Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 700
Membres
1 013 436

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Certain que l’homme avait eu le temps de voir le sceau à la Flamme Blanche – et de comprendre le sens général du texte –, Mat replia le sauf-conduit et le rangea dans sa bourse. Alors que les deux colosses venaient se ranger à côté de leur capitaine, ne sachant trop que faire, Mat constata qu’ils avaient des bras au moins aussi gros que ceux de Perrin. Du coup, il regretta beaucoup de ne pas avoir son bâton, qui gisait toujours sur le pont. Conscient de ne pas être dans une situation très confortable, il tenta d’avoir l’air d’un type qu’il vaut mieux ne pas agacer, parce qu’il a la puissance de Tar Valon derrière lui.

Afficher en entier

Entendant soudain un son discontinu, Egwene sursauta avant de reconnaître le chant d’un criquet. Au cœur de l’obscurité, une grenouille coassa et une multitude de ses semblables lui répondirent. Quand ses yeux se furent un peu accoutumés à la nuit, la jeune femme aperçut des arbres autour d’elle. D’épais nuages occultaient la lumière des étoiles et un minuscule croissant de lune ne pouvait rien faire pour éclairer un peu le paysage.

Sur sa droite, Egwene capta une lueur diffuse. Plissant les yeux, elle détermina qu’il devait s’agir d’un feu de camp. Elle réfléchit un moment avant de se remettre en chemin. Pour quitter Tel’aran’rhiod, vouloir se réveiller ne suffisait pas. Cela dit, jusque-là, elle n’avait rien découvert d’intéressant. Au moins, elle était indemne, mais ça risquait de ne pas durer. Car elle ignorait qui, ou quoi, se réchauffait autour de ce feu de camp.

Afficher en entier

Filtrant de l’interstice des volets sculptés, un rayon de soleil rampa lentement sur le lit puis vint réveiller Mat. Un moment, il resta étendu sur le dos, pensif. Avant de s’endormir comme une masse, il n’avait pas réussi à mettre au point un plan pour filer de Tar Valon à la vitesse du vent. Mais il n’était pas question qu’il renonce, bien entendu. Même si sa mémoire restait embrumée, le privant d’une partie de ses armes, il ne baisserait pas les bras.

Deux servantes entrèrent soudain, l’une portant un plateau lesté de nourriture et l’autre un broc d’eau chaude. Très gaies, elles affirmèrent au convalescent qu’il semblait déjà bien requinqué et qu’il gambaderait bientôt, à condition de bien écouter ce que les Aes Sedai lui diraient.

Afficher en entier

À ses pieds, des rangs de lanciers s’étendaient des deux côtés sur une profondeur d’environ deux mille pas. Au-dessus des têtes flottaient les étendards et les bannières d’une multitude de cités, de capitales et de maisons nobles mineures. Sur la gauche, la rivière protégeait le flanc de cette armée. Sur la droite, les marécages jouaient le même rôle. Posté sur le versant d’une colline, il suivait l’héroïque combat des lanciers contre une horde de Trollocs acharnés à se frayer un passage. Des assaillants dix fois plus nombreux que les défenseurs… Les lances humaines transperçaient les cuirasses des monstres dont les haches de guerre, s’abattant sans relâche, tranchaient impitoyablement les bras, les jambes et les têtes. Les cris de rage ou de douleur saturaient l’air. Dans un ciel sans nuages, le soleil ardent était à son zénith. Sous une chaleur accablante, des nuées de flèches s’abattaient sur les combattants, tuant les humains comme leurs adversaires.

Afficher en entier

Étendue sur son lit étroit, Egwene contemplait le mouvement des ombres projetées au plafond par la flamme de son unique lampe à huile. Elle aurait aimé pouvoir réfléchir à un plan, ou essayer de déterminer ce qui l’attendait. Peine perdue… Les ombres, là-haut, semblaient mieux organisées et plus cohérentes que ses pensées. Même au sujet de Mat, elle devait se forcer pour éprouver une once d’inquiétude. En temps normal, elle en aurait conçu une écrasante culpabilité. Là, cette honte la titillait à peine.

Comme toutes celles des novices, la chambre sans fenêtres était minuscule, rigoureusement carrée et uniformément peinte en blanc. Des portemanteaux tenaient lieu d’armoire, le lit occupait tout un mur et une étagère, sur celui d’en face, permettait de ranger quelques objets personnels. En des temps désormais révolus, la jeune fille y gardait des livres empruntés à la bibliothèque de la tour…

Afficher en entier

Verin Sedai, une petite femme replète vêtue de diverses nuances de marron, chevauchait en tête de la colonne. La capuche de sa cape relevée, un moyen sûr de dissimuler son visage, elle semblait perdue dans ses pensées et laissa sa monture adopter le pas qui lui chantait. Membre de l’Ajah Marron, Verin aurait normalement dû, à l’instar de ses sœurs d’obédience, consacrer sa vie à la recherche de la connaissance. Mais Egwene doutait du « détachement serein » de cette érudite-là. Par sa simple présence dans la colonne, Verin s’était engagée dans les affaires du monde, et elle ne paraissait pas avoir l’intention de faire machine arrière.

Afficher en entier

Le chemin qui conduisait hors des montagnes n’était pas facile. Par bonheur, plus il descendait, et moins Perrin avait besoin de sa cape doublée de fourrure. Au fil des heures, les quatre cavaliers se détachaient de l’hiver pour se laisser envelopper par les premiers frémissements du printemps. Alors que la neige disparaissait, l’herbe et les fleurs sauvages – des espoirs de vierge et des perce-givre – commençaient à recouvrir les hauts plateaux que traversait la petite colonne.

Les arbres devinrent bientôt moins rares, des alouettes et des rouges-gorges lançant leurs trilles sur des branches bien plus généreusement lestées de feuilles. Bien entendu, ici aussi, il y avait des loups. Jamais visibles, même pour Lan, un éclaireur redoutable, mais bien présents, Perrin le savait. Même s’il leur interdisait l’accès à son esprit, un picotement, de temps en temps, lui rappelait leur présence.

Afficher en entier

Lorsque le jeune homme fut de retour dans le camp, le soleil couchant projetait des ombres irrégulières dans la cuvette. Debout sur le seuil de sa cabane, Moiraine regardait la crevasse. Perrin s’immobilisa et étudia un moment la jeune femme. Assez petite et plutôt mince, cette jolie brune paraissait sans âge, une qualité commune à toutes les Aes Sedai qui canalisaient le Pouvoir de l’Unique depuis un certain temps. De fait, avec son visage trop lisse pour être vieux et ses yeux trop pleins de sagesse pour être jeunes, il était impossible de dire si Moiraine sortait de l’adolescence ou avançait vers l’âge mûr. Sa robe de soie bleu marine était froissée et poussiéreuse, des mèches rebelles échappaient à sa chevelure d’habitude impeccablement coiffée et elle avait une tache sombre sur la joue.

Afficher en entier

Pedron Niall balaya du regard sa salle d’audience privée, mais ses yeux noirs, voilés par l’âge et de sinistres pensées, ne virent rien. Sur les lambris sombres qui recouvraient les murs de pierre – très épais, même au cœur de la Forteresse – les étendards des ennemis de jeunesse du seigneur général finissaient de perdre leurs couleurs. Massif et doté d’un haut dossier, à la manière d’un trône, l’unique siège présent dans la pièce restait invisible pour Niall, au même titre que les quelques tables qui complétaient le mobilier. Et il en allait de même pour l’homme en cape blanche agenouillé sur le grand soleil doré incrusté dans les lattes de bois du parquet. Malgré sa ferveur difficilement contenue, l’image de ce visiteur ne parvenait pas à se graver dans l’esprit de Niall. Pourtant, l’homme n’était pas du genre qu’on pouvait aisément prendre à la légère…

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode