La roche aux mouettes

Jules Sandeau nous propose l'histoire d'un petit Parisien maladif, resté fils unique d'une famille bourgeoise (qui a perdu deux enfants aînés). Il s'agit du jeune Marc Henry, qui dépérit jour après jour. Pour le sauver sa mère l'emmène en séjour prolongé en Bretagne. Là, l'enfant reprend des couleurs, redevient en pleine forme, revit. Il est littéralement fasciné par la mer et trouve sa vocation : il sera marin quand il sera grand. En attendant, sa mère ne lui permet pas de naviguer. Or, un jour, les enfants du village l'emmènent dans une barque qui fait naufrage. Heureusement, les enfants qui ont fait la bêtise de partir en pleine mer (et qui s'échouent sur l'île aux mouettes) sont sauvés. Tout est bien qui finit bien... C'est bien écrit, mais c'est un livre du XIXème siècle. C'est un peu daté. En plus, le vendre dans la collection de la bibliothèque rose, c'est un peu exagéré maintenant. En effet, le style est difficile à lire pour des enfants de notre siècle. Bref, c'est trop difficile, trop compliqué. Désormais, ce livre ne peut s'adresser qu'à des adultes cultivés qui pourront apprécier la belle écriture, les descriptions poétiques... et toute une mentalité d'autrefois très démodée. Mais j'ai tout de même apprécié !

C'est l'histoire d'un groupe d'enfant qui part en barque sur la mer et se retrouve échoués sur un îlot. L'écriture de Jules Sandeau me fait un peu pensé à celle de la Comtesse de Ségur.

Le milieu du 19ème siècle, la Bretagne entre Guérande et le Pouliguen, pas de 4ème de couverture sur mon édition, je m’étais souvent arrêté à la première page craignant une intrigue plate comme une crêpe.

J’avais vu juste, il n’y a rien qui m’a accroché dans le roman. Trop contemplatif à mon goût, même si j’ai déjà apprécié des livres dans ce genre c’était surtout grâce aux personnages principaux.

Des enfants perdus sur une île et il ne s’y passe rien, ça change de Sa majesté des mouches, toute l’intrigue tourne non pas autour de leurs survies, ni de possible tentative pour regagner la civilisation mais de… en faite je ne suis pas sûr, je ne sais pas si c’est les histoires qu’ils se racontent façon feu de camps ou si je l’ai loupé.

Plusieurs personnages centraux donc, à part Legoff les autres sont passé plus inaperçu, Mme Henry un peu trop discrète. J’ai eu le malheur de lire les quelques mots de l’auteur avant le roman et lui il déballe toute l’intrigue. Je ne peut m’en prendre qu’à moi, d’habitude je ne les lis jamais car c’est rarement une simple dédicace.