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Quand tout le monde vous réclame, vous devez déterminer qui a le plus besoin de vous.

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Ils passent leur temps à dire qu'il nous en veulent, qu'ils s'ennuient, mais ils refusent de donner un coup de main. Si la gravité n'était pas si faible, ils attraperaient des hémorroïdes à force de rester assis.

- Pour le coup, ça les rendrait vraiment grincheux, rigola Khett.

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La diplomatie ne sert qu'à gaspiller du temps de travail.

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Chez les Vagabonds, la notion de maturité ne relevait pas de l'âge, mais des compétences.

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Celli poursuivit sa route, soulevant des nuages de cendres sur son passage. Le moindre arbre vivant qu’elle trouverait serait une victoire pour Theroc. Ainsi, de proche en proche, chaque petit triomphe ferait pencher la balance du côté de la vie.

Ses longs et lents zigzags à travers la zone saccagée lui permirent de découvrir quelques arbres rescapés, bien loin les uns des autres ; elle prit chaque fois le temps de les toucher et de leur murmurer des encouragements. Elle joua des pieds et des mains pour escalader un amas de troncs aussi grand qu’une maison, malgré les branches cassées qui l’écorchaient. Elle atteignit bientôt une clairière artificielle, où les arbres s’étaient effondrés en rond, comme soufflés par une gigantesque explosion.

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Un cri de surprise retentit soudain au-dessus de Celli, suivi d’une plainte attristée. Un des petits explorateurs venait de trouver le cadavre d’une femme, asphyxiée dans une cavité du récif ; ses camarades le rejoignirent par des chemins consolidés, pour l’aider à évacuer le corps. Celli reconnut la victime, une amie de sa famille qui transformait les baies de la forêt en succulentes pâtisseries. Ce nouveau choc voulut s’ajouter aux autres dans le cœur de la survivante, mais il n’avait nulle part où aller, comme une goutte de pluie qui glisserait sur un tissu déjà gorgé d’eau. Reynald, Beneto, Lica, Kari, Ren. Les noms tournaient en boucle dans sa tête, et elle craignait toujours d’en oublier un, de ne pas rendre justice à quelqu’un qui méritait qu’on se souvienne de lui. Or ils le méritaient tous.

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Comment auraient-elles pu deviner que l’ennemi allait descendre du ciel ?

Celli, la benjamine, était aussi la dernière de sa fratrie sur Theroc, puisque Sarein et Estarra vivaient désormais sur Terre, au Palais des Murmures. Avant, ses deux sœurs l’accusaient souvent de se plaindre pour un rien ; aujourd’hui, les petites misères de sa jeunesse lui semblaient bien loin. Elle bénéficiait d’une certaine indépendance pour la première fois de sa vie, mais ressentait également le poids des responsabilités. Son peuple avait besoin d’elle, et elle se montrerait à la hauteur, même s’il fallait serrer les dents face à une tragédie apparemment insurmontable.

Comme elle, les Theroniens survivants avaient acquis une nouvelle détermination qui les protégeait du désespoir. Ils ne s’étaient pas attendus à un tel désastre, mais l’adversité leur avait révélé une force intérieure insoupçonnée, grâce à laquelle ils soignaient la forêt-monde tout en tirant du réconfort de sa présence.

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Même noircis par les flammes, les arbremondes qui avaient survécu à la terrible attaque hydrogue conservaient une posture de défi. Les branches squelettiques se tendaient vers le ciel, pétrifiées en un ultime geste de défense contre un impact inattendu. L’écorce endommagée s’était détachée, telles des croûtes sur la peau d’un lépreux ; beaucoup d’arbres avaient été mortellement blessés. La forêt tout entière n’était qu’un bourbier de branches mortes et d’arbres à moitié tombés.

Celli, la benjamine de Mère Alexa et de Père Idriss, ne pouvait contempler ce triste spectacle sans que les larmes montent à ses grands yeux marron. L’adolescente de dix-huit ans avait une allure de garçon manqué, avec son corps maigre, sa peau mate semée de taches de rousseur, et ses longues boucles auburn qu’elle ne coupait que si elles devenaient gênantes. Cendres et suie maculaient la chemisette ajustée qui lui découvrait le ventre, ainsi que la courte jupe flottante qui procurait la seule touche de couleur. Ces derniers temps, le sourire radieux qui se dessinait d’ordinaire sous son nez retroussé n’avait guère eu l’occasion de fleurir.

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"Quand tout le monde vous réclame, vous devez déterminer qui a le plus besoin de vous".

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"Ils passent leur temps à dire qu'il nous en veulent, qu'ils s'ennuient, mais ils refusent de donner un coup de main. Si la gravité n'était pas si faible, ils attraperaient des hémorroïdes à force de rester assis.

- Pour le coup, ça les rendrait vraiment grincheux, rigola Khett".

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