Date de sortie
La résistance des Etats : les démocraties face aux défis de la mondialisation
- France : 2003-09-12 - Poche (Français)
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La résistance des Etats : les démocraties face aux défis de la mondialisation
Résumé
penser de sa discipline : sous l’effet de la mondialisation, les États seraient sur le déclin, les frontières seraient progressivement abolies, ce qui pourrait donner naissance, côté noir à une planète dérégulée et sauvage, et côté rose à l’émergence d’une société civile internationale plus forte que les institutions locales et les pouvoirs politiques.
Samy Cohen, après des années de travail, montre qu’il n’en est rien et que ce qu’il appelle ironiquement « le trans-nationalo-déclinisme » est une fable à la mode dans les colloques universitaires mais nullement une réalité de terrain. Un bon cas d’école, dit-il, est ce qu’il advient des ONG. Au départ, ces organisations valeureuses et éthiques semblaient préfigurer un monde sans frontières ; à l’arrivée, peu d’entre elles, qu’il s’agisse de droits de l’homme, d’environnement, de développement ou d’assistance médicale, sont indépendantes des États, voire des armées, et capables de proférer une parole autonome et librement informée.
Ce que montre Samy Cohen, c’est d’abord que l’État « résiste », en bien comme en mal, il résiste au sens où il est capable de préserver sa liberté de manœuvre, il résiste aussi aux pressions qui s’exercent pour qu’il devienne plus vertueux, plus transparent ou plus solidaire. Ce que souligne ensuite l’auteur c’est que cet État « résistant » est la meilleure ou la pire des choses : nous ne risquons pas de nous trouver en déficit d’instances étatiques, mais nous risquons fort de nous trouver en déficit de politiques concertées - non seulement à l’échelle des continents, mais à celle de la vieille Europe ou du tiers monde. Samy Cohen, au terme de son livre, établit que le « souverainisme » est une pensée à la fois vaine et contre-productive ; que l’Etat impuissant est un mythe, et que nous devrions précisément penser une nouvel ordre mondial en intégrant la permanence de État post-moderne. Un livre décapant, pédagogue, et vraiment original.
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