La Reine Margot

« La Reine Margot » ou mon 2ème Dumas 35 ans après « les 3 mousquetaires ».

Histoire de parfaire ma culture littéraire, je me lance de temps en temps dans la lecture d’un classique, et en 2016, c’est donc « La reine Margot ». Pour être honnête, le début fut un peu laborieux, la faute à d’un style d’écriture vieillot (tournure de phrase, vocabulaire, exclamation …) mais aussi et surtout à cause de la difficulté que j’ai eu à identifier tous les personnages et surtout leurs différents liens de parenté. Le fait qu’il existe 4 hommes prénommés Henri n’aide pas non plus. Mais après une petite centaine de pages, ces difficultés s’estompent petit à petit pour laisser place à un vrai plaisir de lecture. On suit avec grand intérêt les aventures de Margot, Henri de Navarre, La Mole et Coconnas pour ne citer qu’eux. Entre intrigues politiques, coup de sang, bagarre et massacre, c’est simple ça n’arrête jamais. Et même si on a parfois l’impression qu’il ne se passe rien, en vérité c’est tout l’inverse. Au final : un grand classique indémodable que j’ai pris beaucoup de plaisir à lire. Ma note : 17/20 et maintenant je me fais le film (la version de patrice chereau)

Livre audio – Lu par Loïc Richard : 19h54

J’ai lu La Reine Margot dans ma jeunesse, en pleine période romanesque puis vu le film des années 50 et enfin celui de 1994 avec Isabelle Adjani. Mes souvenirs de ce roman tenaient plus à ce film qu’au livre d’ailleurs.

S’il n’avait pas été proposé sur NetGalley par VOolume et surtout lu par Loïc Richard, jamais je n’aurais ni relu ni écouté ce roman foisonnant et brouillon, long comme un jour sans pain, romanesque jusqu’à la nausée et avec des personnages de naïfs à cruels mais rarement attachants ! Ils sont parfois tellement ridicules que j’ai pouffé assez souvent !

Mais en audio et avec toutes les intonations adéquates tant au niveau des personnages que des moments, Loïc Richard a réussi à maintenir et même faire grandir mon intérêt pour les intrigues ! D’où mes 5 étoiles car, avec le recul, les moments historiques sont perdus dans des histoires de coeur et de cour, sauf la nuit de la Saint Barthélémy qui a eu droit à des descriptions nombreuses et précises !

Je réécouterais peut-être, un jour de désœuvrement mais il est certain que je ne relirai jamais le roman, je doute de supporter la niaiserie en vogue à l’époque de Dumas pour parler des relations amicales et amoureuses !

#LaReineMargot #NetGalleyFrance

J'ai adorée le lire, on apprend la vie de Marguerite, les complots qu'il y a à l'époque, l'amour inconditionnel entre Le Mole et la reine de Navarre et Coconnas pour la reine de Sauve, les trahisons, les meurtres des huguenots. le pouvoir, les manigances de la reine Mère et le duc d'Alençon, les tentatives de meurtres. Je le relirai bien évidement.

Tout a déjà été dit et écrit sur « La Reine Margot » d’Alexandre Dumas : fresque historique, complots, vengeance, lutte de pouvoir, conspiration, séduction…

Dans cette brique, l'on découvre et l'on vit des intrigues d'alcôve, des amours interdites, des scènes d'action, avec pour cadre les passages secrets du Louvre, des cabinets personnels où les murs ont des oreilles et où il n'est pas bon de laisser trainer son regard.

Pas de temps morts, pas de longueurs, mais des rebondissements en tous genres : voilà une des marques de la qualité d’écriture d’Alexandre Dumas. Par ce roman, on découvre une galerie de personnalités au caractère ambigu, charismatique, calculateur… des têtes couronnées qui ont dirigé la France, telles que Catherine de Médicis, le roi Charles IX, Henri de Navarre, et bien sûr Marguerite de Valois. Autant de personnages que nous fait percevoir l'auteur avec d'une part ceux que l'on peut cataloguer "les bons": Margot bien sûr, mais aussi le huguenot provençal La Môle et le catholique piémontais Coconnas, les deux amis amoureux l'un de la reine, l'autre de la duchesse ; et "les méchants" d'autre part avec surtout l'ambitieuse et machiavélique mère Catherine de Médicis, implacable et sans concession, ainsi que Henri IV de Navarre et le ducd'Alençon.

La suite de ma chronique sur mon blog:

https://memoiredeliseuse.odoo.com/blog/news-2/la-reine-margot-80

Paru en 1845 714 pages

J'ai lu ce livre au format ebook

Parmi les romans les plus populaires d'Alexandre Dumas ( 1802-1870 ), "Les Trois Mousquetaires" (1844), mais aussi "La reine Margot" (1845). Dans le tumulte, le ferraillement des armes et les cris de la tragique nuit de la Saint-Barthélémy, un jeune Protestant en fuite se retrouve dans la chambre de la reine Margot, fille de l'ambitieuse et cruelle Catherine de Médicis, sœur des rois et qui vient d'épouser Henri de Navarre, futur Henri IV !

-"Madame, murmure-t-il, par pitié, sauvez-moi !"

Commence, au cœur d'une époque baroque et sanglante, une folle épopée d'amour, d'amitié et d'aventures multiples comme seul savait les imaginer et les raconter ce génie du roman que fut Alexandre Dumas. Cette fresque tumultueuse de la Renaissance française a été, à plusieurs reprises, adaptée à l'écran. Dans sa dernière version, c'est Isabelle Adjani qui incarne l'énigmatique reine Margot, aussi belle qu'amoureuse passionnée.

Mon avis

Pour moi c'est une relecture. Si je relis un livre c'est que je l'ai apprécié. Je n'ai rien à redire sur l'histoire. De ce coté là aucun soucis. J'adore le style d'Alexandre Dumas.

Alors où est le problème me direz vous?

Et bien c'est simple. Je n'ai jamais lu un ebook comme ça.

Je m'explique.

Le nombre de coquilles est incalculable mais ce n'est pas ça le pire. Le pire est la manière dont est retranscrit le livre et surtout ses dialogues. Et là attention il faut se cramponner.

Je ne ceux pas jouer ni les geignardes ni les complexées des dialogues de services mais il y a des limites à tout.

Les dialogues sont écrits à la suite sans aucun retour à la ligne et souvent sans aucun point. C'est gênant et surtout il faut comprendre qui parle. Vous passez de l'un à l'autre sans aucune aération et c'est vraiment pénible.

Dommage

Je n’avais pas encore lu ce roman de Dumas, et ce fut une belle découverte : l’écriture est élégante, avec une langue riche sans être pédante, et une plume alerte et enlevée qui convient bien au style « roman de cape et d’épée ». Cela permet de lire ce roman sans se rendre compte que c’est un pavé.

Certes, Dumas prend des libertés avec l’Histoire, par exemple en décrivant Henri III et son jeune frère le duc d’Anjou comme peureux et manipulés par différentes factions. Mais avec Dumas, ça passe ! Les autres personnages sont un brin archétypaux, cependant j’ai beaucoup aimé les parenthèses d’humour avec le fou du roi maniant l’ironie et s’avérant être le plus censé de tous (un des personnages principaux du récit), ainsi que le moine débonnaire dépassé par ce qu’il se passe.

C'est le premier roman historique que je lis et je ne suis pas déçue. Le fait que les intrigues soient largement romancées apporte du suspense et du plaisir à la lecture sans enlever l'intérêt historique du roman. J'ai trouvé le livre un peu trop long et répétitif par moment, mais le style d'écriture est très agréable (à la fois sophistiqué et fluide, avec une pointe d'humour par moment). Les personnages ont tous leur personnalité, ils restent fidèles à leurs défauts du début à la fin. J'ai beaucoup aimé Coconnas pour son caractère franc et excentrique et sa belle loyauté envers celui qui devient son ami au fil du roman.

J'ai beaucoup aimé ma lecture. Je pense que je l'aurais dévoré en peu de jours si je l'avais lu à un moment moins chargé de ma vie.

J'aime toujours autant le style de Dumas et les complots politiques que l'on trouve dans ses romans d'inspiration historique. Celui-ci ne déroge pas à la règle, n'hésitez pas !

Un des grands classiques de Dumas. Même si sa version romancée de cet épisode tragique de l'histoire de France a pris quelques libertés avec les faits réels, le narratif qui s'articule autour des personnages de Marguerite de Valois, d'Henri de Navarre, de Catherine de Medicis, de Charles IX et des deux amis La Mole et Coconnas nous captive du début à la fin du roman,

La Reine Margot fut une très belle lecture, avec une écriture fluide et agréable. Je vous avoue que j'appréhendais un peu ce roman historique par peur d'être ennuyeux et bien non, c'est tout le contraire. Alexandre Dumas est un excellent conteur et c'était très addictif. Il s'agit d'une première lecture de cet auteur, et ce ne sera pas le dernier.