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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-02-24T20:31:37+01:00

  Ses yeux soumis guettent mon approbation ; en passant, je baise ses cheveux brillants et plats qui n’ont jamais été frisés, ni ondulés, ses cheveux tout simples qui ne sentent que la bête propre. Cette épaule qui plie sous ma main… mauviette… ce n’est pas elle que je voudrais serrer ! Quand me sera rendue l’épaule, plus haute que moi, où je me hisse à la manière des chats, de mes dix doigts qui se cramponnent ? Je n’aime plus que les baisers qui tombent de haut et pour lesquels je renverse la tête, comme à la rencontre d’une savoureuse pluie d’été

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Extrait ajouté par Belami77 2022-11-11T22:54:56+01:00

Celui que j'aime tient tout dans mon souvenir, dans un mouchoir encore parfumé que je déplie, dans une intonation que je me rappelle soudain et que j'écoute un long instant, la tête penchée...Il est dans un court billet tendre dont l'écriture pâlira, dans un livre usé que flattèrent ses yeux, et sa forme est assise à jamais, pourmoi, mais pour moi seule - sur ce banc d'où il regardait, pensif, bleuir dans le crépuscule la Montagne aux Cailles...

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Extrait ajouté par Belami77 2022-11-11T22:50:47+01:00

Me voici pleine d'une force qui ne s'est jamais tout entière dépensée, me voici jeune et punie, et privée de ce que j'aime en secret d'une ferveur si brûlante, et je me tords ingénument les mains devant mon désastre, devant la statue mutilée de mon bonheur... Celui que je nommais "mon père" par un jeu filial d'amoureuse, le voici, pour le reste de notre vie, devenu mon aïeul.

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Extrait ajouté par Belami77 2022-11-10T19:23:16+01:00

Elle hésite, sourit avec un embarras de jouvencelle et achève : - "Tout ça, Claudine, ne vaut pas, je crois, qu'on le traite autrement que je fais. Vous autres, vous dites : l'Amour, ah !..."

et vous ajoutez beaucoup de belles phrases autour. Moi, c'est mon corps qui pense. Il est plus intelligent que mon cerveau. Il ressent plus finement, plus complètement que mon cerveau.

Quand mon corps pense, c'est à dire, quand je... quand il...

- Je vois, je vois !...

- Eh bien ! alors tout le reste se tait. A ces moments-là, toute ma peau a une âme.

Je la laisse debout, mains jointes et pendantes, ses yeux limpides ouverts sur quelles visions de nudités pures ?

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Extrait ajouté par Belami77 2022-11-10T19:17:54+01:00

" Pendant deux jours, je ne sortis pas de cette géhenne. Que restait-il de moi ?... en quoi sont bâtis tous ces gens-là, capable de mimer, de parler, de crier, de se jeter à la tête des mots ignobles...

- Oui, et la minute d'après, des compliments démesurés...

Je sais, j'ai vu des répétitions... Ils se dépensent follement, recommencent quinze fois le même geste qui peu à peu s'épure, se précise, s'élance lumineux et parfait... Je connais ce mélange d'activité hystérique, de flemme traînarde et bougonne, de vanité obtuse, imbécile, de noble opiniâtreté...

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Extrait ajouté par Belami77 2022-11-09T19:07:10+01:00

Les lettres d'amour, on devrait pouvoir les dessiner, les peindre, les crier...

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-02-24T20:32:26+01:00

Le même regard lent, lascif, qui se détourne… puis elle glisse à mes pieds dans un besoin puéril d’humilité physique, un instinct féminin d’agenouillement et de dévotion :   – J’ai tout fait, Claudine, tout ! et je ne l’ai jamais dit à personne !   Puis elle cache sa tête dans mes mains et attend… quoi ? que je la gronde ? Que je lui inflige trois dizaines de chapelet ? Que je l’absolve ?… Je gouaille 

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-02-24T20:32:18+01:00

Elle fait avec les mains et les épaules des gestes touchants de malade en consultation, cherche à situer son bobo, tâte sa tête et ses flancs ; ses yeux, mauves le soir, me questionnent… Je caresse ses cheveux pour la calmer 

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-02-24T20:32:11+01:00

Sa mine ambiguë me passionne tout de suite. C’est un tel bonheur de voir quelqu’un jaillir de soi-même, se montrer – par orgueil, par inconscience ou par simple malice qui veut surprendre – se montrer dans la lumière et dire : « Je ne suis pas ce que vous pensiez ! »

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-02-24T20:31:56+01:00

– … Vous, Annie, vous ne trouvez pas que Casamène est une des passionnantes et mélancoliques extrémités du monde, un gîte aussi fini, aussi loin du présent que ce daguerréotype de votre grand-père ?   Elle hésite :   – Oui, autrefois je l’ai aimé, quand j’étais petite. Je croyais au labyrinthe, à l’infini de l’allée qui revient sur elle-même… On m’a dégoûtée de Casamène. Je m’y repose… je m’y pose… là ou ailleurs !

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