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— Et... même si vous avez été très gentil avec moi, monsieur Hunt, je crains que cela ne change rien à mes plans.

Il l'observa comme il avait observé l'échiquier, d'une manière à la fois détendue et concentrée.

— Je n'ai pas non plus l'intention de changer les miens, mon ange.

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-Je ne m'attendais pas à vous voir à Stony Cross, avoua-t-il, sans cesser de la contempler avec une attention qui la déconcerta. C'est pourtant logique, pour une femme dans votre situation. Annabelle plissa les yeux.

-Dans ma situation ?

-Essayant d'attraper un mari, précisa-t-il.

-Je n'essaie pas « d'attraper » qui que ce soit, monsieur Hunt, rétorqua-t-elle avec un regard hautain.

-Lançant l'hameçon, continua-t-il, ferrant une victime sans méfiance et la ramenant sur le pont, la bouche béante. Annabelle pinça les lèvres.

-Tranquillisez-vous, monsieur Hunt, je n'ai pas l'intention de vous priver de votre précieuse liberté. Vous êtes le tout dernier sur ma liste.

-Quelle liste ? Hunt l'observa durant le silence tendu qui s'ensuivit.

-Ah. Vous avez vraiment établi une liste des maris potentiels ? reprit-il, une lueur amusée dans les yeux. C'est un soulagement d'apprendre que je ne suis pas dans la course, car je suis résolu à éviter le mariage à tout prix. Mais la curiosité me dévore... Qui est en haut de la liste ? Annabelle ne répondit.

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La plupart des propriétaires terriens perdent leur fortune, qui ne cesse d'être morcelée pour entretenir des familles toujours plus nombreuses... Et puis, il y a la transformation de l'économie à laquelle il faut faire face. Le règne du grand propriétaire terrien touche à sa fin. Seuls les hommes comme Westcliff, ouverts aux nouvelles techniques, survivront au changement. — Avec votre inestimable assistance, bien sûr, commenta Annabelle.

-C'est exact, répondit Hunt avec une telle satisfaction qu'elle ne put s'empêcher de rire.

-Avez-vous jamais songé à feindre l'humilité, monsieur Hunt ? Ne serait-ce qu'au nom de la politesse ?

-Je ne crois pas à la fausse modestie.

-Pourtant, les gens vous en aimeraient peut- être davantage.

-Vous aussi ? Elle planta les ongles dans la cire molle et jeta un regard furtif à Hunt pour mesurer le degré de moquerie dans ses yeux. Elle fut abasourdie de ne pas en trouver trace. Il semblait sincèrement intéressé par sa réponse. Comme il la dévisageait avec insistance, elle sentit, consternée, le rouge lui monter au visage. Elle ne se sentait pas du tout à l'aise dans cette situation, seule avec Simon Hunt qui s'inclinait vers elle tel un pirate nonchalant et indiscret. Son regard tomba sur sa grande main bronzée posée à plat sur la table ; ses ongles étaient coupés si court qu'on distinguait à peine le croissant blanc.

-« Aimer » serait aller un peu loin, répondit Annabelle en s'obligeant à lâcher le bout de chandelle. Plus elle essayait de contrôler son rougissement, plus il s'intensifiait, jusqu'à gagner la racine de ses cheveux.

-Je suppose que votre compagnie me serait moins pénible si vous tentiez de vous conduire en gentleman.

-Par exemple ?

-Pour commencer... le... le plaisir que vous prenez à corriger les gens.

-L'honnêteté n'est-elle pas une vertu ?

-Si... mais elle ne rend pas forcément la conversation agréable ! Il laissa échapper un rire bas, qu'elle décida d'ignorer

-Et la manière dont vous parlez si ouvertement d'argent est vulgaire, surtout aux yeux des classes supérieures. Les gens bien élevés prétendent ne pas se préoccuper d'argent, de la manière d'en gagner ou de l'investir, ni d'aucune de ces choses dont vous aimez discuter

-Je n'ai jamais compris pourquoi on considérait avec un tel dédain la quête enthousiaste de la richesse.

-Peut-être parce qu'une telle quête s'accompagne de tant de vices... cupidité, égoïsme, duplicité...

-Des défauts que je n'ai pas. Annabelle haussa les sourcils.

-Vraiment ? Souriant, Hunt secoua lentement la tête.

-Si j'étais cupide et égoïste, je garderais pour moi la plus grande partie de mes bénéfices. Or, mes associés pourront vous dire qu'ils ont été coquettement récompensés de leurs investissements. Et mes employés sont bien payés, de l'avis de tout le monde. Quant à être hypocrite... Je crois qu'il est assez évident que j'ai le problème inverse : je dis la vérité, ce qui est pratiquement impardonnable dans une société civilisée. Sans trop savoir pourquoi, Annabelle ne put s'empêcher de lui rendre son sourire. Puis elle s'écarta de la table, lissa ses jupes du plat de la main.

-Je ne vais pas gaspiller plus de temps à vous enseigner la manière d'être poli quand il est manifeste que vous ne souhaitez pas l'être.

-Vous n'avez pas gaspillé votre temps, assura- t-il en contournant la table pour la rejoindre. Je vais réfléchir sérieusement à la façon de changer ma façon d'être.

-Ne vous donnez pas cette peine, répliqua- t-elle sans cesser de sourire. J'ai bien peur que vous ne soyez une cause perdue. À présent, si vous voulez bien m'excuser, je vais continuer ma promenade dans le jardin. Je vous souhaite un bon après-midi, monsieur Hunt.

-Laissez-moi vous accompagner, dit-il doucement. Vous pourrez continuer à me sermonner. Je vous promets même d'écouter. Elle fronça le nez avec impertinence.

-Non, vous n'écouterez pas. Elle reprit l'allée de gravier, consciente du regard dont il l'accompagna jusqu'à ce qu'elle disparaisse dans le verger.

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- Et je n'ai pas de regrets, ajouta-t-elle.

- Dommage. Avoir des regrets est la seule preuve que vous avez fait quelque chose d'intéressant de votre existence.

- Quels sont les vôtres, alors?

- Oh, je n'en ai pas non plus! Ce n'est pas faute d'avoir essayé, bien sûr, précisa-t-il , une étincelle malicieuse dans le regard Je ne cesse de faire des choses épouvantables dans l'espoir de les regretter un jour. Mais jusqu'à présent... rien.

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- J'ai passé une partie de mon enfance à transporter des quartiers de boeuf et de porc jusqu'à la boucherie de mon père. Vous porter est bien plus agréable.

- Comme c'est aimable, marmonna Annabelle, les yeux fermés. Toute femme rêve de s'entendre dire qu'on la préfère à une vache morte.

(Annebelle Peyton et Simon Hunt)

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Un mince sourire plaqué sur le visage, elle passa le reste de la soirée à songer qu'il était bien dommage qu'une épouse ne puisse choisir les amis de son mari à sa place.

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Comment converser poliment avec un homme qui disait toujours ce qu'il pensait, son opinion fût-elle déplaisante ou peu flatteuse ?

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- C'est la reine - la pièce la plus puissante de l'échiquier. Elle peut bouger dans toutes les directions et aller aussi loin qu'elle le veut.

Il n'y avait rien de particulièrement suggestif dans sa façon de s'exprimer, mais quand il parlait doucement, comme à cet instant, l'imperceptible enrouement de sa voix la remuait.

- Plus puissante que le roi ? s'étonna-t-elle.

- Oui. Le roi ne peut se déplacer que d'une case à la fois. Mais c'est lui le plus important.

- Pourquoi est-il plus important s'il n'est pas le plus puissant ?

- Parce qu'une fois qu'il est capturé, le jeu est fini.

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C’est le cœur battant un peu plus vite qu’Annabelle traversa la maison. Elle savait pertinemment qu’elle s’aventurait dans le labyrinthe des règles compliquées qui régissaient la vie sociale. Une dame ne devait jamais délibérément rechercher la compagnie d’un gentleman ; mais si leurs chemins se croisaient par accident, ou s’il advenait qu’ils se retrouvent assis sur le même sofa, ils pouvaient échanger quelques propos anodins. Ils ne devaient jamais rester seuls, à moins d’être à cheval ou dans une voiture découverte. Et si jamais une jeune fille rencontrait un gentleman alors qu’elle se rendait dans un jardin pour s’y promener, elle devait s’assurer que la situation ne risquait pas de paraître compromettante.

À moins, bien sûr, qu’elle ne voulût être compromise.

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N'anticipe jamais l'échec.

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