La Reine des Éléphants
Auteur
- Gustave Le Rouge (Écrivain)
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extrait
"Ce soir-là, comme presque tous les soirs, le colonel sir John Printermont, commandant au nom de Sa Majesté britannique les troupes en garnison à Bénarès, se promenait en compagnie de sa fille, miss Emmy, dans la large avenue bordée de palais qui longe le Gange, le fleuve sacré des Hindous, dont les eaux bleues viennent battre le pied des escaliers de marbre. Tout entiers au ravissement de l’heure exquise, qui, dans ces climats, précède le coucher du soleil, le père et la fille se taisaient.
Devant eux, un éléphant richement caparaçonné de soie brodée d’argent, écartait lentement de sa trompe la paresseuse cohue des indigènes au teint de cuivre rouge, aux yeux étincelants et comme enfiévrés.
Bakaloo, tel était son nom, n’était pas un éléphant ordinaire."
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L'histoire se passe à l'époque de l'Empire Britannique, en Inde. C'est donc au siècle dernier. Inutile de chercher le politiquement correct. Au temps de l'écrivain, on ne s'embarrasse pas. On ne prend pas de pincettes et on appelle un chat, un chat. Il faut le savoir avant de s'indigner. C'était autrefois. A part cela, c'est un bon récit d'aventures. L'éléphant Bakaloo en est le héros. Intelligent, futé, il aide son amie humaine, Emmy, la fille d'un officier anglais. Trahisons, complots, batailles, courses poursuites, romantisme... Tout y est ! L'histoire est simple, agréable, se lit facilement et est intéressante. Un super témoignage historique des goûts d'un autre temps. J'ai apprécié ce roman de Gustave Le Rouge et je le conseille.
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Résumé
Saviez-vous qu’aux environs des belles années 1900, on pouvait déguster à la terrasse des cafés de Bénarès (Inde) « une rafraîchissante boisson », faite entre autre de champagne, de glace pilée, de fraises et de suc d’ananas ?
Que dans les forêts de l’Assam, les troncs des « baobabs » pouvaient atteindre trente mètres de circonférence...
Dans son appartement des Batignolles, Gustave Le Rouge rêve et travaille, à l’émerveillement de ses lecteurs, en leur fabriquant une Inde de féerie.
Source : Kailash
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