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Extrait ajouté par VibiaSabina 2017-04-13T15:49:06+02:00

Non, il ne l'aimait pas. Sinon, il le lui aurait dit. Il l'emmenait à Merrymeeting pour être la femme d'un autre. Si elle le rejoignait dans son lit, que ferait-il ensuite ? L'épouserait-il, ou lui donnerait-il un dernier baiser avant de la remettre à

Nathanael Parkes ?

« Il ne t'aime pas, se répétait-elle tristement. Il ne t'aime pas et, si tu vas avec lui cette nuit, tu ne seras qu'une traînée. »

Et Nat Parkes? Il attendait une femme, une mère pour ses filles. «Oh, Angie, quel gâchis!

Tomber amoureuse d'un homme qui ne t'aimera jamais, alors que tu es promise à un autre que tu n'as jamais vu... »

Elle se retourna vers la cloison derrière laquelle Jason l'attendait. Elle sacrifierait beaucoup de choses pour lui — sa virginité, et même son bonheur en brisant la promesse faite à M. Parkes. Mais seulement si elle était sûre que ses sentiments étaient partagés. Elle descendit l'échelle, très tôt le lendemain matin, et se glissa dans la salle, espérant pouvoir prendre une tasse de thé avant que les autres ne se réveillent. Mais il était déjà là, assis à table, la tête dans les mains. Au bruit de ses pas, il leva les yeux.

— Bonjour, Jason, fit-elle avec un sourire forcé. Il lui lança un regard venimeux.

Angie contourna la table et se dirigea vers la porte qui donnait dans l'appentis. Il bondit et lui coupa la route. Se retournant pour fuir de l'autre côté, elle trébucha sur un sac d'enveloppes de maïs servant à allumer le feu. Jason lui saisit le bras et la plaqua contre le mur.

— Vous me faites mal! s'écria-t-elle, plus furieuse qu'effrayée.

Il relâcha sa pression, mais la retint par les épaules.

— Où étiez-vous cette nuit ? demanda-t-il.

— Laissez-moi partir.

— Non.

— Vous êtes toujours odieux, le matin.

— Où étiez-vous cette nuit ?

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Extrait ajouté par TerverChante57 2018-08-27T17:16:23+02:00

En mettant un garrot autour de la cuisse de Angie, le docteur Jason Savitch s'efforçait de ne pas trembler. Un centimètre de plus, et la hache sectionnait une artère.

Pourquoi lui faisait-elle des coups pareils ? Il avait pourtant essayé de se protéger, de prendre ses distances vis-à-vis d'elle. Sans résultat. Il n'arrivait pas à s'en détacher.

Malgré lui, il effleura son précieux visage, tordu de douleur. Il aurait donné sa propre jambe pour lui épargner ça. Il comprit soudain qu'elle lui était plus précieuse que la vie.

- Jason...?

Il se pencha et pressa les lèvres sur son front.

- Je suis ici, mon amour.

- La hache s'est ....cassée. Elle m'a entaillé la jambe....

- Ça va aller. Je vais vous recoudre dans une minute. Je dois d'abord vous transporter dans la maison.

Il la souleva le plus délicatement possible dans ses bras.

- Je suis désolée de vous créer tous ces ennuis.

- Je commence à être habitué, dit-il en lui effleurant la joue.

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Extrait ajouté par TerverChante57 2018-08-27T13:11:47+02:00

Debout sur la véranda de l'auberge, Angie regardait, à travers la pluie battante, la petite jument baie attachée au poteau.

- Oh, Jason, vous m'avez acheté un cheval !

- J'étais fatigué de marcher, répliqua-t-il d'un ton maussade.

Et je vous avais dit que je le ferais.

Malgré la pluie, Angie se pencha hors de l'abri de la véranda pour caresser la tête de la jument.

- Mais je n'ai pas trouvé de souliers, ajouta-t-il. L'unique cordonnier de Portsmouth a tellement de travail qu'il ne pouvait pas s'y attaquer avant l'après-midi. Nous n'avons pas le temps d'attendre, Angie. Je suis désolé.

Elle haussa les épaules.

- Oh, ça ne fait rien. Je n'ai pas besoin de souliers. Surtout maintenant que j'ai mon cheval.

Jason ne semblait pas avoir entendu. Il s'était baissé pour fouiller dans son sac.

- J'ai pensé qu'en attendant vous pourriez porter ça, dit-il en lui tendant une paire de mocassins en daim blanc, décorés de piquants de porc-épic teints et de coquillages.

- Oh, Jason.....fit-elle, les larmes aux yeux.

Ils étaient si beaux que Angie n'osait pas les prendre.

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Extrait ajouté par VibiaSabina 2017-04-13T15:47:44+02:00

Son visage était dur, ses lèvres serrées, ses sourcils froncés. Angie eut envie de disparaître sous terre.

— Venez ici, dit-il sèchement.

Elle fit deux petits pas en avant. Il avait promis à l'autre femme de ne pas coucher avec elle, mais peut-être avait-il menti. Et s'il allait la frapper, comme son père? Elle le regarda dans les yeux. Ils n'étaient pas noirs, mais d'un bleu très foncé.

— Vous allez sans doute prétendre vous être trompée de lit, reprit-il, le visage sévère, mais l'oeil amusé.

Angie sortit de la poche de son jupon la feuille de journal pliée.

— Vous êtes bien Jason W. Savitch, M.D. ?

demanda-t-elle en désignant l'annonce.

— Vous avez tout compris de travers.

Elle rougit, mais releva la tête.

— Je sais lire. Un peu. De toute façon, l'annonce ne dit pas qu'il faut savoir lire.

— Non, c'est vrai... Comment vous appelezvous?

— Angie. Angie McQuaid.

— Eh bien, approchez, Angie McQuaid.

Lajeune fille se raidit.

— Je ne sais pas ce que vous cherchez, monsieur, mais autant vous prévenir tout de suite : je n'ai pas l'intention de coucher avec un homme avant le mariage.

— Merci de me prévenir. Maintenant, venez ici queje vous voie mieux. Venez, venez. Je ne mords pas.

Elle s'approcha de lui.

— Vous puez comme une distillerie, dit-il avec une expression de dégoût. Quand avez-vous pris votre dernier bain ?

Elle serra les mâchoires.

— Sachez que je prends un bain par mois.

— Alors, on ne doit pas être loin du terme. Il lui saisit le menton et lui ouvrit la bouche, mais elle s'arracha à son emprise.

— Eh là, pas besoin de regarder mes dents ! Je ne suis pas un cheval à vendre !

— En tout cas, vos dents sont plus propres que le reste.

S'adossant au manteau de la cheminée, un pied sur le siège du fauteuil sculpté et les pouces dans les poches de son gilet, il promena le regard sur elle.

Finalement, il prit une profonde inspiration, reposa son pied par terre et se redressa.

— Eh bien, Angie McQuaid, je crains que...

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Extrait ajouté par ninegar 2014-04-17T17:38:24+02:00

Angie poussa un cri. Elle empoigna le fusil de Jason comme une massue.

- Si vous me traitez encore une fois de catin, espèce de vieille maquerelle, je vous brise ce fusil sur la tête!

Sara Kemble ouvrit la bouche et recula de deux pas.

- Ô seigneur, ayez pitié. Que quelqu'un fasse quelque chose. Elle menace de me frapper!

- Exactement, si vous aviez un balai, on vous verrait voler!

Sara Kemble pivota. Sans quitter Angie des yeux, elle traversa en titubant la pièce, ouvrit fébrilement le loquet et poussa la porte. Mais , voyant que la jeune fille ne la poursuivait pas, elle s'arrêta et se retourna.

- Monsieur Kemble! cria-t-elle. Tu viens?

Obadiah jeta un regard admiratif à Angie, puis sortit en traînant les pieds.

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