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Extrait ajouté par Aero-Sol 2018-03-12T12:38:48+01:00

- [...] Souvent, les gens se demandent s'ils doivent interpréter le silence comme une marque d'assurance ou, au contraire, de peur.

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Extrait ajouté par Aero-Sol 2018-03-12T12:34:26+01:00

Dans mon imagination, tout se déroule sans accroc. Dans mon imagination, tout le monde est heureux...

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Extrait ajouté par Aero-Sol 2018-03-12T12:30:47+01:00

- America Singer, viendra le temps où tu t'endormiras dans mes bras tous les soirs. Et tous les matins, je te réveillerai en te couvrant de baisers.

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Extrait ajouté par Aero-Sol 2018-03-12T12:27:59+01:00

Dans la case "compétences particulières", je note "chant" et je liste tous mes instruments.

J'interroge papa:

- Tu crois que faire la grasse matinée, cela compte comme une compétence réelle ?

- Oui, bien sûr, note-le. Et surtout, n'oublie pas de signaler que tu es capable d'engloutir un repas entier en moins de cinq minutes.

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Extrait ajouté par JadeRanka 2017-10-11T18:45:36+02:00

Moi qui pensais avoir pris un temps fou dans mes préparatifs, je découvre que j’ai été plus que raisonnable. Lorsque Silvia nous rejoint pour nous escorter au rez-de-chaussée, il manque encore Celeste et Tiny (laquelle, paraît-il, à un problème de fermeture Éclair).

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Nous échangeons un baiser et j'oublie aussitôt le reste. La sélection, les soucis de ma famille... j'oublie jusqu'à Illéa. Seul Aspen compte en cet instant, ses mains le long de mon dos, son souffle sur ma nuque... Je caresse ses cheveux encore mouillés - il prend une douche le soir, au retour du travail - et je glisse mes doigts dans ses boucles brunes.

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" C'est tellement frustrant d'attendre, quand nous pourrions agir aujourd'hui. "

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" La première chose que vous apprendrez dans ce métier, c'est rester inébranlable quand la tempête fait rage tout autour de vous. "

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Une tempête d’émotions fait rage en moi mais j’arrive à n’en rien laisser paraître, miraculeusement presque, étant donné la violence de mes sentiments. J’ai envie de le frapper, de le couvrir de baisers, de lui hurler dessus et, surtout, de le chasser de mon sanctuaire. Bref, je vis un cauchemar éveillé.

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Extrait ajouté par clara72 2015-12-20T11:06:08+01:00

Chapitre 1

Depuis que nous avons reçu la lettre, maman flotte sur un petit nuage. Elle a l’air d’y voir la solution a tous nos problèmes, la promesse d’une nouvelle vie. Le seul petit grain de sable qui vient gripper les rouages, c’est moi. En temps normal je ne suis pas du genre à ruer dans les brancards mais là, je dis stop. Je n’ai pas envie de grossir les rangs de la famille royale. Encore moins ceux de l’élite du pays. Hors de question.

Je me suis réfugiée dans ma chambre, un havre de paix au cœur du chaos qui règne dans la maison, et je cherche un argument imparable qui pourra convaincre ma mère à tous les coups. Jusque-là, je suis un peu à court d’inspiration… et je sais d’avance que mes idées tomberont dans l’oreille d’une sourde.

Impossible de jouer à l’ermite plus longtemps, car l’heure du dîner approche et, en tant qu’aînée, je suis chargée de préparer les repas. La mort dans l’âme, je m’arrache à mon lit et je me traîne dans la fosse aux serpents.

Lorsque j’arrive à la cuisine, maman me jette un coup d’œil qui n’augure rien de bon. Elle est d’humeur massacrante. Nous exécutons un ballet silencieux autour de la table tandis que je prépare le poulet, les pâtes et les quartiers de pommes pour le dessert. Dés que je lève les yeux, elle en profite pour me fusiller du regard, comme si elle cherchait à m’enfoncer d’avantage. L’une de ses stratégies préférées, qu’elle utilise les rares fois ou je refuse, par exemple, d’aller chanter chez un de nos odieux employeurs. Ou quand elle veut m’enrôler dans un grand ménage, parce que nous ne pouvons pas nous permettre d’embaucher une Six.

Parfois, elle arrive à ses fins. D’autres fois, non. Aujourd’hui, je m’obstine à camper sur mes positions.

Elle est au bord de l’implosion quand je fais ma tête de mule. Pourtant, c’est bien d’elle que j’ai hérité ce caractère, comme mes cheveux roux. Ma réaction n’aurait pas du la surprendre… Les soucis s’accumulent depuis plusieurs semaines et je la sens tendue. L’été touche à sa fin, l’hiver approche- et, avec l’hiver, le froid. L’inquiétude.

Maman pose la carafe de thé glacé au milieu de la table avec un bruit sourd qui trahit sa fureur. La perspective de me désaltérer avec cette boisson délicieuse me met aussitôt l’eau à la bouche mais je dois être patiente : ce serait un vrai gâchis de vider mon verre maintenant et de boire de l’eau tout au long du repas.

-ça te tuerait de remplir le formulaire ? me lance-t-elle enfin, incapable de se contenir plus longtemps. La sélection pourrait être la chance de ta vie. De notre vie à tous.

Je pousse un soupir interminable. Remplir ce fichu formulaire, c’est aussi signer mon arrêt de mort, en quelque sorte : ce n’est un secret pour personne que les renégats- ces combattants clandestins qui entretiennent une haine farouche contre Illeà- lancent des attaques contre le palais royal et leur violence n’a d’égale que leur régularité. Nous avons la malchance de les avoir déjà vus à l’œuvre dans la province de Caroline. La maison d’un magistrat a été réduite en cendres et les voitures de certains Deux vandalisées. Ils ont même organise une évasion collective dans l’une de nos prisons et libéré une ado qui s’était débrouillée pour tomber enceinte et un Sept, père de neuf enfants. Je me suis dit que sur ce coup-là, je pourrai leur donner mon soutien.

Au-delà de ce danger bien réel, j’ai la certitude que cela me briserai le cœur de présenter ma candidature à la Sélection. J’ai mes raisons pour rester là où je suis, et elles sont aussi valables que les motivations de ma mère.

-Ces dernières années n’ont pas été une promenade de santé pour ton père, siffle-t-elle. Tu es trop égoïste pour penser à lui, à ce que je vois.

Nous y voilà. Oui, j’ai très envie d’apporter mon aide à papa. Ainsi qu’à May et à Gerad. Et aussi à ma mère, dans un certain sens. Si elle me prend par les sentiments, mes arguments tombent tous à plat. Cela fait trop longtemps que nous nous serrons la ceinture.

Attention, je n’essaie pas de nous faire plaindre, je ne vous dis pas que nous mourrons de faim, loin de là. Nous ne vivons pas que dans la misère. Mais nous appartenons à une caste qui compte pour rien- ou presque- dans la hiérarchie sociale. Nous sommes artistes. Et les artistes, comme les musiciens, sont des Cinq, distant de trois échelons des parias d’Illeà. L’argent ne tombe pas du ciel et nos revenus dépendent du flux et du reflux des saisons.

Je me rappelle avoir lu dans un vieux livre d’histoire qu’autrefois tous les jours fériés se succédaient durant les mois d’hiver. Halloween ouvrait la marche, suivie de Thanksgiving, puis de Noël, et tout à la fin arrivait le jour de l’An. A la queue leu leu.

Noël n’a pas bougé dans le calendrier. On peut difficilement changer la date de naissance d’un personnage divin. En revanche, depuis le traité de paix signé entre Illeà et la Chine, le Nouvel An se célèbre soit en janvier, soit en février, en fonction des phases de la lune. Et toutes les fêtes qui tournent autour de indépendance de notre grand et beau pays ont été regroupées à une seule et même date, la Grande Cérémonie du Souvenir, en été. L’occasion de célébrer, comme un seul peuple, la naissance d’Illeà, de se réjouir d’être en vie et d’avoir survécu à la guerre. Quand à Halloween, je ne vois pas en quoi cette fête consiste.

Ainsi, trois fois par an au moins, à l’occasion de ces festivités, tous les membres de notre famille trouvent un emploi et ramène de l’argent à la maison. Papa et May vendent leurs œuvres à des mécènes. Maman et moi, nous nous produisons pendant des soirées ou des cocktails (je chante, elle joue du piano). Nous acceptons tous ce qu’on nous propose, du moment que notre agenda le permet. Quand j’étais plus petite, ces récitals me plongeaient dans un trac phénoménal. Avec le temps, j’ai appris à me fondre dans le décor, à me faire aussi discrète qu’une plante verte. C’est ce que nos employeurs attendent de nous : invisibles, mais pas inaudibles.

Gerad, lui, n’a pas encore trouvé sa spécialité. En même temps, rien ne presse. Il a sept ans.

Bientôt les feuilles des arbres se teinteront de roux et notre petit monde sera ébranlé. Cinq bouches à nourrir, Quatre personne en mesure de travailler. Et pas de perspective d’embauche avant Noël. En considérant le problème sous cet angle, la Sélection est comme une solution miracle, une bouée à laquelle je peux me cramponner. La lettre que nous avons reçu ce matin assurerait ma fortune et tirerai d’affaire toute ma famille…

J’observe maman en catimini. Elle est plutôt enrobée, ce qui est inhabituel pour une Cinq. Sa silhouette n’a pas été épargnée par ses cinq grossesses. Ses cheveux auburn sont semés de nombreux filaments argentés apparu sans crier gare il y a deux ans. Des rides se sont creusées au coin de ses yeux et elle se déplace la tète rentrée dans les épaules, comme voûtée sous le poids d’un fardeau invisible. Ses responsabilités l’oppressent, je m’en rends bien compte, et je comprends pourquoi elle tente de me manipuler. Nous nous querellons souvent et, à l’approche de l’automne ; sa nervosité augmente, ce qui n’arrange pas l’ambiance. Elle doit me trouver stupide de ne pas vouloir poser les yeux sur le formulaire.

Le souci, je le répète, c’est que certaines choses me tiennent à cœur et cette feuille de papier me sépare d’elles aussi sûrement qu’un mur en briques. Possible que mes rêves ne riment à rien. Qu’ils me filent toujours entre les doigts. Mais ils m’appartiennent et je n’ai pas la moindre envie de tirer un trait sur eux, de me plier indéfiniment aux quatre volontés de ma famille. J’ai déjà fait pas mal de sacrifices.

Désormais, Kenna est une femme mariée et Kota vole de ses propres ailes. J’ai repris leur flambeau et j’ai enfile le costumes de grande sœur des qu’ils ont quitte la maison. Je travaille d’arrache-pied, en donnant la priorité à la musique et aux répétitions qui occupent la majeure partie de ms journées, entre le chant et les différents instruments auxquels j’essaie de m’initier.

Mais la lettre est arrive et tous ces efforts ont été reléguée aux oubliettes. Ma mère me voit déjà sur le trône d’Illeà. Si j’avais été plus maligne, je l’aurais cache ce fichu courrier, avant le retour des autres. Je ne pouvait pas me douter que maman le glisserai sous sa ceinture. Elle le sort au beau milieu du dîner, comme un magicien tire un lapin de son chapeau.

-Destinataire : maison des Singer, chantonne-t-elle.

Je tente de lui arracher la lettre des mains, elle réussit à esquiver mon geste. La traîtresse.

-Maman, s’il te plaît ! Donne-moi ça !

-mais ça m’intéresse! Piaille May, ma sœur cadette.

May est mon clone avec trois ans d’écart. Ma copie conforme sur le plan physique uniquement, car en ce qui concerne le caractère nous sommes diamétralement opposées. Exubérante et extravertie, May commence déjà à s’intéressé de très près aux garçons. La Sélection va faire vibrer sa fibre romantique…

Je me sens rougir jusqu’à la racine des cheveux. Papa tend une oreille attentive et ma fofolle de sœur bondit sur sa chaise, presque hystérique. Gerad, qui ne se laisse pas distraire pour si peu, garde le nez dans son assiette. Maman s’éclaircit la voie et se met à lire :

-« Le dernier recensement porte à notre connaissance qu’une jeune fille célibataire, dont l’âge oscille entre seize et vingt ans, réside actuellement dans votre foyer. Nous nous permettons de vous signaler une occasion unique de participer à l’Histoire de cette grande nation qu’est Illeà. »

-C’est toi la jeune fille célibataire ! Braille May en m’agrippant le bras.

-Je sais que c’est moi, petite guenon. Arrête, tu vas me briser les os.

Elle se tortille de plus belle sur sa chaise. Imperturbable, maman poursuit :

-« Notre prince bien-aimé, Maxon Schreave, atteint sa majorité ce mois-ci. Au seuil de cette nouvelle phase de sa vie, il espère fonder une famille avec une épouse loyale originaire de notre beau pays. Si votre fille, sœur ou pupille souhaite embrasser son destin en tant qu’épouse du prince et princesse d’Illeà, n’hésitez pas à remplir le formulaire ci-joint que vous retournerez, dûment complété, au bureau administratif de votre province. Dans chaque zone géographique, un tirage au sort désignera la jeune fille qui aura le privilège de rencontrer le prince. »

« Les candidates désignées par tirage au sort seront loges au cœur même du palais royal, à Angeles, pendant toute la durée de leur séjour ; La famille de chaque candidate recevra une compensation généreuse pour services rendus a la couronne », ajoute ma mère en appuyant sur les mots « compensation » et « généreuse ».

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