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Certaines douleurs ne peuvent être comprises que par des gens qui ont vécu la même chose que toi. Ma Sana est la meilleure pour écouter, mais elle ne sait pas ce que ça fait d'être privé de son droit de dire non. [...] Moi, [...] je le sais.

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P.285- On a tous des fêlures, des cassures, des blessures. Aucune âme n'est intacte, aucun coeur n'est complet. Et tous les morceaux de nous que l'on sème en cours de route sont autant de fragments qui construisent notre histoire - comme une maison, brique par brique.

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P.285- Aime qui tu aimes. Vis comme tu peux. Prends les chemins qui te mènent le plus rapidement vers tes objectifs, tout en veillant à ne pas te perdre en cours de route. Le monde te jugera quoi que tu fasses, quoi que tu dises, quoi que tu penses. Tant que tu es en paix avec toi-même, ça n'a aucune importance que tu sois en guerre contre le reste du monde.

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P.249- Je me fends d'un sourire, ravie de la tournure que prend la conversation. J'ai toujours aimé débattre de grands principes philosophiques avec des gens qui ne partagent pas mon opinion - c'est comme cela qu'on avance, qu'on apprend, qu'on ouvre notre esprit à une nouvelle vision des choses.

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P.95- Et alors ? On s'en fout. Tu es qui tu es, et ce n'est pas parce que tu n'es pas le plus beau, le plus fort, le plus intelligent ou le plus drôle que l'on t'aimera moins.

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P.95- J'ai endossé le rôle du clown de la bande, mais... j'en ai marre d'être déguisé et peinturluré poir ressembler à quelqu'un que je ne suis pas. Le problème, c'est que je ne sais plus ce qu'il y a sous le maquillage.

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P.88- La fille douce et gentille qui sourit si facilement n'est pas aussi sage qu'elle voudrait le faire croire. Et le garçon drôle et bruyant qui parle à longueur de journée n'est pas aussi bavard qu'il pourrait le prétendre.

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Il n'y aura ni bonbons, ni sort pour Inès. Et surtout pas de gladiateur. Ce soir, c'est la fête de la mort.

Et la mort, c'est moi.

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— Je te ferais hurler parce que je ne supporte pas le silence. Je te ferais jouir, encore et encore, rien que pour l'orgueil de savoir que tu ne m'oublieras jamais. Je m'immiscerais dans ton corps, le plus loin possible sous ta peau, pour te faire mal, très mal quand je m'en irais, et te laisserais une cicatrice. Et je ne reviendrais pas. Jamais. Parce que je ne suis pas gentil.

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— Je pourrais te baiser, là, maintenant, tout de suite, devant tout le monde. T'arracher tes vêtements et t'ouvrir les cuisses pour m'y glisser, sans avoir besoin de t'aimer ou d'exaucer ton vœu pieu de fidélité. Parce que tu n'es rien d'autre pour moi qu'une nouvelle forme de punition. Et la seule chose qui m'importe dans la douleur que je te réserve, c'est le plaisir de ma chair enfoncée dans la tienne, même s'il est éphémère, parce qu'il n'y a que dans le sexe d'une femme que je me sens connecté à ce monde.

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