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Dans la forteresse de pierre que son père appelait sa maison, et qu’elle considérait comme sa prison, Chiara faillit tomber de sa chaise :

– Tu as fait quoi ? Tu as fait quoi ?

Son père croisa les bras sur sa poitrine et fronça les sourcils :

– Je n’aime pas beaucoup ce ton, Chiara…

– Réponds à ma question : qu’est-ce que tu as fait ? insista-t–elle, hors d’elle.

– Je viens de te le dire. Je t’ai trouvé un mari.

– Mais c’est de la folie ! Tu ne peux pas me marier à un homme que je n’ai jamais vu !

– Comment ? Je crois que tu t’oublies, gronda son père. Et c’est à cause de toutes ces bêtises que tes gouvernantes t’ont mises dans la tête. Je suis ton père. Je peux te marier à qui je veux.

Chiara plaqua ses deux mains sur ses hanches.

– Le fils de l’un de tes amis de la pègre ? Un gangster américain ? Non ! Je refuse, et tu ne pourras pas m’y contraindre.

Freddo lui opposa un sourire provocateur :

– Tu préfères que je t’enferme dans ta chambre jusqu’à ce que tu sois si vieille et laide qu’aucun homme ne voudra plus de toi ?

Chiara savait que cette menace était absurde : il ne pouvait pas l’enfermer dans sa chambre. En revanche, il avait le pouvoir de la laisser croupir dans cette sinistre petite ville qu’elle rêvait de quitter et où elle se sentait étouffer… Elle avait d’ailleurs déjà tenté de fuir. Mais les hommes de son père l’avaient ramenée. Il n’y avait aucune échappatoire : jamais elle ne parviendrait à se libérer de cette existence qu’elle haïssait.

En outre, son père ne la laisserait pas échapper indéfiniment au mariage. Sa main représentait une jolie somme, pour lui. A ses yeux, elle n’était qu’une marchandise bonne à troquer au plus offrant.

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Exaspéré par le temps que mettait ce satané ascenseur à arriver, Raffaele poussa un juron et se rua dans l’escalier. Pourtant, il se flattait de pouvoir garder son sang-froid en toute circonstance. Il avait toujours su interdire aux émotions d’altérer son jugement, et estimait que cette faculté participait grandement à sa réussite professionnelle. Comme, en outre, chaque fois qu’il examinait le rachat d’une banque ou d’une société financière, il avait l’art de repérer son potentiel et de visualiser ce qu’elle pouvait devenir, le consortium Orsini Brothers, né à peine cinq ans plus tôt, s’était déjà hissé aux sommets de la finance mondiale. 

Son portable se mit à sonner. Raffaele s’arrêta et le sortit de sa poche avec mauvaise humeur. Il jeta un coup d’œil à l’écran et rangea l’appareil sans décrocher. C’était Dante. La dernière chose dont il avait besoin en ce moment, c’était bien de discuter avec l’un de ses frères. Il sourit cependant brièvement en imaginant la tête de Dante, qui, comme lui, ne possédait pas d’infinies réserves de patience…

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