiés par les hommes.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Mlle_Dine_Bouquine 2023-10-29T18:08:15+01:00
Diamant

« Cette incinération de la mémoire engendre cette écriture du vide. Notre élimination administrative a fait de nous des orphelins pour l'éternité. »

À 76 ans, Hildegard dresse un triste constat de sa vie, mais surtout de son enfance. Pour libérer sa parole, elle va demander l'aide d'un scribe en charge de recueillir ses mémoires et va les coucher sur papier.

Elle, enfant né d'un Lebensborn, victime du IIIème Reich comme tant d'autres, a terriblement souffert. Elle est issue d'une fabrique à bébés parfaits comme on fabriquerait des jouets avec une charte qualité à l'issue. Si les normes ne sont pas respectées, alors le jouet sert d'expérience, de cobaye, ou pire, on fait en sorte qu'il ne se réveille plus. Elle se revendique comme étant « un produit » ni plus, ni moins.

Elle ne comprend pas tout ce déferlement de haine qu'elle a subi tout au long de sa vie, le regard et les jugements que les autres ont porté sur elle. Et pourtant, elle n'a pas demandé à vivre. Elle n'a pas demandé à faire partie de ce vaste projet débuté en 1935 par Himmler, la qualifiant d'enfant de race pure, l'ascendance Aryenne ayant pour but de détrôner et de remplacer la race considérée comme inférieure aux yeux des SS et de Hitler.

Les pages sont comme des couteaux acérés, les phrases percutantes et les pensées éparpillées.

Durant toute la lecture de ce roman, j'ai été happée par tant de tristesse, et par cette femme qui est en quête d'identité. Née d'un père et d'une mère absente, dans le seul but de contenter « son créateur », donne une équation dont la conséquence est que la traçabilité de sa naissance en est quasiment impossible.

Hildegard se sent coupable et honteuse d'exister quand on sait le nombre d'enfants qui ont été assassinés à leur arrivée dans les camps de concentration.

Une lecture qui laisse un goût d'amertume et qui rend hommage à ces enfants qui ont trop vite été oublié face aux horreurs qui se sont répandues durant la Seconde Guerre Mondiale.

« Mon héritage n'est qu'une dette. Une dette irremboursable dont mes enfants continuent de payer les intérêts. La haine se transmet mieux que l'amour. La haine se pare du voile de la mémoire. La haine entre enfants de victimes et enfants de bourreaux est un héritage infernal. J'encourage mes enfants à répondre à la haine par l'amour. Mais on ne leur rend pas la monnaie : l'amour est pris pour une faiblesse, la haine pour une opinion. »

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Commentaire ajouté par Papillonlecteur 2023-07-23T18:16:45+02:00
Lu aussi

Historiquement intéressante, "l'écriture du vide" comme l'appelle l'auteur m'a été pénible par ses répétitions et son jeu sur les mots.

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Commentaire ajouté par MSNordlys 2021-12-28T17:13:50+01:00
Pas apprécié

J'ai presque honte de dire que je n'ai pas aimé ce livre, qui traite d'un sujet aussi grave que les enfants des Lebensborn; Style d'écriture simpliste: sujet-verbe-complément et basta.Narratrice geignarde se répétant sans cesse. Enfin, le roman n'est qu'une suite de constats tautologiques tombant à plat.

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Commentaire ajouté par Entournantlespages 2021-07-23T08:11:16+02:00
Diamant

https://entournantlespages.wordpress.com/2021/07/23/la-race-des-orphelins-oscar-lalo/

La Race des orphelins est l’un de ces témoignages qui va plus loin qu’un bouleversement émotionnel. En lisant, ou dans mon cas en écoutant ce livre, on est constamment tiraillé par l’horreur, la rage, la douleur, la honte.

La Race des orphelins est un profond coup au cœur, voire à l’âme. Les mots d’Hildegarde, recopiés par son scribe, sont aussi tranchants que des lames s’insinuant sous la peau. Conçue dans un Lebensborn, Hildegarde Müller était appelée à devenir l’élite aryenne guidée par Hitler. Les SS, parfaits soldats, étaient choisis pour créer la nouvelle sur-race de l’humanité. Mais, comme le répète Hildegarde : « La seule race que les SS aient créée est la race des orphelins.

Hildegarde ne nous prend pas par la main, au contraire, elle nous met le nez en plein dans ce désastre idéologique. Pendant cette lecture, et encore à l’écriture de cet avis, c’est impossible de rester insensible à toute cette tragédie mais également de ne pas s’attacher à cette narratrice.

Oscar Lalo nous offre un témoignage d’une intensité extrême qui pousse à affronter franchement l’Histoire pour ne jamais reproduire ses atrocités. Le seul défaut de La Race des orphelins serait d’être trop court. La conclusion offre des réponses libératrices à Hildegarde. Néanmoins, il aurait été intéressant de découvrir comment elle a réussi à créer sa propre identité malgré ce début de vie qui laissera pour toujours des traces.

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Commentaire ajouté par Cathy-172 2021-03-10T17:24:48+01:00
Diamant

UN ENORME COUP DE COEUR. Au début les courts chapitres m'ont un peu désorientée. Finalement lecture faite en une journée. Ce roman court et intense sidère et prend aux tripes. Un livre poignant et percutant, un témoignage glaçant. La forme du roman est atypique, puisque chaque page évoque une idée ou un sentiment.

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Commentaire ajouté par Blandine1 2021-02-27T20:24:28+01:00
Argent

Journal d’une femme de soixante-treize ans née dans les Lebensborn (association gérée par la SS pour accélérer la création d’une race aryenne). Elle a fait appel à un scribe, par besoin de confier la souffrance de ne pas savoir d’où l’on vient et par qui elle a été conçue. Quelques lignes par page qui percutent et vont à l’essentiel. Une horreur de plus venant des H avec des chiffres concernant les bébés qui chamboulent.

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Commentaire ajouté par Julitlesmots 2020-12-14T21:04:35+01:00
Or

Certains livres nous attirent comme des aimants, sans que l’on sache pourquoi.

Certains livres font sens et sont le catalyseur de la douleur pour y mettre un baume qui pourrait l’adoucir.

Certains auteurs ont le talent de savoir utiliser les mots pour parler des maux. Il ne suffit pas de savoir parler des maux. Le plus important étant d’utiliser les mots justes.

Oscar Lalo, accompagne son personnage à travers sa renaissance. Elle est née la première fois dans un Lebensborn, la deuxième fois, elle naît quand elle commence à parler de sa douleur. Il n’y a pas pire douleur que de ne pas savoir d’où l’on vient. Être rejeté est une chose, mais connaître ses racines est le fondement, le socle sur lequel nous nous construisons. Sans cette base, les fondements manquent de stabilité. Comment construire sur des bases instables sa vie, une vie de famille. Comment aimer l’autre, quand on ne s’aime pas ?

Être née dans un Lebensborn est la croix gammée que Hildegarde a portée toute sa vie.

À travers le récit que pose le scribe, les langues se délient et posent la douleur de ne pas être reconnue. La souffrance de l’annihilation de son identité, doublée de l’évitement du sujet, ne peut aider un enfant à grandir.

L’accompagnement vers une acceptation, vers la reconnaissance de l’état de victime permet d’avancer et de se construire. J’ai été très touchée par Hildegarde qui s’est sentie coupable toute sa vie d’être née dans un Lebensborn. Oscar Lalo, se met en retrait pour lui laisser la place, pour lui laisser la parole, mais surtout lui laisse la possibilité de poser enfin son fardeau. La culpabilité qu’elle porte en elle pèse près de 6 millions de personnes tuées. Sa culpabilité pèse, car elle est vivante, et eux sont morts. Elle est vivante et morte à la fois, elle marche à la lisière de sa vie, qu’elle n’aura pu vivre pleinement, car elle est la face visible et encore vivante du nazisme.

Les mots comme des coups de scalpel qui permettent de retirer cette carapace dont s’est recouverte Hildegarde. Les mots claquent comme un fouet, comme une balle. Les mots étouffent Hildegarde qui les crachent pour vomir sa haine de ce qu’elle est. Elle est le visible de l’invisible qui plane sur 70 ans d’Histoire. Elle voudrait être invisible, mais elle crie sa rage.

C’est un livre court, très court dont les mots sont habilement alignés, grâce à une plume incisive qui claque pour éveiller notre conscience sur un sujet très peu évoqué. Un sujet qui démontre l’impossibilité de reconnaître l’enfant victime du côté oppresseur.

Des mots qui touchent, qui évoquent avec retenue, avec respect, avec poésie parfois pour mettre de la musicalité sur l’horreur.

Hildegarde a été oubliée par l’Histoire et grâce aux mots, elle trouve une sérénité. Le scribe s’efface, la guide, c’est une thérapie par les mots, par la littérature. C’est un médicament sans ordonnance qui permet d’entendre la voix de la victime qui est l’enfant.

C’est l’enfant en Hildegarde qui parle, c’est l’enfant qui souffre et c’est Oscar Lalo qui lui donne la parole.

La forme du roman est atypique, puisque chaque page évoque une idée ou un sentiment. Loin du roman-fleuve qui pourrait déliter les sentiments, ici chaque page raisonne et fait sens. Chaque page réconcilie l’enfant avec l’adulte, chaque page est un pas vers l’acceptation, vers la délivrance.

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Commentaire ajouté par Waterlyly 2020-09-02T18:44:28+02:00
Argent

Hildegard Müller est une enfant du IIIe Reich. Issue d’un Lebensborn, elle ne connaîtra ni l’identité de son père, selon toute vraisemblance un SS, ni celle de sa mère. À 76 ans, elle le vit très mal et n’a toujours pas refermé ses blessures. Elle fera appel à un scribe afin qu’il l’aide à retranscrire ses mémoires dans une sorte de journal intime.

J’ai lu très peu de romans traitant des Lebensborn, et j’avoue que, jusqu’il y a peu de temps, j’ignorais tout de ce pan de l’Histoire de la Seconde Guerre Mondiale. Ce récit est percutant, empli de tragédie, et surtout, incroyablement humain. Hildegard se servira de ce journal intime comme d’un exutoire et elle se livrera à son lecteur avec toute la sincérité possible.

Le lecteur suivra, au travers des courtes entrées qui composent ce journal, une femme brisée et en peine afin de se reconstruire. Elle se sent oubliée, ignorée. C’est un témoignage poignant et très dur à découvrir. Hildegard ne prendra pas de pincettes et livrera ses émotions sans fards.

La plume de l’auteur est incisif. Les mots résonnent fortement et c’est extrêmement poignant. Les chapitres sont très courts, composés de quelques pensées jetées en vrac de la part d’Hildegard. J’ai été déroutée de me retrouver avec un tel schéma narratif au début, mais par la suite, je l’ai trouvé totalement judicieux, octroyant ainsi du caractère à ce récit.

Un roman percutant sur une thématique peu abordée en littérature. J’ai lu le journal de la protagoniste avec beaucoup de tristesse et ce récit ne vous laissera pas indifférent. À lire.

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Dates de sortie

La Race des orphelins

  • France : 2020-08-20 (Français)
  • France : 2021-09-23 - Poche (Français)

Activité récente

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Editeurs

Les chiffres

lecteurs 28
Commentaires 8
extraits 11
Evaluations 15
Note globale 7.5 / 10

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