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Liste des extraits

- Je ne savais pas qu'il avait aimé ma tante ni d'ailleurs qu'il avait sauvé la vie de mon père.

- Le passé aime se cacher. Sans lui, le présent serait plus facile à vivre.

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- Tu es une drôle de petite fille !

- Je suis intelligente, c'est pour çà ! fit la gamine en redressant le menton. Trop, y dit mon frère. Y dit : "L'intelligence, c'est plus lourd à porter qu'une bûche"

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EXTRAIT

LES PREMIERES LIGNES…

“ Le soleil allait bientôt atteindre le rebord du monde, abandonnant la lande à la nuit et au silence. À cette heure, plus personne ne marchait sur le mauvais chemin reliant Coutances à l’abbaye de Lessay. Pèlerins et colporteurs savaient les dangers de ces étendues creusées de mares aussi profondes que des lacs, sillonnées de pistes qui ne menaient nulle part ailleurs qu’au cœur de la brume.

Le jeune berger accéléra le pas, distribuant des coups de bâton à ses moutons. Les bêtes ne protestèrent pas, elles semblaient aussi pressées que leur maître de regagner l’enclos. Au loin, apparaissaient les ailes du moulin de Pirou. Sur la plaine aux reflets violines les ombres s’allongeaient.

Ici, disaient les vieux, le ciel s’obscurcissait plus vite qu’ailleurs. La nuit, il n’y avait que la mer pour rivaliser de noirceur avec la lande.

L’enfant jeta autour de lui un regard affolé. Il voyait déjà les “goubelins” des récits de veillées le noyer dans un trou menant tout droit aux enfers et à ses spectres.

Des sarcelles s’envolèrent, le faisant sursauter. Il s’immobilisa, le cœur battant, et ne mit pas longtemps à comprendre ce qui avait délogé les oiseaux. Le sol tremblait sous ses pieds nus et un sourd grondement emplissait le ciel. Les moutons se dispersèrent. Les jambes de l’enfant se dérobèrent sous lui et il tomba à genoux.

Les cavaliers jaillirent de la brume. Vêtus d’amples manteaux noirs à capuches dont les pans se soulevaient derrière eux comme des ailes de corbeaux, ils montaient des destriers scintillants d’argent. Le gamin se couvrit la tête de ses mains, priant Notre-Dame de la Lande de le sauver.

Il se sentit soulevé de terre. Une voix caverneuse résonna à ses oreilles. Il se débattit, ruant des jambes et des bras puis le monde s’effaça. Il s’était évanoui.

Il raconta plus tard qu’il avait été enlevé par des diables aux yeux pâles. Sous leurs manteaux, leurs corps étaient faits d’écailles d’or et d’argent. À leurs ceintures étaient passées d’immenses lames courbes à la garde recouvertes de pierres sanglantes.

Leurs chevaux ne galopaient pas, ils volaient, indifférents aux dangers des marais. Ils étaient plus hauts et lourds que des chênes, plus noirs que la nuit.”

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