La route

J'ai pris une énorme claque... Tout est incroyablement bien pensé pour qu'on ressente... La peur, l'incertitude, le désespoir, l'horreur, la cruauté, ce sentiment de responsabilité du père vis à vis de son enfant, de porter la charge pendant cette route, quoi qu'il arrive. Le protéger non seulement physiquement mais moralement aussi. J'ai eu la boule au ventre et les larmes aux yeux dès les premières pages et j'en sors bouleversée.

Les dessins sont très bien réalisés, minimalistes, tantôt une suggestion tantôt une information claire et nette sur la gravité de la situation (la maigreur, le froid, les sévices, la mort, c'est si clairement dépeint mon dieu). La couleur du fond des scènes change en fonction du degré de danger rencontré par les personnages (et c'est d'ailleurs la seule trace de couleur qu'on trouve dans ce roman, comme si la couleur avait disparu en même temps que la joie, la sérénité ou le bonheur).

L'espoir ne réside que dans le peu d'innocence que cet enfant a conservé grâce à ce père incroyable...

C'est un livre très sombre, à ne pas mettre entre toutes les mains. Mais génial. J'en sors profondément marquée.

Quelle claque !

Manu Larcenet retourne dans les ténèbres. Il sombre dans la route de McCarthy. Une histoire sans espoir, une marche pour la vie… mais quelle vie ? Un père et son fils au milieu des cendres, du froid et des hordes cannibales.

Un chef d’oeuvre oppressant et hypnotique !

https://www.noid.ch/la-route-bd/

NOIR DE CENDRES

Plus rien n’existe, anéantissement total. Monde recouvert de cendres éternelles. Le néant avalant la vie recrachant la sauvagerie, momifiant les survivants. De noir vêtue, la terre porte le deuil du vivant.

Pourtant, un père croit encore au miracle, menant sur les routes un fils miraculé, vers le sud rédempteur. Caddy brinquebalant, fourre-tout de misérables souvenirs et d’objets, véhicule assistant vers la migration chaotique, l’espoir chevillé aux squelettes en sursis. Rencontres mortelles, horrifiques, la beauté a totalement disparu. Pourtant ce père déborde d’optimisme, offrant à son fils l’innocence perdue.

Manu Larcenet signe une adaptation d’une rare qualité. Le dessin, à lui seul, raconte le silence des vivants, l’espoir des morts et l’illusion. Des illustrations magnifiques qui marquent profondément l’âme. Ce minimalisme sensoriel accapare le lecteur et le plonge dans l’effusion des émotions. C’est vertigineux ! La douleur, le désespoir, la peur, l’horreur jaillissent de ces quelques bulles de dialogues.

Comment ne pas être à la fois subjugué par l’œuvre et mortifié par la vérité cachée ?

Une bonne bande dessinée, bien adaptée en tout cas par rapport au film que j'ai vu, je n'ai jamais lu le livre. L'ambiance est bien retransmise, c'est sombre, noir, glauque, inhumain par moment...

Ce n'est pas une histoire joyeuse, c'est vrai, pourtant elle essaie d'insuffler de l'espoir à chaque passe difficile que vivent le père et l'enfant...

J'ai beaucoup aimé l'esthétisme de cette BD. Le dessin colle parfaitement a cette ambiance pesante, parfois glauque.

Il y a peu de textes, mais les dessins sont suffisants pour comprendre l'histoire (je ne connais pas le roman, je ne peux donc pas dire si c'est fidèle ou non !).

Je suis curieuse de découvrir le roman maintenant !

Cette bd est la parfaite alternative pour moi car l'ambiance est très lourde, un peu glauques et vraiment sombre donc 250-300 pages d'un livre qui me décrit tout ça serait surement un peu trop pour mon pauvre petit coeur...

Le dessin est magnifique et ajoute a cette ambiance oppressante !

Beaucoup plus violent, sombre et torturé que le film ou le roman.

Après avoir terminé le roman, je me suis immédiatement plongée dans son adaptation en bande dessinée, un exercice que j’apprécie particulièrement. Cette BD réussi parfaitement à capturer l'essence sombre et désolée du livre original. Elle transpose fidèlement l'odyssée désespérée du père et de son fils à travers un monde post-apocalyptique dévasté.

Le graphisme, principalement en noir et blanc, renforce l'atmosphère lugubre du récit. Cette palette de couleurs accentue le sentiment de désespoir et de vide qui imprègne chaque page. Les paysages, les ruines, et même les personnages semblent écrasés par un ciel perpétuellement gris. Les cases sont souvent silencieuses, avec des dialogues réduits à l’essentiel ce qui reflète bien le ton austère du texte de McCarthy.

La relation entre le père et son fils est également très bien transposée. Les expressions, les gestes et les regards échangés entre les deux personnages sont touchants et capturent parfaitement leur lien émotionnel, qui est au cœur de l’histoire. L’intensité de leur lutte pour maintenir une étincelle d'humanité dans un monde sans espoir est bien rendue.

Bien que fidèle au roman, la BD offre une expérience différente, où l'impact visuel vient renforcer le poids des mots. Certains passages se révèlent encore plus durs et poignants, la violence étant dépeinte avec une multitude de détails.

Pour ceux qui ont aimé le roman, cette adaptation est une manière intéressante de redécouvrir l’histoire.

Cette adaptation en BD de La Route est une réussite qui parvient à transposer l'intensité et la noirceur du roman de Cormac McCarthy dans un format visuel puissant. C'est une lecture qui, tout comme l'original, laisse une impression durable. Je la recommande vivement, tout comme le roman.

https://www.facebook.com/lecturesnoirespournuitsblanches

Excellente adaptation du roman de Mac Carthy. L'ambiance est sombre et les dessins parfaitement adaptés au récit . Les relations père/fils sont extrêmement bien rendues. Bravo.